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Educateur spécialisé

L'éducateur spécialisé est un travailleur social qui participe à l'éducation d'enfants et d'adolescents dits inadaptés. Il soutient aussi des adultes présentant des déficiences physiques et/ou psychiques pour les aider à retrouver de l'autonomie.

Les structures de lutte contre l’exclusion

Les structures de lutte contre l’exclusion

Les conceptions de l’économie politique nées de la modernité se sont prolongées jusqu’à nous, et les solutions proposées de nos jours pour lutter contre la pauvreté n’ont guère changé. Elles alternent dans les pays industrialisés entre une social-démocratie généreuse et un néolibéralisme plus ou moins sauvage. Pourtant, en dépit de toutes les formules expérimentées, la pauvreté subsiste toujours, et même s’accroît. Actuellement, un ménage sur dix dispose de revenus inférieurs au S de pauvreté, six millions de personnes dépendent des différents minima sociaux, deux cent mille personnes sont sans abris… Nous sommes en période de crise économique, mais nous sommes surtout dans une période de crise de la pensée économique.

Le programme et la loi de lutte contre l’exclusion (du 29 juillet 1998) traduisent, par des mesures concrètes, l’exigence de solidarité. Nous nous demandons s’il s’agit réellement d’une volonté du peuple ou s’il ne s’agit pas, plutôt, d’une volonté politique liée à la crainte de troubles sociaux. Ils sont le fruit d’un travail collectif, largement porté par les associations et tous ceux qui, depuis de nombreuses années, agissent au quotidien pour faire reculer la misère et l’exclusion dans notre pays. Mobilisant plus de cinquante milliards de francs sur trois ans, intervenant sur tous les secteurs de l’exclusion, le programme et la loi s’appuient sur quatre grands principes essentiels : L’affirmation d’un même accès de tous aux droits fondamentaux : emploi, logement, santé, justice, éducation… Prévenir les situations d’exclusion. Répondre à l’urgence sociale. Mobiliser des acteurs et mettre en cohérence les actions entreprises. Aujourd’hui, la loi est entrée en application ; De très nombreux dispositifs, concernant notamment l’accès à l’emploi, le logement, sont en vigueur et permettent de répondre aux situations individuelles. Dans le domaine de la lutte contre les exclusions, l’Etat seul ne peut cependant pas tout faire. Ce sont ceux qui sont les plus proche du terrain, qui côtoient quotidiennement les personnes en situation de dénuement et de détresse, qui peuvent faire reculer l’exclusion, grâce aux financements de l’Etat. Leur action est cruciale pour tous ceux qui attendent des pouvoirs publics, des collectivités locales, des associations, de toutes les structures d’insertion une aide pour sortir de la spirale de l’isolement et de l’exclusion. Concrètement, comment ces acteurs agissent-ils au quotidien pour que la société ne ferme pas les yeux devant la souffrance des personnes exclues ? Etudiants en troisième cycle de formation d’éducateur spécialisé, nous sommes allés à la rencontre de deux services qui se sont engagés dans cette action, et qui tentent de répondre et de trouver des moyens d’intervenir auprès des personnes les plus en difficultés. Le premier est une cellule d’appui et le deuxième est un service de la mission locale, tous les deux implantés au cœur de R. Même si leurs actions sont plutôt différentes, ils sont complémentaires et ont un objectif commun, : celui de lutter efficacement contre l’exclusion. I- Les structures de lutte contre l’exclusion A-Qui sont les exclus ? Depuis la crise économique des années 70, le nombre des exclus augmente. L’absence de formation, de travail, de revenu et de logement sont les handicaps que cumulent ces personnes aussi sont elles en marge de la société. Les sociétés dites “ modernes ” sont avant tout marchandes, et s’organisent autour de la valeur “ travail ”. Elles sont encore influencées par le Fordisme avec une production en série, une centralisation des décisions et une intégration verticale (patron, chef, sous-chef, ouvrier, sous-traitance). L’automatisation à outrance utilise la machine qui remplace l’homme et génère du chômage. Dans ce type de société les individus dépendent les uns des autres. La perte de travail correspond à la perte de revenu et nuit fortement à la socialisation de l’individu. La population considérée comme active est celle qui possède un emploi, les autres membres de la société sont qualifiés d’inactifs. Du point de vue juridique, il est normal d’être inactif jusqu’à seize ans et vingt-cinq ans si l’individu a le statut d’étudiant. A l’âge de la retraite les personnes sont également dites inactives. Le travail des femmes au foyer, associatif, culturel, artistique, sont des activités non marchandes, donc non économiques. La part de la population occupée à ce type d’activité est donc considérée comme étant inactive, car il s’agit d’une conception purement économique du travail. La population active est celle qui participe à l’économie du pays en ayant un travail rémunéré et les chômeurs en quête d’emploi

Catégorie: Etude psycho-pédagogique Educateur spécialisé
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Documents associés

L'évolution de l'intégration des handicapés visuels dans les écoles non spécialisées en Allemagne et en France

L’éducation des handicapés visuels n’a pas toujours été considérée comme un droit allant de soi. Par la suite, il y a eu au cours du temps une évolution de la vision et de la prise en charge du handicap. En effet, celui-ci entraine une limitation d’activité ou une restriction à la vie en société subie dans son environnement par une personne en raison d’une altération substantielle, durable ou définitive d’une ou plusieurs fonctions physiques, sensorielle, mentales, cognitives ou psychiques, d’un polyhandicap ou d’un trouble de santé invalidant.

Plus particulièrement, je vais m’intéresser ici au handicap visuel qui se décline en plusieurs degrés, mais pour simplifier j’étudierais les personnes qui ont une acuité visuelle inférieure à 1/10. J’ai choisi ce handicap car d’une part, je suis plus familiarisé avec cette situation et d’autre part, je trouve qu’il est plus difficile d’adapter un cours pour un non-voyant que pour un handicapé physique comme les personnes en fauteuil roulant.

C’est pourquoi le débat actuelle est porté sur faut-il scolariser les élèves non voyant dans des établissements spécialisées dans leur handicap ou faut-il les scolariser avec les autres élèves dans des écoles d’intégration ou des écoles tout à fait « classiques » ?

Nous allons voire, dans un premier temps, les politiques actuellement appliquées en France sur le handicap puis comparer avec celles de l’Allemagne. Et dans un second temps, nous allons expliquer cette situation par une recherche historique.

Accompagnement social et éducatif spécialisé
Il s’agit pour ce dossier de décrire et comprendre la façon dont j’ai entrepris et investi ce second lieu de stage. Le choix d’un centre d’habitat pour continuer ma formation a été réfléchi. En effet, il s’agissait pour moi de pouvoir interpeller un public dont je n’avais aucune connaissance ; cela pour un temps suffisamment long afin d’en saisir les caractéristiques, ainsi que les démarches d’accompagnement de l’éducateur spécialisé. Durant cette période de « mise en pratique », j’ai eu l’occasion d’appréhender la fonction éducative en institution, notamment lorsque la prise en charge quotidienne des parents devient impossible. De plus, j’ai pu identifier les missions de l’éducateur spécialisé au sein de systèmes indissociables : les familles, les ESAT (Etablissement et Service d’Aide par le Travail), l’institution même, puis éventuellement les tuteurs (ou curateurs). Ce dossier cerne davantage une situation particulière prise dans le quotidien de la structure. Celui-ci demeure marqué par la vie en communauté. Mon objectif est alors de me détacher de ce principe pour ce travail ; je choisis donc de m’emparer d’une situation individuelle.
Le placement en internat spécialisé

Dès notre première rencontre, nous nous sommes questionnés sur la notion d’internat spécialisé et sa définition. Nos recherches au C.E.R.I.S (dictionnaires, encyclopédies, revues spécialisées…) ne nous ont pas éclairés davantage sur la signification de ce terme. Nous pensions que la notion d’internat spécialisé recouvrait l’ensemble des structures susceptibles d’accueillir des enfants ou des jeunes séparés de leur famille. La notion de séparation était incontournable. Dans quel cas alors pouvions nous parler d’internat spécialisé ? Notre retour sur nos différents lieux de stage et lieux professionnels ont amené un élément nouveau sur le sens que nous pouvions donner à la notion d’internat spécialisé. Selon un pédopsychiatre, un internat spécialisé recouvre l’ensemble des internats dans lesquels la dimension thérapeutique fait partie intégrante des missions d’établissement et de la prise en charge des usagers. Il nous fallait réduire notre recherche aux internats impliquant des professionnels du secteur médical : psychiatre, psychologue, infirmière, médecin généraliste et spécialiste. De là, la notion d’internat spécialisé pouvait regrouper les structures suivantes : institut de rééducation, institut médico-éducatif, maison d’enfants à caractère sanitaire.

Analyse de situation socio-éducative
Les informations ci-dessous sont issues de conversations que j’ai pu avoir avec les éducateurs, ainsi que du dossier concernant Mélissa. C’est une adolescente de 14 ans accueillie sur l’IME depuis 3 ans, et sur le groupe 3, depuis la rentrée de septembre 2009. Elle présente une déficience mentale associée à des troubles du comportement et de la personnalité. En 2007, des difficultés familiales et personnelles ont été mises en mots par Mélissa, notamment des révélations de violences et d’attouchements commis par son beau-père, incarcéré par la suite. Au-delà de l’IME, Mélissa est également suivi par un service d’action éducative en milieu ouvert. Sur le groupe 3 de l’IME, c’est une adolescente très présente physiquement et verbalement. Elle cherche constamment à rentrer en contact (également physique) avec l’adulte, mais aussi avec ses pairs.

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