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Educateur spécialisé

L'éducateur spécialisé est un travailleur social qui participe à l'éducation d'enfants et d'adolescents dits inadaptés. Il soutient aussi des adultes présentant des déficiences physiques et/ou psychiques pour les aider à retrouver de l'autonomie.

Une réponse éducative : le groupe de parole.

Une réponse éducative : le groupe de parole.

Il s'agit de personnes toxicomanes en demande de soin dans une post-cure. Ces personnes se présentent souvent comme ayant une enfance perturbée et/ou une carence relationnelle et affective : mésentente des parents voir avec violence conjugale, le décès d'un proche, un placement dans une institution, une confusion des places familiale ; s'y additionne fréquemment une maltraitance physique et/ou psychologique de l'enfant, notamment d'ordre sexuel. On constate souvent, de façon signifiante, dans l'histoire des personnes toxicomanes des antécédents de délinquance : vols, effractions, prostitution, violences sur autrui, trafics de stupéfiants (liés la plupart de temps, directement à la consommation de produits). Bien qu'issues de tous les milieux socioculturels et économiques, les personnes accueillies dans le centre de soin sont souvent dans une situation précaire, une situation sociale détériorée du fait de leur toxicomanie : pas de logement, pas d'insertion professionnelle, un sur-endettement, plus de papier ou de couverture sociale. Leur passé institutionnel est important : autant du côté de la justice et de la répression que du côté des soins et de la réinsertion (prison, services sociaux, service de la tutelle, éducateurs spécialisés, assistante sociale, psychologues, juges...). D'un point de vue médical, bon nombre des personnes accueillies ont des problèmes de santé liés à leur toxicomanie : sérologie positive du VIH, problèmes hépatiques, une dentition très abîmée, problèmes artériels... La personne toxicomane est en souffrance extrême d'"être". Avant d'être un comportement, la toxicomanie est un symptôme et le lieu d'un énigmatique savoir sur soi. Il n'est donc aucunement question de stigmatiser la personne par cette présentation, mais de faire part de souffrances et de difficultés que les individus ont pu rencontrer, afin de pouvoir analyser la situation ; et ainsi proposer une réponse éducative adaptée à l'une des problématiques d'une personne toxicomane : l'identité et l'individuation. Par là même, il ne s'agit pas de se tenir à un groupe indifférencié de résidents, dans un centre de postcure, mais bien de considérer chaque personne en tant qu'individu avec son histoire propre et la problématique qui en découle. Car à mon sens on ne naît pas toxicomane ! Selon Claude Olievenstein, "la toxicomanie résulte de la rencontre d'un produit, d'une personnalité et d'un moment socioculturel". La toxicomanie aide à survivre psychologiquement puisque, pour presque tous, elle se situe entre les carences affectives et la tentative d'éviter la connaissance de cette réalité. Néanmoins, tous sont conscients qu'il s'agit là d'une consolation illusoire, d'un soulagement momentané de leurs intenses souffrances, d'une mise à distance de la réalité jugée insupportable et surtout invivable, mais pas d'une résolution de leurs problèmes. Selon le Dr Faltot (dans un article intitulé "un temps sans espace"), "la drogue en fait, injecte non pas un produit mais des images. Le toxicomane est en quelque sorte à la recherche de ces images qui le satisfont et le comblent. Son manque réel, son besoin devient alors un manque d'images, un manque d'imaginaire. (...) Le toxicomane s'injecte une dose d'Oedipe qui alimente ces thèmes de paradis ; oedipe imaginaire répondant à la faille imaginaire de l'individu en manque de langage".

Catégorie: Etude psycho-pédagogique Educateur spécialisé
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L'évolution de l'intégration des handicapés visuels dans les écoles non spécialisées en Allemagne et en France

L’éducation des handicapés visuels n’a pas toujours été considérée comme un droit allant de soi. Par la suite, il y a eu au cours du temps une évolution de la vision et de la prise en charge du handicap. En effet, celui-ci entraine une limitation d’activité ou une restriction à la vie en société subie dans son environnement par une personne en raison d’une altération substantielle, durable ou définitive d’une ou plusieurs fonctions physiques, sensorielle, mentales, cognitives ou psychiques, d’un polyhandicap ou d’un trouble de santé invalidant.

Plus particulièrement, je vais m’intéresser ici au handicap visuel qui se décline en plusieurs degrés, mais pour simplifier j’étudierais les personnes qui ont une acuité visuelle inférieure à 1/10. J’ai choisi ce handicap car d’une part, je suis plus familiarisé avec cette situation et d’autre part, je trouve qu’il est plus difficile d’adapter un cours pour un non-voyant que pour un handicapé physique comme les personnes en fauteuil roulant.

C’est pourquoi le débat actuelle est porté sur faut-il scolariser les élèves non voyant dans des établissements spécialisées dans leur handicap ou faut-il les scolariser avec les autres élèves dans des écoles d’intégration ou des écoles tout à fait « classiques » ?

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Violences sexuelles et pédophilie

CONCLUSION. Si le corps n'est pas respecté, il s'insurge et lutte pour rester seul maître à bord. L'élévation vers la sagesse, le désintéressement et l'oubli de soi-même peuvent constituer un idéal louable. C'est souvent la méthode employée, le mépris de la vraie structure du psychique humain qui est en question. Enfermement à vie ? Peines de mort ? Libérations avec l'innocente illusion de la thérapie ? Vu son d'infantilisme, il oublie vite la prison, une fois sortie. Son irréalisme aura vite fait de le ramener à ses rêves criminels. Il est évident qu'il faut s'occuper des enfants et que ceux qui les maltraitent doivent être poursuivis et condamnés. Mais en être à ce point obsédé prouve que nous doutons d'y parvenir. Une éducation plus saine, plus libre, plus vrai, moins angélique, diminuerait grandement le nombre et la gravité de toutes sortes de déviances dont bien sûr, la pédophilie. A l'opposé des thèses les plus extrémistes, tout optimisme autour de la guérison ne doit pas contribuer à la nouvelle mystification que la médecine et la science sont capable aujourd'hui de prévenir, et les crimes, et les récidives. Marie-France Botte militante belge de la lutte contre les sectes et la pédophilie intervenait en faveur ‹‹ d'une politique relative à l'égard des agresseurs ›› traduit par une ‹‹ obligation de prise en charge médicale et pluridisciplinaire pour les délinquants sexuels en milieu carcéral. ›› L'obligation de prise en charge médicale conduit à une nouvelle pression des milieux politiques et de l'opinion publique sur les thérapeutes et exclut toute la dimension individuelle, personnelle et volontaire de la démarche du sujet. Comment concevoir la psychothérapie comme une peine, alors que son principe premier suppose l'adhésion ? Comment, transformé le détenu en patient ? C'est bien toute l'ambiguïté du projet risquant de suggérer que ‹‹ la médecine ou les techniques psychothérapeutiques sont à même de contrôler les récidives ››, instituant la science en panacée de la violence. Souvenons-nous du film de Stanley Kubrick, " Orange mécanique ", le monument à la mémoire de la dérive possible de toute société civilisée qui se doit, en vertu de son histoire, de punir les crimes dans le respect d'une étique humaine et morale et de stopper une escalade de violence qui ne différencie plus le juge du condamné, le bien du mal. La résistance comme l'ont témoigné les femmes algériennes réside parfois dans le principe de permanence de la vie quotidienne. Il peut rendre plus fort, plus solidaire et plus efficace pour lutter contre le traumatisme et les appétences de mort

Etude de situation à la PJJ
Nous sommes en présence d’un dossier de la direction de la protection judiciaire de la jeunesse qui regroupe plusieurs documents concernant la mineure Christelle : un rapport d’enquête sociale présentant la situation de Christelle et son environnement. Une note d’une éducatrice spécialisée au juge des enfants du tribunal de Grande Instance du 22 décembre 2010, un bilan d’évolution de décembre 2010 et un courrier au juge d’instruction du 4 janvier 2011. Christelle est une jeune fille, née le 6 novembre 1995. Fille de Mme A, 17 ans et de Mr N, 19 ans tous les deux sans emploi à l’époque. Christelle sera placée en famille d’accueil dès un an et demi. Christelle est l’ainée d’une famille de 5 enfants. Christelle, lors d’un séjour avec son institution en 2010 a attouché une fille plus jeune qu’elle et a agressé une éducatrice. Le 6 mars 2010, une ordonnance aux fins de liberté surveillée préjudicielle sera prononcée. Le 23 mars 2010, Christelle est placée au foyer Étape en accueil d’urgence et sera orienté au foyer de la Sauvegarde le 11 juillet 2010.

Les questions que l’on peut se poser au regard des différents documents que l’on dispose sur la situation de Christelle sont : Quelle est la place de la famille dans l’évolution d’une personne? La colère et l’agression sont-ils des conséquences d’un cadre familial inhabituel ? Afin de pouvoir proposer des pistes éducatives adaptées à la situation de Christelle (III), je vais dans un premier faire une synthèse des éléments recueillis dans les documents (I) et dans un second temps en faire une analyse (II).
Etude de situation dans un SAVS
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