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Educateur spécialisé

L'éducateur spécialisé est un travailleur social qui participe à l'éducation d'enfants et d'adolescents dits inadaptés. Il soutient aussi des adultes présentant des déficiences physiques et/ou psychiques pour les aider à retrouver de l'autonomie.

La problématique de la séparation

La problématique de la séparation Lorsque l’on parle de séparation, de séparer l’enfant de sa famille il s’agit de l’en retirer. Or si cette séparation ou retrait n’est pas ou est mal préparé, cela provoque un traumatisme affectif. Il s’agit alors d’une rupture psychique et non d’un travail de séparation. Si un travail d’élaboration par la famille et l’enfant n’est pas fait, le retrait de l’enfant du milieu familial peut être vécu comme une mise en péril de l’attachement et un danger de cassure du lien affectif existant. La séparation d’un point de vue éducatif réside dans l’accès d’un individu à la capacité de faire perdurer l’attachement affectif dans la distance. C’est une capacité d’élaboration psychique qui permet à l’être de continuer de se savoir aimé, de se savoir présent et donc d’exister dans la pensée et l’affection de l’être cher malgré l’absence.

La séparation est un travail nécessaire qui s’opère dès le plus jeune âge. Lorsque la séparation n’a pu se réaliser du fait d’une relation symbiotique entre la mère et l’enfant les incidences sur le développement psycho-affectif de l’enfant sont réelles. Cela génère chez de nombreux enfants des troubles de la personnalité, inhibition, toute puissance, pathologies diverses… Lorsque l’indication de séparation est nécessaire, la prise en charge de l’enfant par les différentes équipes (thérapeutique, éducative et pédagogique) vise à restaurer l’enfant et à l’amener à l’individuation. Pour cela il faut parvenir à desserrer le lien symbiotique qui le relie à sa mère. La défaillance de certains parents est lourde de conséquences sur le développement de leur enfant.
Catégorie: Travaux U.F. Educateur spécialisé
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Le quotidien en I.M.E
Le quotidien est un outil indispensable dans ma pratique d’éducateur. Il me permet d’observer lors des temps du quotidien que je partage avec les personnes que j’accompagne, des choses ou gestes qui semblent tout aussi banales ou répétitifs mais qui peuvent être souvent riches d’informations. Ces moments informels peuvent être au lever, au coucher, aux repas, pendant des entretiens et rangement de l’espace, pendant une toilette, lors d’activité, de sorties… Je peux y observer des manques, des souffrances, des troubles du comportement, ou alimentaires, comme des capacités et compétences chez la personne.
Exposé sur Freud

Sigmund Freud naît le 06 mai 1856 à Freiberg en Moravie. Son père, Jacob, a 44 ans lorsque Sigmund vient au monde, et est déjà père de deux enfants nés d’un premier mariage. L’enfance de Sigmund est très marquée par les fréquents changements et les difficultés économiques que connaît la famille. En octobre 1859, à cause de problèmes financiers affectant le commerce de laine dont s’occupe Jacob et devant les émeutes antisémites qui font rage à Freiberg, la famille s’installe à Leipzig. Quelques mois plus tard, ils emménagent définitivement à Vienne. La religion est très présente dans la famille Freud. Jacob est un fervent pratiquant et il enseigne à son fils les traditions, rituels, et prières du judaïsme. Sigmund est circoncis à huit mois et il évolue dans un monde où la religion, le sacré et le respect de Dieu sont omniprésents.

Déviance et délinquance
Avant d’aborder la notion de déviance, je vous propose de faire un petit détour par le terme de délinquance, car, au départ, c’était bien ce phénomène que je voulais comprendre. Nous verrons ensemble comment de la délinquance j’en suis arrivé comme plein d’autres à la notion de déviance. Afin de mieux appréhender le sens du mot délinquance, il est intéressant d’en découvrir l’évolution à travers son étymologie. « Le terme délinquant provient du latin linquere ou relinquere qui veut dire « laisser », « abandonner », « lâcher », « rompre » au sens de « rompre un lien », de « se séparer ». A cette même généalogie étymologique appartiennent le verbe derelinquere signifiant « délaisser complètement » et le substantif derelictio désignant « un total abandon ».
Se confronter a son stigmate

J’ai effectué mon stage à responsabilité au sein d’un service. Ce service gère entre autre un CHRS de type éclaté. Il accueille des personnes placées sous contrôle judiciaire socio-éducatif ou sortant de détention. Lors de mon stage, ainsi que lors d’expériences précédentes, j’ai pu remarquer que la sortie d’une période d’incarcération n’était, pour un certain nombre de personne, pas source de joie mais bien au contraire. La prison reste un univers secret où il est difficile de pénétrer. De plus, nombreux sont ceux qui refusent de parler de cette période préférant oublier qu’elles sont passées par « la case prison » (dires de monsieur B... dont nous parlerons ultérieurement). Ce sujet me semble aussi tabou. 56000 personnes sont détenues en France(en février 2003), alors que les prisons françaises ne comptent que 47473 places, pour autant, on en parle pas ou peu.

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