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Educateur spécialisé

L'éducateur spécialisé est un travailleur social qui participe à l'éducation d'enfants et d'adolescents dits inadaptés. Il soutient aussi des adultes présentant des déficiences physiques et/ou psychiques pour les aider à retrouver de l'autonomie.

Les adolescents carencés de 15 à 17 ans

Les adolescents carencés de 15 à 17 ans 1.Quelques définitions : Je pense qu’avant d’aborder les adolescents carencés affectifs, il est important de cibler certains termes comme adolescence, inadaptation et carence affective. - L’adolescence est une période du développement au cours de laquelle s’opère le passage de l’enfance à l’âge adulte. Durant cette période, il peut cependant y avoir une rupture du développement, c’est-à-dire une séparation brutale à un environnement, une séparation entre des personnes qui étaient liées… Les personnes ayant connu cette rupture du développement peuvent alors devenir des individus inadaptés.

La réalisation de ce dossier m’a permis de prendre conscience de plusieurs choses mais m’a également amené à me poser quelques questions. Je pense désormais avoir une meilleure connaissance de cette population ce qui m’a permis de mieux comprendre certaines situations ou certains comportements dont je n’arrivais pas à expliquer les causes. Je pense donc que ma façon de travailler est plus adaptée à ces adolescents qu’auparavant. Mais cette prise de conscience m’a amené à me demander si j’ai toujours été dans la bonne démarche éducative face à ces jeunes ? Est-ce que certains comportements n’ont pas été le résultat d’une mauvaise réponse de ma part ?…
Catégorie: Rapport de stage Educateur spécialisé
Type de fichier: application/pdf
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Documents associés

Dossier partenariat et réseau : lutte contre l'exclusion
Pour définir ce public nous nous sommes appuyés sur les constats cités par les membres d’Alliance à savoir l’accroissement des jeunes sans solution d'insertion et sans ressource. Le nombre de jeunes de 16 à 25 ans accueillis dans les différents centres d'hébergements et de réinsertion augmente chaque année et les jeunes en errance sont de plus en plus nombreux sur le territoire. Cette population de jeunes dits “en errance” semble avoir été peu étudiée dans le département. De nombreux acteurs contactés nous ont interrogés sur cette appellation. Effectivement, la sémantique utilisée n’était pas claire ni pour nous ni pour les acteurs rencontrés sur le territoire. Pour notre équipe de stagiaire, un jeune en errance était un jeune à la rue et sans repères, pour certains professionnels “jeune en errance” signifie jeune sans attache, mais pas forcément sans logement, et pour d’autres cela signifie des jeunes en marginalisation extrême. Pour nous adapter aux différents interlocuteurs nous décidons ensuite de nommer notre public “jeunes en difficulté”. Notre recherche dans le cadre de ce stage nous a permis de repérer des éléments d'analyses plus précis concernant cette population et ainsi en déterminer une définition plus affinée. Cette population recouvre plusieurs réalités : jeunes en rupture familiale victimes de décohabitation, jeunes en échec de placement, jeunes en itinérance, jeunes sortis de l’ aide sociale à l'enfance (ASE) sans solution de relogement, mineurs isolés étrangers, jeunes sous-main de justice ou en sortie de mesures judiciaires… Au fil de notre étude, nous avons constaté que le dénominateur commun de ce public est la rupture sous diverses formes. C’est pourquoi nous décidons dorénavant d’utiliser le terme “jeune en rupture” lors de nos contacts avec les différents acteurs. Une fois cette définition plus affinée, nous allons poursuivre avec les termes de partenariat et réseau.
Abandonnisme et Maison d'Enfants à Caractère Social

L'admission : le jour de son admission est signé un contrat d'accueil et de séjour qui relate la durée du placement,et le projet de l'enfant.Il est signé a la fois par l'enfant,les parents et un éducateur.

Toutefois si le foyer refuse un jeune, le jeune peut quand même intégrer le foyer si le juge décide qu'il doit venir au foyer 150.

Au bout de trois mois de placement on réalise une réunion de diagnostic qui recoupe les observations de tous les intervenants du foyer et de l'extérieur (famille,école ).

Cette réunion a pour but d'actualiser les objectifs de travail ,et  fait l'objet d'un écrit : Le Projet et Programme de Prestation Institutionnalisé ou PPPI. Il est rédigé par les éducateurs du groupe.

Rapport de stage dans un Service d’Accueil de Jour pour Adulte
Le réveil des résidents se fait par l’éducateur de nuit. Les résidents sont réveillés à sept heures et demie. Deux résidents ayant besoin de plus de sommeil sont réveillés à huit heures. Il arrive souvent que l’un ou l’autre résident soit réveillé avant la venue de l’éducateur. Après leur déjeuner, les résidents se débarbouillent le visage et se brossent les dents avant d’aller au centre de jour à neuf heures. L’intérêt premier de ce réveil est le centre de jour. Les résidents vont tous les jours de la semaine au centre de jour. Celui-ci est destiné à occuper les résidents évitant ainsi qu’ils aient le temps long et restent à rien faire. Cela empêche certains résidents à se replier sur eux-mêmes (conséquence de leur handicap). Se lever tôt met le résident en situation de vie « normale ». Lorsqu’on est enfant ou adolescent (âge mental équivalent au leur), on se lève tôt pour aller à l’école. Lorsqu’on est adulte (leur âge biologique), il faut se lever pour aller travailler.
Les risques et les atouts des médias dans la relation éducative
Durant mes deux années de formation, j’ai effectué deux stages dans des champs d’intervention bien différents. En effet, lors de mon premier stage, j’ai intégré une MAS (Maison d’Accueil Spécialisée) qui accueille des adultes en situation de handicap. Et pour ma dernière année de formation, j’ai souhaité, avec quelques appréhensions, travailler dans une MECS (Maison d’Enfant à caractère sociale), auprès de préadolescents de 11 à 15 ans. Ces adolescents ont tous une situation familiale particulière qui a nécessité l’intervention du juge des enfants. Dès mon arrivée, les éducateurs m’ont fait faire le tour du service. Dans le hall d’entrée, trois jeunes, un ordinateur et un jeu vidéo. Je m’arrête, me présente, mais en vain, les yeux des jeunes restent rivés sur l’écran. Je continue et m’avance dans une pièce. Là, j’aperçois trois autres adolescents devant la télévision qui ne tournent même pas la tête pour me dire bonjour. Un accueil que je n’oublierai pas ! Une question me traverse alors : comment vais-je entrer en communication et en relation avec ces adolescents ? Ces quatorze semaines de stage risquent d’être très longues si les jeunes restent constamment devant tous ses écrans.

« Où sont les éducateurs ? » sont les principaux mots que m’adresse Laurène, une jeune fille de 14 ans. Cette adolescente sort peu et est très autonome au niveau scolaire. Elle n’a pas d’activité de loisirs le mercredi. Elle aime aller au cinéma mais surtout regarder la télévision. Une seule question : comment faire avec tous ces écrans qui la captent si facilement ? Comment vais-je pouvoir créer une relation avec elle ? Durant plusieurs jours, j’ai tenté d’entamer des discussions avec elle autour de nombreux sujets comme le collège par exemple. Mais aucun sujet ne suscite un dialogue. Une après midi, je me retrouve seule avec Laurène. Les éducateurs étaient partis en accompagnement avec d’autres jeunes. Le temps s’arrête. Pas un mot. Elle va dans le salon et s’installe devant la télévision. Je décide de la rejoindre et lui demande ce qu’elle regarde. Sa réponse fut simple et brève « Un téléfilm, chut. Je regarde. ». Dans le silence le plus complet, je m’assoie sur le canapé, à ses cotés. Seuls des éclats de rire viennent rompre le silence. Une fois le film terminé, je lui demande quel a été son moment préféré. Elle me répond et me renvoie la question. Le silence fut ainsi rompu. C’est à partir de cet instant que la relation a commencé à s’établir. Dans ce cas, la télévision m’a mise, au premier abord, en grande difficulté face à cette jeune fille. Mais j’ai su m’en saisir comme support à la relation. Auparavant, je n’aurais pas imaginé que la télévision, un média, puisse être un outil éducatif.

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