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Educateur spécialisé

L'éducateur spécialisé est un travailleur social qui participe à l'éducation d'enfants et d'adolescents dits inadaptés. Il soutient aussi des adultes présentant des déficiences physiques et/ou psychiques pour les aider à retrouver de l'autonomie.

Situation de stage rencontrée en IME

Situation de stage  rencontrée en IME La situation évoquée concerne un adolescent que je décide d’appeler Tom. Tout d’abord, il s’agit d’un jeune faisant parti du groupe ou j’étais affectée. Je ne le connaissais pas bien car c’était la première période de stage, avant Noël. Tom a 17 ans, il est demi-pensionnaire. Sa maman culpabilise car il est déficient intellectuel moyen. Les faits se déroulent un vendredi à 13h30. Je terminais ma journée et comme tous les vendredis, je me rendais chez le chef de service afin de déposer le cahier de liaison du groupe. Tom est assis seul sur un parapet à quelques mètres de moi. Il ne bouge pas et il dit à l’institutrice « non, j’irais pas » sur un ton sec. Je ne suis pas au courant de la conversation.

Je pense avec le recul, avoir eu envie d’aller vers Tom car tout le monde en a assez de son comportement et peut être qu’au fond de moi, je souhaitais faire ressortir ses côtés positifs. Cette situation m’a beaucoup renvoyé d’éléments sur le positionnement de l’éducateur, sa posture professionnelle surtout par rapport à la réaction de l’institutrice au départ de la situation évoquée. A présent, je m’interroge sur l’usure professionnelle.
Catégorie: Rapport de stage Educateur spécialisé
Type de fichier: application/pdf
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Documents associés

DPP dans un centre pénitentiaire aux Philippines
J'ai fait le choix de partir aux Philippines pour mon stage de troisième année d'éducateur spécialisé. Partir oui, mais pourquoi ? Faire un stage à l’étranger, c’est l’occasion de questionner mes pratiques professionnelles, de confronter ma perception de l’action sociale dans un pays et une culture qui m’est étrangère. C’est, à titre personnel, la perspective de m’intégrer temporairement dans une société aux codes sociaux différents et éprouver mes aptitudes à m’adapter. C’est, d’une certaine façon, sortir de ma zone de confort pour aller vers l’inconnu. Parce que le contexte de la formation, si il amène à penser sa démarche éducative, n’implique pas de s’abstraire du monde de l’action. Bien au contraire, il invite à s’y immerger en même temps que s’en retirer. La situation de stagiaire à l’étranger accentue cette dynamique, de part cette circonstance atypique. Elle le sera d'autant plus que le terrain de stage que j'ai choisi sera l'enceinte d'une ferme pénitentiaire sur l'île de Palawan où vivent un petit nombre de familles de prisonniers. Elle le sera aussi par l'absence d'équipe professionnelle à mes côtés au quotidien avec pour seule confrontation d'idées mon camarade de classe et binôme dans cette aventure. Le challenge sera donc de pouvoir agir, à mon niveau, sur les vulnérabilités en retissant un lien entre l'ONG Alouette Foundation qui nous accueille et les familles de prisonnier ainsi que mettre en avant le quotidiens de leurs enfants et leurs perspectives de scolarisation. Choisir l'île de Palawan aux Philippines c'est, dans les représentations collectives, choisir l’exotisme, les paysages merveilleux. Choisir de s'y rendre pour une mission de stagiaire auprès d'une ONG œuvrant auprès des familles les plus précaires pour maintenir la scolarité des enfants c'est découvrir la face cachée du décor. Celle que le touriste ne veut pas voir lorsqu' descend de l'avion pour se rendre sur les plages de sable blanc et surtout (comme les guides le conseil) ne pas s'arrêter dans des villes comme Puerto Princesa (la capitale de Palawan) au risque de ternir le tableau du séjour en y découvrant la pauvreté qui y règne. Qui le lui reprocherait, moi-même n'était pas préparé à cette cruelle confrontation. Il tient alors à l'éducateur à ne pas se laisser submerger par les émotions mais à s'inscrire dans une démarche existante de solidarité structurelle dans le tissu partenariat local. L'association Alouette s'inscrit dans ce réseau et y occupe une place non négligeable. Pour resituer les conditions de vie aux Philippines quelques chiffres s'imposent. Les Philippines, pays constitué de 7107 îles, sont le deuxième plus grand archipel au monde. Actuellement il y a 99,13 millions d'habitants et le taux d'alphabétisation est de 93%. De fortes inégalités existent entre les individus, notamment entre la tranche de population ayant des revenus élevés et la tranche la plus pauvre. Le salaire moyen est de 230€ par mois.
Rapport de stage et JEC dans une ULIS
J’ai effectué mon stage de seconde année au collège Y. C. dans le cadre du dispositif ULIS. Les Unités Localisées d’Inclusion Scolaire (U.L.I.S) sont des dispositifs collectifs de scolarisation des élèves handicapés au sein d’établissement du second degré régissant du Circulaire n° 2010-088 du 18 juin 2010. Elles proposent, en milieu ordinaire, des possibilités d’apprentissages souples et diversifiés. Ses élèves peuvent tirer, de ce fait, profit d’une scolarité adaptée à leur âge et leurs capacités, à la nature et à l’importance de leurs difficultés. L’ULIS est organisée de façon à accueillir les élèves, généralement de 11 ans à 16 ans, en petits effectifs, présentant des troubles importants des fonctions cognitives reconnus par la MDPH1. Je présenterai donc dans un premier temps une définition rapide du travail en équipe avant d’exposer le fonctionnement et l’organisation de l’équipe au quotidien en ULIS. Dans un second temps, je tenterai d’en dégager un certain dysfonctionnement en dégageant une problématique. Enfin je tenterai de me positionner en tant qu’éducateur spécialisé face à l’analyse de cette situation.

En tant qu’apprenant du métier d’éducateur spécialisé, j’ai pu remarquer que nous exerçons « un métier de parole ». En effet, j’ai observé, à travers mes différents stages, que nous communiquons beaucoup, que ce soit entre professionnel ou avec la personne accompagnée, et ce sous différentes formes. La communication est essentielle et omniprésente dans notre pratique professionnelle mais ne me semble pas simple à maitriser. Elle est en lien avec le type de relation que l’on entretient avec autrui : relation de confiance, d’entente, de divergence de points de vue entre membres d’une équipe, qui peut générer des désaccords. J’ai pu observer à travers mes différentes expériences que la communication à une place importante dans le bon fonctionnement d’une équipe et Roger MUCCHIELLI confirme ma pensée en nous expliquant qu’une « communication facile entre les personnes, sans discrimination et sans a priori » 11 favorise à la réussite d’un groupe. Elle permet à l’équipe d’échanger sur leur pratique professionnelle mais aussi de pouvoir transmettre des informations sur les personnes accompagnées. Je trouve la communication essentielle dans les métiers du social et je pense qu’il est important de pouvoir utiliser la communication orale mais aussi écrite. Elles sont toutes les deux complémentaires et nécessaires. La communication écrite permet à l’équipe de faire le lien, d’être au courant de ce qui se passe, de ce qui se décide lors des absences. C’est une manière d’informer, d’engager à la réflexion, de laisser des « traces » de la pratique et de permettre le « contrôle ». Alors que la communication orale, qu’elle soit formelle ou informelle, permet essentiellement de passer une information et de transmettre des dires et des non-dits.
Rapport de stage en MAS : la déficience intellectuelle et l'autisme
En commençant ce travail de réflexion, j'ai d'abord eu beaucoup de mal à trouver des réponses car selon ce que j'avais observé durant mon stage de douze semaines, je n'avais pas vraiment constaté que les résidentes du groupe participaient énormément à la vie sociale. Je pense que cette représentation était présente car je comparais leur participation à la mienne. Or, en tant que personnes vivant en institution, je me suis rendue compte, grâce à cet écrit, que beaucoup de choses étaient mises en place afin que tous les résidents puissent avoir une participation à la vie sociale, à leur échelle, à leur envie. Certes, ils ne vont pas voter et ne vont que très rarement en sortie extérieure, mais à l'intérieur de l'établissement, beaucoup ont des responsabilités plus ou moins importantes, des choses à effectuer pour eux ou pour aider les autres. Je considère que c'est comme cela que l'équipe éducative les accompagne dans une réelle participation à la vie sociale. Le fait d'être en relation étroite avec les familles présentes, de répondre à leurs besoins et à leurs attentes dans la mesure du possible, de les considérer comme des personnes à part entière et non pas des personnes handicapées leur permet déjà de s'intégrer socialement. Tous les ateliers mis en place, les repas festifs, les différentes commissions, les goûters ou lorsqu'ils aident les hommes d'entretien, cela fait d'eux des personnes participant à la vie sociale d'une institution à part entière. Là où je trouve que l'accompagnement éducatif freine parfois la prise d'initiative et donc la participation c'est que l'équipe éducative fait « trop à la place » des résidents. En effet, bien trop souvent, pour gagner du temps nous leur rangeons leur linge au lieu de leur montrer, nous débarrassons et lavons la table à leur place et bien d'autres choses encore. Une semaine, nous avions tenté de leur montrer comment faire, de les accompagner réellement dans ces actes quotidiens, cela prenait du temps mais cela fonctionnait. Je pense que pour que leur intégration dans la société soit plus forte, il faudrait que l'équipe éducative leur laisse faire plus de choses par eux-mêmes, leur laisse prendre des initiatives et ainsi être acteur de leur quotidien.
Rapport de stage au sein d’une Maison d’Accueil Spécialisée
La communication non verbale et ses limites dans la compréhension
Certes, la communication ne peut pas toujours être idéale, il n’y a pas de réponses toutes faîtes pour une communication de qualité, c’est en fait un équilibre à créer, en un instant donné, avec une personne donné et la personne que nous sommes. Aujourd’hui, je me rends compte que dans l’accompagnement éducatif, peu importe la manière de communiquer, il faut adapter notre communication dans la temporalité pour plus d’efficacité, rechercher un équilibre dans la relation afin de créer un lien de confiance et se questionner constamment sur sa pratique professionnelle afin d’ajuster celle-ci. Comme le dit Carl Rogers « tout être est une île, au sens le plus réel du mot, et il ne peut construire un pont pour communiquer avec d’autres îles que s’il est prêt à être lui-même et s’il lui est permis de l’être »

En tant que stagiaire, j’ai trouvé que les activités proposées dans l’institution et le cadre déjà mis en place ne laissaient pas de possibilités de changements. Normalement, l’activité ne se fait pas à deux voix, en sortant du cadre habituel de l’activité nous avons provoqué chez Sarah une réaction étonnante. En imaginant que ma voix lui ai rappelé une voix familière, Sarah était peut-être dans du transfert. Cela signifie que les sentiments, les pulsions et les désirs qui apparaissent dans un moment présent et par rapport à une personne déterminée, ne peuvent être expliqués d’après les aspects réels de cette relation mais, en revanche en les référant au passé. Sarah est dans un mode de communication non verbal, il est difficile de pouvoir échanger avec elle sur ce qu’elle ressent vraiment et la difficulté majeure est d’interpréter trop vite. La communication non verbale se définit par le fait d’envoyer et de recevoir des messages sans passer par la parole, elle est basée sur la compréhension des signes non exprimés verbalement (gestes, mimiques, vocalises, expressions du visage, postures….).

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