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Educateur spécialisé

L'éducateur spécialisé est un travailleur social qui participe à l'éducation d'enfants et d'adolescents dits inadaptés. Il soutient aussi des adultes présentant des déficiences physiques et/ou psychiques pour les aider à retrouver de l'autonomie.

Projet dactivité: la danse

Projet dactivité: la danse

Dans le cadre de l’unité de formation «pédagogie de l’expression et techniques éducatives», il nous fallait réaliser un projet d’activité et le mettre en place lors de notre stage de seconde année de formation. Ayant participé à la technique éducative Danse-Théâtre-Clown et étant moi-même danseuse depuis plusieurs années, j’ai décidé de monter un atelier danse. J’ai donc mis en place cette activité au centre d’aide par le travail de la M avec quatre adultes déficients intellectuels.

ETABLISSEMENT ET POPULATION Le C.A.T. de la M s’est fixé comme mission d’offrir aux adultes ne pouvant momentanément et durablement travailler en milieu ordinaire, «des possibilités d’activités diverses à caractère professionnel». D’autres activités leur sont aussi proposées. En effet, le C.A.T. a mis en place diverses actions de soutien médico-sociales et éducatives de deuxième type (circulaire 60 AS), comme du sport (marche), de la psychomotricité (expression corporelle, piscine), du tissage, des activités cognitives, de l’arthérapie. Ces actions sont menées par des professionnels : éducateurs, psychomotricienne, psychologue, psychiatre. L’établissement souhaite, par son environnement et ses conditions de travail adaptées, «favoriser l’épanouissement personnel et l’intégration sociale» des travailleurs. Mais A n’est pas uniquement un C.A.T., c’est une entreprise (dans le sens «d’entreprendre»). C’est pour cela qu’elle s’est fixée d’autres buts : donner satisfaction à leurs clients par la qualité du travail et «être reconnue comme entreprise à part entière par eux-mêmes, leurs partenaires, leurs clients et leurs instances». Le C.A.T. est divisé en deux sites. Sur le site de D se trouvent l’Unité de Production (U.P.) 1 (travaux de conditionnement), l’U.P. 4 (travail du bois) et la Section d’Accueil. Cette structure est implantée en plein quartier résidentiel. Sur le site de M, ouvert 11 ans après les premiers ateliers de D, se trouvent l’U.P. 2 (usinage d’aluminium) et l’U.P. 3 (travaux de conditionnement). Ces ateliers sont situés au cœur d’une zone industrielle. Ces deux lieux sont faciles d’accès puisque situés dans deux grandes agglomérations bien desservies par les transports en communs. Ceci favorise aussi la mise en place des actions de soutien médico-sociales et éducatives, notamment pour la piscine, proche du site de D. Les sorties en bibliothèque ou pour diverses courses en sont aussi avantagées (pour les adultes de la Section d’Accueil, cf. ci-dessous). Le C.A.T. A est un établissement de travail protégé qui accueille 200 travailleurs handicapés des deux sexes présentant une déficience intellectuelle légère moyenne ou profonde. Plus précisément, nous pouvons distinguer trois catégories de troubles rencontrés dans cette structure : ~ une déficience intellectuelle sans trouble associé. Il s’agit en général de personnes atteintes de trisomie 21 ou d’une déficience d’origine accidentelle ; ~ une déficience intellectuelle avec troubles associés : troubles du comportement (anorexie, boulimie…), troubles du caractère (irritabilité, intolérance, agressivité…) ; ~ des troubles de la personnalité (troubles psychiatriques). Certaines de ces personnes (présentant des troubles graves), bien qu’ayant des capacités intellectuelles supérieures à la plupart des travailleurs du C.A.T., ne peuvent, ou ne peuvent plus, travailler en ateliers de production. En effet, les tâches, les conditions de travail et l’encadrement ne leur sont pas adaptés. Ils sont donc accueillis à la Section d’Accueil (à D) où le travail est axé sur la créativité et sans obligation de productivité ni de rendement. Cette section s’efforce tout de même de garder contact avec des entreprises telles que Desbordes, qui leur commandent des petits travaux de conditionnement. L’objectif étant avant tout de revaloriser le statut de travailleurs de ces adultes. L’équipe éducative de ce groupe comprend un éducateur spécialisé et une éducatrice technique spécialisée. La chef des soutiens médico-sociaux suit de très près l’évolution de ce groupe. Elle supervise tout particulièrement, outre le reste du personnel encadrant, l’équipe éducative de la Section d’Accueil.

Catégorie: Etude psycho-pédagogique Educateur spécialisé
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Analyse de situation éducative en EHPAD
Les acteurs de cette scène sont au nombre de six : Deux A.S.H. (agent de service hospitalier) que l’on appellera Mme U. et Mme V., l’animateur de la structure, M. R., deux personnes âgées en fauteuil roulant ayant leurs facultés mentales limitées à cause de leur âge mais les possédant tout de même et ne pouvant se déplacer sans l’aide d’une tierce personne, Mme X. et Mme Y., une autre résidente Mme S., tous les résidents présents au rez-de-chaussée ce jour là et, enfin, moi-même, stagiaire éducatrice spécialisée.
DF1 - Accompagnement social et éducatif spécialisé

Les premiers jours de stage à l'IME, j'ai fait la connaissance de l'équipe de la section SAVA (section d'accompagnement à la vie d'adulte) et également des jeunes. Et de fait, j'ai fait la connaissance de Dylan[1], 24 ans, un jeune déficient intellectuel. Si j'ai choisi Dylan pour ce dossier c'est en partie, car il avait beaucoup discuté avec moi dès mon arrivée sur la section. Ses facilitées en communications avec les autres ont également motivé mon choix vers lui. Néanmoins, mon choix n'a pas été motivé uniquement par les aspects positifs de ma relation avec lui. En effet Dylan pouvait parfois me mettre en difficulté sur des temps d'activité ou même les temps informels. Les professionnels ont aussi motivés mon choix puisqu’ils me parlaient souvent de la situation j’en apprenais beaucoup sur lui. Pour finir c'est lui qui venait me solliciter pour les différentes activités à l'IME. La relation étant bonne et établie des deux côtés j'ai fait le choix de travailler à partir des situations que je vivais avec lui.

La méthode verbotonale

AIDER, ACCOMPAGNER L'ENFANT SOURD SANS LE SURPROTEGER. L'enfant sourd reste très dépendant des adultes qui l'entourent. Il ne peut assimiler un concept nouveau par ses propres moyens à cause des images auditives déformées qu'il est susceptible de recevoir. Il a donc besoin qu'on lui fasse vivre des situations qui illustrent et enrichissent la connaissance des concepts. I l a besoin qu'on lui explique, qu'on l'aide à prononcer correctement à reconnaître auditivement et à employer les concepts à bon escient. Il faut vérifier sans cesse qu'il a bien compris. C'est pourquoi le travail individuel orthophonique (entraînement de l'audition action sur la voix, l'articulation l'enrichissement de la langue orale et écrite) et le soutien pédagogique spécialisé restent absolument indispensables et pour longtemps, à moins que les parents puissent assumer ce travail totalement. La surveillance médicale et le suivi prothétique de toute évidence, doivent également être poursuivis. Ce travail est donc délicat. Il s'agit d'aider, d'accompagner l'enfant sourd et sa famille, mais sans les surprotéger, de le rendre autonome le plus vite possible, mais sans lui demander l'impossible, en tenant compte de chaque situation particulière.

L'évolution de l'intégration des handicapés visuels dans les écoles non spécialisées en Allemagne et en France

L’éducation des handicapés visuels n’a pas toujours été considérée comme un droit allant de soi. Par la suite, il y a eu au cours du temps une évolution de la vision et de la prise en charge du handicap. En effet, celui-ci entraine une limitation d’activité ou une restriction à la vie en société subie dans son environnement par une personne en raison d’une altération substantielle, durable ou définitive d’une ou plusieurs fonctions physiques, sensorielle, mentales, cognitives ou psychiques, d’un polyhandicap ou d’un trouble de santé invalidant.

Plus particulièrement, je vais m’intéresser ici au handicap visuel qui se décline en plusieurs degrés, mais pour simplifier j’étudierais les personnes qui ont une acuité visuelle inférieure à 1/10. J’ai choisi ce handicap car d’une part, je suis plus familiarisé avec cette situation et d’autre part, je trouve qu’il est plus difficile d’adapter un cours pour un non-voyant que pour un handicapé physique comme les personnes en fauteuil roulant.

C’est pourquoi le débat actuelle est porté sur faut-il scolariser les élèves non voyant dans des établissements spécialisées dans leur handicap ou faut-il les scolariser avec les autres élèves dans des écoles d’intégration ou des écoles tout à fait « classiques » ?

Nous allons voire, dans un premier temps, les politiques actuellement appliquées en France sur le handicap puis comparer avec celles de l’Allemagne. Et dans un second temps, nous allons expliquer cette situation par une recherche historique.

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