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Educateur spécialisé

L'éducateur spécialisé est un travailleur social qui participe à l'éducation d'enfants et d'adolescents dits inadaptés. Il soutient aussi des adultes présentant des déficiences physiques et/ou psychiques pour les aider à retrouver de l'autonomie.

Délinquance et quartier

Délinquance et quartier Investis dans l'exploration locale de la question « délinquance et quartier » sur F., nous avons rencontré quelques difficultés de part la nature sensible du sujet. En effet, il nous a tout d'abord été compliqué d'obtenir des entretiens avec l'ensemble des acteurs car nous avons été confrontés à des réticences. Par la suite, les informations recueillies se sont montrées parfois contradictoires, ce qui a induit une certaine confusion ne nous permettant pas la construction d'une vision éclairée et cohérente de la problématique étudiée.
Catégorie: Travaux U.F. Educateur spécialisé
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Documents associés

DPP : Élaboration d’une démarche d’accueil
Dans cet espace dispersé et hétérogène, je ne savais quelle place j'allais prendre, laquelle on allait me laisser et quelle posture j'allais adopter. J'ai eu du mal au départ, à comprendre le sens pour moi à être là, puisque je n'identifiais pas clairement la fonction de l'éducateur en ce lieu. Pour donner du sens à mon travail et réaliser les missions qui me revenaient j'ai alors du élaborer une démarche professionnelle et éthique d'accueil, autour de ces questions: Qu'est-ce qu'accueillir et qu'est-ce qui fait de moi une professionnelle effectivement « accueillante »? Pourquoi est-ce important, sinon nécessaire, d’accueillir la personne que j’entends accompagner? En quoi cela permet-il de créer un terrain propice à la relation éducative?
Comme si, ayant appris à écouter, j’entendais - ERE

J’ai choisi de réaliser cette étude sur ma relation éducative avec Lucien un résidant de 40 ans. En effet, au début de mon stage, je pensais l’effectuer auprès d’un autre résidant plus ouvert et avec qui la communication était très facile. Puis, j’ai réalisé qu’à outils de communication plus primaires, à première vue,  les discussions avec Lucien traitaient sur des sujets plus vastes. Effectivement, j’ai trouvé très riche d’exposer cette communication insoupçonnée.

Aussi, j’ai partagé des faits très pertinents pour une analyse avec Lucien. Enfin, un des temps où je suis intervenue auprès de Lucien, a fait l’objet d’une réflexion collective en réunion de coordination générale. Suite à cette réflexion, j’ai donc pensé que ce fait était un des moments clefs de ce stage puisqu’il était composé de nombreux enjeux. Ainsi, j’ai donc choisi de retracer ma relation éducative avec Lucien.

Note d'observation à la PJJ
Selon Monsieur Y, son ex-compagne a en effet été hospitalisée suite à une violente dispute en présence de l’enfant, hospitalisation faite à la demande des services de police. A sa sortie d’hôpital, Madame Y est revenue au domicile. Elle est ensuite repartie de son plein grès. Monsieur Y confirme ses problématiques toxicomaniaques et sa consommation d’héroïne. Il dit, aujourd’hui, avoir stoppé toute prise de drogue, sans avoir eu recours à un suivi ou à un traitement. Il confirme par ailleurs le suivi de Madame X en addictologie.
Le concept d’évaluation : une démarche en quête de sens.

Le concept d’évaluation : une démarche en quête de sens. « L’évaluation est une démarche opérationnelle : elle aboutit à un projet d’intervention, c’est un outil pour mieux travailler. » Charles de Robertis Evaluer signifie « porter un jugement sur quelque chose par référence à sa valeur supposée ou réelle. » La définition du Conseil scientifique de l’évaluation permet de mieux cerner cette démarche dans le travail social : l’évaluation serait « une activité de rassemblement, d’analyse et d’interprétation de l’information concernant la mise en œuvre et l’impact des mesures visant à agir sur une situation sociale ainsi que la préparation de mesures nouvelles». Pour Jacques Ladsous , ce serait « une estimation de la valeur, du nombre et de l’importance ou de la grandeur des choses. ». Elle repose sur des procédures de quantification de type approximatif qui s’appliquent à des phénomènes difficiles à cerner. En outre, l’évaluation n’est ni une science ni une procédure standardisée ; il s’agit d’une démarche qui est toujours en devenir, qui se construit en même temps que s’élaborent les outils qu’elle utilise, suivant des procédures programmées permettant in fine d’apprécier l’efficacité d’une action. La démarche évaluative se caractérise par des temps d’intervention spécifiques, tant au niveau global (ex-ante, concomitante, ex-post, …) qu’individuel (évaluation dynamique, clinique, étiologique, …). Elle cherche à identifier, mesurer et confronter. Alain Dumez dit d’ailleurs que cela «situe curieusement [l’évaluation] comme une vérification pertinente des objectifs construits et toujours à reconstruire». Elle prend différentes formes (grilles d’évaluation) et utilise une méthode spécifique à chaque objet étudié (méthodes « PASS », « DELPHI », « FAVARD » pour n’en citer que quelque unes). Evaluer, c’est donc mesurer. La question de la « mesure » est posée : qui et quoi ? Cherche-t-on du quantitatif ou du qualitatif ? Dans les années 70, on s’interrogeait de savoir si la nature même du travail social (schématiquement représentée par bien être et affectif) était évaluable. En 1986, le G.R.E.P mentionnait déjà la dualité de la question de l’évaluation en l’évoquant comme technique miraculeuse parée de toutes les vertus ou au contraire une volonté publique de tout contrôler totalitairement que l’on aurait chargé de tous les maux. Il préconisait face à ce dilemme d’éclaircir sa signification sur un plan épistémologique. Au milieu des années 80, le législateur à ainsi introduit l’évaluation de l’action sociale dans les textes par le biais de la loi particulière de 1986 . Cette loi a été parmi les premiers textes législatifs à introduire la notion et l’exigence de l’évaluation en travail social. L’actuelle loi du 30 juin 1975 présente d’évidentes faiblesses en matière d’évaluation de la qualité. Sa refondation devrait maintenant « obliger » les institutions à généraliser les démarches évaluatives grâce à l’établissement d’un référentiel de bonnes pratiques et émet la proposition d’obligation d’évaluation de la Qualité des prestations dispensées comme condition à la continuité de la labélisation des établissements. « Une démarche évaluative doit pouvoir répondre à deux niveaux : elle doit d’une part permettre de voir si les moyens mis en œuvre servent bien les objectifs que l’on s’est donné. Elle doit aussi apporter des éléments qui permettent d’apprécier si l’objet est pertinent au regard de la finalité. » nous dit encore Alain Dumez. N’ayant pas acquis suffisamment de légitimité scientifique face aux méthodes qu’elle emploie, l’évaluation est d’abord apparue comme un élément stratégique dans l’appréciation des interventions publiques, le bilan financier d’une action sociale constituant le mode essentiel de reconnaissance de l’intervention sociale. On essaie ainsi de mesurer dans quelles conditions une politique est une contribution au changement social, avec quel coût et avec quelles marges. Le financement du social étant pris en charge dans une large mesure par la collectivité, l’évaluation apparaît alors de plus en plus, sinon comme une exigence morale, du moins comme la contrepartie d’une meilleure utilisation des moyens qui sont consentis par les pouvoirs publiques locaux. Les caractéristiques du commanditaire sont donc devenues une des composantes du processus d’évaluation, de sorte que toute démarche d’évaluation est d’abord fonction de la commande, des outils méthodologiques qu’elle emploie et de la pédagogie qui les accompagne. A ce stade, elle allie intérêts publiques et intérêts institutionnels. La mise en œuvre d’une action d’évaluation participe également à la reformulation de la légitimité de l’intervention sociale : elle interroge les pratiques sociales des acteurs et les logiques des institutions. Face aux enjeux émergeants (en terme de qualité) des prestations tant aux niveaux législatif que concurrentiel, les associations devront se préparer à répondre à ces « nouveaux besoins » et à s’interroger sur leurs performances sociales. Pour le sociologue Maurice Tachon , chacun doit aujourd’hui s’accorder sur l’importance et la nécessité d’une évaluation. Cependant, elle pose depuis près de trente ans autant la question de la place du travailleur social que celle de l’usager.

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