LeSocial Emploi Prepa Doc Formateque

Educateur spécialisé

L'éducateur spécialisé est un travailleur social qui participe à l'éducation d'enfants et d'adolescents dits inadaptés. Il soutient aussi des adultes présentant des déficiences physiques et/ou psychiques pour les aider à retrouver de l'autonomie.

Analyse de situation dans une Maison d'enfants

Analyse de situation dans une Maison d'enfants Je reste seule sur le groupe avec Océane et Amélie. Nous convenons toutes les trois de faire une activité « danse ». Les filles se montrent très enthousiastes. Je leur propose de faire le « jeu de la statue », qui consiste à occuper l’espace en dansant librement puis à s’immobiliser lorsque la musique s’arrête. Les filles prennent beaucoup de plaisir, elles sont dans le jeu. Nous partageons un moment très agréable. Une vingtaine de minutes plus tard, observant qu’Amélie est un peu fatiguée, je leur propose un temps « relaxation ».

La réalisation de ce dossier m’a permis, grâce à l’éclairage théorique, d’accéder à une meilleure connaissance de ce qu’est la carence affective et de ce qu’elle induit. Cela m’a véritablement permis de mieux comprendre, dans l’après-coup, ce qui a pu se jouer pour Océane. En effet, je me suis rendue compte que je n’avais pas mesuré tout ce que cette situation avait pu éveiller chez elle et l’ampleur de sa souffrance.
Catégorie: Rapport de stage Educateur spécialisé
Type de fichier: application/pdf
Historique du document: 0
Licence

Chacun des éléments constituant le site SocioDoc.fr sont protégés par le droit d'auteur. Il est donc strictement interdit d'utiliser, reproduire ou représenter même partiellement, modifier, adapter, traduire, ou distribuer l'un quelconque des éléments.

En cochant la case ci-dessous, j'accepte les conditions générales d'utilisation de SocioDoc.fr.

Accepter le terme et la condition

Documents associés

Rapport de stage au sein d’une Maison d’Accueil Spécialisée
La communication non verbale et ses limites dans la compréhension
Certes, la communication ne peut pas toujours être idéale, il n’y a pas de réponses toutes faîtes pour une communication de qualité, c’est en fait un équilibre à créer, en un instant donné, avec une personne donné et la personne que nous sommes. Aujourd’hui, je me rends compte que dans l’accompagnement éducatif, peu importe la manière de communiquer, il faut adapter notre communication dans la temporalité pour plus d’efficacité, rechercher un équilibre dans la relation afin de créer un lien de confiance et se questionner constamment sur sa pratique professionnelle afin d’ajuster celle-ci. Comme le dit Carl Rogers « tout être est une île, au sens le plus réel du mot, et il ne peut construire un pont pour communiquer avec d’autres îles que s’il est prêt à être lui-même et s’il lui est permis de l’être »

En tant que stagiaire, j’ai trouvé que les activités proposées dans l’institution et le cadre déjà mis en place ne laissaient pas de possibilités de changements. Normalement, l’activité ne se fait pas à deux voix, en sortant du cadre habituel de l’activité nous avons provoqué chez Sarah une réaction étonnante. En imaginant que ma voix lui ai rappelé une voix familière, Sarah était peut-être dans du transfert. Cela signifie que les sentiments, les pulsions et les désirs qui apparaissent dans un moment présent et par rapport à une personne déterminée, ne peuvent être expliqués d’après les aspects réels de cette relation mais, en revanche en les référant au passé. Sarah est dans un mode de communication non verbal, il est difficile de pouvoir échanger avec elle sur ce qu’elle ressent vraiment et la difficulté majeure est d’interpréter trop vite. La communication non verbale se définit par le fait d’envoyer et de recevoir des messages sans passer par la parole, elle est basée sur la compréhension des signes non exprimés verbalement (gestes, mimiques, vocalises, expressions du visage, postures….).
Note de stage découverte

RÉFLEXION Á PROPOS DE CETTE EXPÉRIENCE La période de l’adolescence est souvent un passage difficile à négocier dans la vie de chacun, mais sans doute encore plus chez ces jeunes filles aux “histoires” toutes plus lourdes les unes que les autres. Leurs difficultés étaient de plusieurs ordres : · Problèmes de la vie quotidienne et sociale. Par exemple, les lieux d’habitation pas toujours très stables, des rapports familiaux “pauvres” ou conflictuels, donnant lieu à des fuites vers des regroupements en bande, avec risque de basculement dans la petite délinquance, toxicomanie, alcoolisme... · Problèmes de qualification professionnelle, beaucoup d’entre elles n’en ont pas et leurs cursus scolaires souvent ne leur a pas laissé beaucoup de traces, si ce n’est sous formes d’ échecs. · Problèmes psychoaffectifs liés à leur histoire et à la manière dont elles l’ont vécue. Leurs parcours font que souvent, elles n’ont pour modes de fonctionnement, d’adresse que la violence verbale, et il est important que l’éducateur puisse se situer non pas dans une écoute de complaisance mais dans celle qui permet de comprendre au travers des mots quelque chose de leur histoire. Une écoute qui va mettre un peu de sens, en mettant un peu de distance avec les actes débordants. Le travail d’un éducateur dans ce genre de lieu, est aussi d’essayer de trouver un juste milieu, de reposer des limites qui auront pour but de “re-socialiser”, permettre à la jeune de mieux réguler ses attitudes, harmoniser ses relations aux autres, en lui montrant combien ses débordements pourraient lui être préjudiciables, et risqueraient de l’enfermer dans un système de rejet. Pour que l’accompagnement de l’éducateur dans ce genre d’endroit ne se fige pas dans une attitude qui ressemblerait plus à de “l’assistanat ” ou à des séances de gardiennage, il est important de se remettre en cause, l’éducateur mais aussi l’institution.

Stage de découverte
C’est au sein d’une maison d’enfants à caractère social que j’ai effectué mon stage de découverte de troisième année, et plus particulièrement avec le groupe des grands et grandes (entre 15 et 19 ans). La structure d’accueil et son histoire. Cette association née de la résistance en 1943, notamment par Edmond de Rothschild, pour protéger les enfants juifs de la déportation. A partir de là, un travail de liens permanents avec les enfants sauvés a commencé. Il a fallu trouver rapidement des familles d’accueils et des moyens pour les payer. Quand la Shoah s’est arrêtée, il a fallu se retrouver. A ce moment, des centaines d’enfants étaient orphelins (leurs parents n’étant pas revenus des camps). Les résistants ayant promis aux parents de s’occuper de leurs enfants quoi qu’il arrive, l’association a créé 17 maisons d’enfants dans toute la France. Pourtant personne ne pensait avoir les qualités requises pour s’occuper de ces enfants, donc il a fallu former très rapidement des éducateurs, pour soutenir ces enfants et pour les guider vers l’âge adulte dans les meilleures conditions possible
Dossier partenariat et réseau : lutte contre l'exclusion
Pour définir ce public nous nous sommes appuyés sur les constats cités par les membres d’Alliance à savoir l’accroissement des jeunes sans solution d'insertion et sans ressource. Le nombre de jeunes de 16 à 25 ans accueillis dans les différents centres d'hébergements et de réinsertion augmente chaque année et les jeunes en errance sont de plus en plus nombreux sur le territoire. Cette population de jeunes dits “en errance” semble avoir été peu étudiée dans le département. De nombreux acteurs contactés nous ont interrogés sur cette appellation. Effectivement, la sémantique utilisée n’était pas claire ni pour nous ni pour les acteurs rencontrés sur le territoire. Pour notre équipe de stagiaire, un jeune en errance était un jeune à la rue et sans repères, pour certains professionnels “jeune en errance” signifie jeune sans attache, mais pas forcément sans logement, et pour d’autres cela signifie des jeunes en marginalisation extrême. Pour nous adapter aux différents interlocuteurs nous décidons ensuite de nommer notre public “jeunes en difficulté”. Notre recherche dans le cadre de ce stage nous a permis de repérer des éléments d'analyses plus précis concernant cette population et ainsi en déterminer une définition plus affinée. Cette population recouvre plusieurs réalités : jeunes en rupture familiale victimes de décohabitation, jeunes en échec de placement, jeunes en itinérance, jeunes sortis de l’ aide sociale à l'enfance (ASE) sans solution de relogement, mineurs isolés étrangers, jeunes sous-main de justice ou en sortie de mesures judiciaires… Au fil de notre étude, nous avons constaté que le dénominateur commun de ce public est la rupture sous diverses formes. C’est pourquoi nous décidons dorénavant d’utiliser le terme “jeune en rupture” lors de nos contacts avec les différents acteurs. Une fois cette définition plus affinée, nous allons poursuivre avec les termes de partenariat et réseau.

Connexion

Educateur spécialisé

Abonnement

Recherche