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Educateur spécialisé

L'éducateur spécialisé est un travailleur social qui participe à l'éducation d'enfants et d'adolescents dits inadaptés. Il soutient aussi des adultes présentant des déficiences physiques et/ou psychiques pour les aider à retrouver de l'autonomie.

Élaboration d'un diagnostic socio-éducatif dans un SESSAD

Élaboration d'un diagnostic socio-éducatif dans un SESSAD Cet écrit s'inscrit précisément dans le cadre des directives dictées par le référentiel professionnel du métier d'éducateur spécialisé : « [l'éducateur] utilise les activités comme support pour favoriser la médiation avec la personne, ou le groupe dont il cherche à développer la participation. Il évalue personnellement sa propre implication et travaille avec les autres membres de l'équipe sur les attitudes personnelles mises en jeux dans les situations professionnelles rencontrées. Il est toujours à même de rendre compte de l'évolution de la personne, du projet et de sa responsabilité éducative. » Il m'a permis d'établir des liens concrets entre la théorie et la pratique : évaluer ainsi ma capacité à mettre en œuvre le référentiel professionnel sur le terrain. La rédaction de ce travail m'a également aidé à introduire de la cohérence dans ma réflexion professionnelle ainsi qu'un certain niveau d'expertise dans l'accompagnement éducatif que je propose aux usagers.
Catégorie: Travaux U.F. Educateur spécialisé
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Documents associés

La Pédagogie Nouvelle de Freinet
Le terme Pédagogie signifie « l’art d’éduquer ». Dans l’antiquité, le pédagogue était un esclave qui accompagnait les enfants à l’école. Ainsi, faire preuve de pédagogie nécessite d’enseigner un savoir ou une expérience par des méthodes adaptées à un individu ou à un groupe d’individus. Nous nous intéresserons donc, à la pédagogie, et plus précisément, à celle de Freinet, c'est-à-dire la Pédagogie Nouvelle. Pour cela, nous étudierons l’origine de cette pédagogie, les techniques qu’elle aborde, puis, en quoi nous pouvons parler d’Education Nouvelle, et, enfin, nous ferons le lien avec notre pratique
Rapport de comportement
M. est une jeune fille agréable, timide mais pas réservée, elle a su s’intégrer facilement au groupe de jeune et n’a aucun problème pour communiquer avec les éducateurs. Je dirais même qu’elle a toujours beaucoup de questions à poser sur son organisation, ce qui peut parfois l’angoisser si tout ne se passe pas comme elle l’avait imaginé.
Quelle distance l’éducateur spécialisé doit-il et peut-il avoir dans l’écoute de la souffrance?
Je monte immédiatement dans la chambre de Clara. La porte est ouverte, je rentre. Clara, assise contre son lit, pleure à gros sanglots. Elle porte un pantalon léger, de style africain, et un débardeur. Elizabeth, une jeune du foyer dont Clara est très proche, est assise sur le lit. Clara m’explique que son passeport n’est plus dans son classeur. Elle pleure et parle en même temps, brasse des papiers, les prends, les jette à travers sa chambre. Celle-ci est en grand désordre : il y a des cartons et des valises éparpillés dans toute sa chambre, ainsi que des tas de vêtements ou d’autres affaires, car Clara prépare son déménagement qui aura lieu le lendemain.
Le concept d’évaluation : une démarche en quête de sens.

Le concept d’évaluation : une démarche en quête de sens. « L’évaluation est une démarche opérationnelle : elle aboutit à un projet d’intervention, c’est un outil pour mieux travailler. » Charles de Robertis Evaluer signifie « porter un jugement sur quelque chose par référence à sa valeur supposée ou réelle. » La définition du Conseil scientifique de l’évaluation permet de mieux cerner cette démarche dans le travail social : l’évaluation serait « une activité de rassemblement, d’analyse et d’interprétation de l’information concernant la mise en œuvre et l’impact des mesures visant à agir sur une situation sociale ainsi que la préparation de mesures nouvelles». Pour Jacques Ladsous , ce serait « une estimation de la valeur, du nombre et de l’importance ou de la grandeur des choses. ». Elle repose sur des procédures de quantification de type approximatif qui s’appliquent à des phénomènes difficiles à cerner. En outre, l’évaluation n’est ni une science ni une procédure standardisée ; il s’agit d’une démarche qui est toujours en devenir, qui se construit en même temps que s’élaborent les outils qu’elle utilise, suivant des procédures programmées permettant in fine d’apprécier l’efficacité d’une action. La démarche évaluative se caractérise par des temps d’intervention spécifiques, tant au niveau global (ex-ante, concomitante, ex-post, …) qu’individuel (évaluation dynamique, clinique, étiologique, …). Elle cherche à identifier, mesurer et confronter. Alain Dumez dit d’ailleurs que cela «situe curieusement [l’évaluation] comme une vérification pertinente des objectifs construits et toujours à reconstruire». Elle prend différentes formes (grilles d’évaluation) et utilise une méthode spécifique à chaque objet étudié (méthodes « PASS », « DELPHI », « FAVARD » pour n’en citer que quelque unes). Evaluer, c’est donc mesurer. La question de la « mesure » est posée : qui et quoi ? Cherche-t-on du quantitatif ou du qualitatif ? Dans les années 70, on s’interrogeait de savoir si la nature même du travail social (schématiquement représentée par bien être et affectif) était évaluable. En 1986, le G.R.E.P mentionnait déjà la dualité de la question de l’évaluation en l’évoquant comme technique miraculeuse parée de toutes les vertus ou au contraire une volonté publique de tout contrôler totalitairement que l’on aurait chargé de tous les maux. Il préconisait face à ce dilemme d’éclaircir sa signification sur un plan épistémologique. Au milieu des années 80, le législateur à ainsi introduit l’évaluation de l’action sociale dans les textes par le biais de la loi particulière de 1986 . Cette loi a été parmi les premiers textes législatifs à introduire la notion et l’exigence de l’évaluation en travail social. L’actuelle loi du 30 juin 1975 présente d’évidentes faiblesses en matière d’évaluation de la qualité. Sa refondation devrait maintenant « obliger » les institutions à généraliser les démarches évaluatives grâce à l’établissement d’un référentiel de bonnes pratiques et émet la proposition d’obligation d’évaluation de la Qualité des prestations dispensées comme condition à la continuité de la labélisation des établissements. « Une démarche évaluative doit pouvoir répondre à deux niveaux : elle doit d’une part permettre de voir si les moyens mis en œuvre servent bien les objectifs que l’on s’est donné. Elle doit aussi apporter des éléments qui permettent d’apprécier si l’objet est pertinent au regard de la finalité. » nous dit encore Alain Dumez. N’ayant pas acquis suffisamment de légitimité scientifique face aux méthodes qu’elle emploie, l’évaluation est d’abord apparue comme un élément stratégique dans l’appréciation des interventions publiques, le bilan financier d’une action sociale constituant le mode essentiel de reconnaissance de l’intervention sociale. On essaie ainsi de mesurer dans quelles conditions une politique est une contribution au changement social, avec quel coût et avec quelles marges. Le financement du social étant pris en charge dans une large mesure par la collectivité, l’évaluation apparaît alors de plus en plus, sinon comme une exigence morale, du moins comme la contrepartie d’une meilleure utilisation des moyens qui sont consentis par les pouvoirs publiques locaux. Les caractéristiques du commanditaire sont donc devenues une des composantes du processus d’évaluation, de sorte que toute démarche d’évaluation est d’abord fonction de la commande, des outils méthodologiques qu’elle emploie et de la pédagogie qui les accompagne. A ce stade, elle allie intérêts publiques et intérêts institutionnels. La mise en œuvre d’une action d’évaluation participe également à la reformulation de la légitimité de l’intervention sociale : elle interroge les pratiques sociales des acteurs et les logiques des institutions. Face aux enjeux émergeants (en terme de qualité) des prestations tant aux niveaux législatif que concurrentiel, les associations devront se préparer à répondre à ces « nouveaux besoins » et à s’interroger sur leurs performances sociales. Pour le sociologue Maurice Tachon , chacun doit aujourd’hui s’accorder sur l’importance et la nécessité d’une évaluation. Cependant, elle pose depuis près de trente ans autant la question de la place du travailleur social que celle de l’usager.

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