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Educateur spécialisé

L'éducateur spécialisé est un travailleur social qui participe à l'éducation d'enfants et d'adolescents dits inadaptés. Il soutient aussi des adultes présentant des déficiences physiques et/ou psychiques pour les aider à retrouver de l'autonomie.

Le temps informel

Le temps informel

Que font les enfants quand rien n’est marqué dans leur emploi du temps ? Quel peut être le travail de l’éducateur durant ces temps que nous appellerons temps informels ? Etant en stage avec des enfants psychotiques, nous avaons ressenti le besoin de nous interroger sur ce sujet. En effet, bien qu’étant conscient de l’importance de ces temps dans notre pratique, c’est lors de nos stages auprès d’enfants psychotiques que nous avons pris la mesure de ce qui s’y jouait. Pour notre travail nous avons fait la distinction entre : - temps hors activité (temps du quotidien) - temps où rien n’est prévu (un temps pour le désir

C’est avec les enfants psychotiques que ce temps est le plus difficile à appréhender, en raison de toutes les composantes psychiques que nous avons évoqué plus haut. Pourtant ce temps n’en est que plus important car il touche au nœud de la problématique psychotique. C’est pourquoi dans notre travail au quotidien, nous nous appliquerons à donner à ces temps toute l’attention qu’ils requièrent

Catégorie: Travaux U.F. Educateur spécialisé
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Documents associés

Travail sur la notion d'Activité
Je travaille dans un centre de soins pour jeunes toxicomanes depuis cinq ans et je mène à nouveau depuis quelques temps l’activité « randonnée », chaque mercredi, avec un petit groupe de résidents. Ce que je tiens à mettre en avant, c’est d’abord le dépaysement, quitter la structure pour rejoindre un site « exceptionnel », dont la Lozère regorge. Ensuite, nous entamons un parcours à pieds, qui demande le plus souvent un gros effort, pour parvenir sur une corniche, gravir un petit sommet de moyenne montagne, mais permet de jouir d’une vue incomparable, d’observer des vautours, des paysages pittoresques. Ainsi, autour d’un engagement physique, j’essaye de mettre au travail la relation avec les jeunes, pour les aborder autrement, dans un espace qui, même s’il est toujours « institutionnel », est autre, dans lequel je n’ai pas la même place.
La parole face à la violence
Pour définir le terme violence j’ai retenu les définitions de J. BERGERET et H. GARAT parce qu’elles ont été révélatrices pour moi. Auparavant, je prenais la violence comme souvent gratuite, en réponse à une provocation ou pour se confronter à l’autre. Aujourd’hui je me rends compte qu’elle a un sens, une symbolique, peut être en lien avec une souffrance, une difficulté d’expression verbale… C’est pourquoi je pense que la violence verbale et physique des jeunes en Mecs est une force de vie qui s’exprime en réponse au cadre que l’éducateur tente de mettre en place et qui représente une menace pour le jeune. La parole est quand à elle, non seulement un moyen de communiquer, d’échanger, mais offre également la possibilité d’exprimer et de verbaliser des ressentis, des pensées, d’expliquer des comportements. Ce qui lui donne sa valeur, c’est le sens qu’on lui donne, elle permet aux jeunes d’accéder à la symbolisation de leurs actes. Il est important que les jeunes puissent mentaliser leurs actes (violences physiques et verbales), pour réfléchir, s’interroger intérieurement, tenter de comprendre la cause de leur mal être et les conséquences de leurs comportements. La place de l’adulte est importante. L’éducateur doit instaurer des espaces de communication afin que les jeunes puissent exprimer leurs maux par des mots et surtout leurs permettre de donner du sens. Ce n’est que par le sens qu’on lui donne, que la parole a une valeur essentielle de contrôle des pulsions, de la violence, permettant ainsi l’accès à la socialisation.
Dossier partenariat et réseau à l'ASE
À mon arrivée à l’ASE, l’équipe m’a expliqué comment accéder aux dossiers des usagers. Pour chaque dossier existe une « fiche partenaire » où figurent les parents. Intriguée par ce statut donné aux parents, dans le cadre de la protection de l’enfance, et l’utilisation du mot « partenaire » par l’équipe pour désigner tous les acteurs travaillant autour de l’enfant, je sens un décalage dans la nature de ces deux partenariats. Ce dossier est l’occasion non pas de donner une définition unique du partenariat mais tenter de savoir ce qu’est le travail en partenariat en construisant un projet utilisant ce moyen. Dans une première partie, je m’attacherai à conceptualiser mon lieu de stage, à savoir l’Aide Sociale à l’Enfance, tout en présentant les partenaires, le territoire et le public. La seconde partie présentera un projet que j’ai pensé autour d’une famille portugaise. Le thème central de ce projet est l’interprétariat. Ce projet n’a pu voir le jour. La troisième partie sera consacrée à l’évaluation de mon projet au regard de ma démarche et de ce que ce projet aurait pu apporter aux acteurs et aux usagers.
Les outils de la loi du 2 janvier 2002 du Code de l’Action Sociale et des Familles

Aujourd’hui, pour réaliser ce dossier, ce qu’il m’a paru intéressant à voir de plus près se situe dans le contexte de la loi du 2 janvier 2002 rénovant l’action sociale et médico-sociale du Code de l’Action Sociale et des Familles. Plus précisément, les difficultés d’application de tous les outils de travail qui vont avec cette loi. Ils sont à retravailler ou à créer pour certains. Mon stage se déroulant en CHRS, les missions de l’association et son équipe pluridisciplinaire en sont touchés de plein fouet. Les salariés de l’association se sont distribués les tâches pour prendre en charge les différents travaux. La loi du 2 janvier 2002 définit un certain nombre de principes et de droits dus à chacun tels que : « Dynamiser l’insertion sociale et professionnelle des usagers accueillis dans les structures d’accueil, d’hébergement, d’insertion en créant une réflexion sur les outils de la loi : livret d’accueil, règlement de fonctionnement, contrat de séjour et conseil de vie sociale ». Cependant le droit des usagers n’est pas une question récente, il est traité depuis de nombreuses années et cette loi est venue renforcer les convictions que peuvent avoir les travailleurs sociaux. Toutefois la loi date de 2002 et maintenant en 2008, les structures commencent tout juste à se mettre au travail voire seulement à y réfléchir pour les moins rapides. Cela démontre bien la difficulté que rencontre la majorité des lieux d’accueil à prendre du temps pour se mettre à jour. Cela concerne chaque travailleur social dans sa pratique de tous les jours, il est donc important de pouvoir le faire dans les bonnes conditions. Il ne reste qu’à trouver le temps le temps de se pencher dessus et à prendre conscience qu’il faut modifier sa pratique en quelques points.

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