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Educateur spécialisé

L'éducateur spécialisé est un travailleur social qui participe à l'éducation d'enfants et d'adolescents dits inadaptés. Il soutient aussi des adultes présentant des déficiences physiques et/ou psychiques pour les aider à retrouver de l'autonomie.

Introduction à la psychosociologie des organisations : François PETIT et Michel DUBOIS

Introduction à la psychosociologie des organisations : François PETIT et Michel DUBOIS

Avant d’aborder la synthèse de ce livre, je tiens à rappeler une définition de la psychosociologie. Selon François PETIT et Michel DUBOIS, l’objet de la psychosociologie est l’étude des phénomènes d’interaction sociale entre les individus, entre des individus et des groupes, et entre des groupes. La psychosociologie des organisations serait un ensemble de théories et de méthodes se proposant d’étudier l’interaction sociale dans le cadre spécifique et quotidien de l’organisation. Mon travail sera structuré en trois étapes. Dans un premier temps, j’effectuerai une brève présentation des auteurs et de leurs axes de travail. Ceci me permettra ensuite d’exposer une synthèse de l’ouvrage. En conclusion, je développerais une réflexion personnelle en démontrant l’intérêt de l’analyse des organisations dans la compréhension des pratiques éducatives sur mon lieu de stage.

A travers le livre « Introduction à la psychosociologie des organisations », François PETIT et Michel DUBOIS ont essayé d’apporter des éléments de compréhension du phénomène complexe constitué par l’organisation. Après s’être attachés à décrire les caractéristiques de l’organisation, les auteurs abordent ses corollaires en l’occurrence, les phénomènes de communication, les rôles du pouvoir et celui de la coopération. Dans une deuxième partie, les auteurs proposent une présentation synthétique et critique des pratiques psychosociologiques en organisation

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Documents associés

La mère suffisamment bonne - Donald W. Winnicott

Né en Angleterre, à Plymouth en 1896, Winnicott meurt à Londres en 1971. Il grandit dans un univers marqué par la présence des femmes. Sa mère, sa grand-mère, une nourrice et ses deux soeurs aînées jouèrent un rôle majeur dans son éducation. Il n’eut jamais d’enfant.

Après une formation médicale, il devient, en 1923, chef de service de l'hôpital d'enfants de « Paddington Green », à Londres, où il exercera pendant quarante ans.

Winnicott entreprit, la même année, en 1923, une longue analyse personnelle, qui dura 10 ans, avec James Strachey, le traducteur anglais de Freud.

D'après sa femme, Clare Winnicott, il aurait aimé faire une nouvelle période d'analyse avec Mélanie Klein. Mais Il la fit en fait avec Joan Rivière, qui était une élève et amie de Mélanie Klein, pendant 5 ans, de 1933 à 1938.

WINNICOTT fit ensuite des supervisions, de 1935 à 1941, avec Mélanie Klein.

En 1927 WINNICOTT devint membre de la « Société psychanalytique britannique » mais il ne rallia ni le groupe des kleiniens ni celui des freudiens orthodoxes réunis autour d'Anna Freud.

WINNICOTT rejoindra le « Middle Group », un « troisième groupe » caractérisé par son éclectisme et une démarche plus empirique que dogmatique, un groupe qui refusa de s'inféoder aux deux groupes opposés des Kleiniens et des Anna Freudiens.

Il occupe donc une place à part dans la psychanalyse infantile du fait de son originalité, de son non-conformisme et de sa position en marge des deux écoles britanniques d'Anna Freud et de Mélanie Klein.

Winnicott s’est toujours considéré comme un analyste freudien, il est resté fidèle aux grands concepts fondamentaux que sont l'inconscient, le transfert, le refoulement, l’OEdipe, mais il s’est éloigné de Freud sur d’autres points.

Stanley Milgram : Soumission à l’autorité,

En observant les ravages engendrés, durant la seconde guerre mondiale, par des millions d’hommes (en apparence comme tous les autres) et en observant surtout les justificatifs avancés par les inculpés lors des procès de crime contre l’humanité ou crime de guerre se résumant souvent à des mots très simples tels que « je n’ai fait qu’obéir aux ordres », Milgram a mené une réflexion sur cette soumission à l’autorité. En effet, comment des millions d’hommes ont-ils pu cautionner et participer au système nazi, système qui sans nul doute allait à l’encontre des idéaux et des principes moraux de bon nombre d’entre eux ?

Il fait aussi allusion aux massacres perpétués par l’armée américaine au Vietnam. Milgram a mené dans les années 60 des expériences visant à déterminer où finit la soumission à l’autorité et où commence la responsabilité de l’individu. Comment peut-on concilier les impératifs de l’autorité avec sa propre conscience ?

Déprivation et délinquance: Donald Wood Winnicott

Nous devons à Winnicott les notions de Vrai soi et de Faux soi. Le soi, noyau de l'individu, est de l'ordre du psychosomatique et exige l'association du corps et de la psyché. Lorsque surviennent des accidents dans le développement (empiétements, défaillances) ou lorsque la mère substitue ses besoins propres à ceux du nourrisson, le soi se différencie en un vrai soi intérieur et un faux soi extérieur. Le faux soi, dans le but de préserver le vrai soi (et dès lors la créativité), a une fonction de défense en élaborant un compromis avec l'environnement plus ou moins non facilitant. Cependant, dans les cas extrêmes, le faux soi est totalement clivé du vrai soi, de sorte que l'individu peut « faire semblant d'être réel » et construire une personnalité de façade, ou encore que le corps se dissocie de la psyché et que l'esprit, dans son aspect rationnel et logique, occupe la fonction de faux soi.

La relation éducative : un outil professionnel pour un projet humaniste : Philippe Gaberan

On assiste depuis quelques années à une véritable perte de sens du métier d’éducateur spécialisé. Les valeurs humanistes fondatrices de l’engagement initial ont été troquées pour la recherche de résultats, l’utile étant préféré à l’indispensable dans une logique de soumission. S’insurgeant contre cette dérive, Philippe GABERAN s’empare ici du thème de la nature de la relation éducative qui se veut avant tout humaine. Cinq histoires de vie servent de trame à cet ouvrage dont l’objet est de décrire ce qui fait l’essentiel du métier d’éducateur. Dès lors, au regard de chacune de ces histoires de vie, la famille, l’amour, l’argent et le travail deviennent comme autant de support à la relation éducative et comme autant de passage permettant à la personne de devenir actrice de ses choix.

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