LeSocial Emploi Prepa Doc Formateque

Educateur spécialisé

L'éducateur spécialisé est un travailleur social qui participe à l'éducation d'enfants et d'adolescents dits inadaptés. Il soutient aussi des adultes présentant des déficiences physiques et/ou psychiques pour les aider à retrouver de l'autonomie.

La relation d'aide en service social : Anne-Marie Bernard

La relation d'aide en service social : Anne-Marie Bernard

La relation d'aide en service social est un ouvrage collectif écrit par Anne-Marie Bernard, Josette Demmou, Véronica Gargan, Michèle Girardet, Geneviève Jolicoeur et Charlotte Périé, qui sont toutes assistantes de service social dans des services spécialisés. La plupart sont également formatrices et proposent des supervisions dans le cadre de l'association FARE2 à Toulouse. Ce livre a été publié pour la première fois en 2002 aux éditions Eres dans la collection Pratiques du champ social. La version étudiée ici est celle de 2010.

C'est donc un ouvrage contemporain qui s'intéresse à la relation d'aide considérée comme le cœur du métier d'assistant de service social en lien avec les évolutions récentes de ce métier (les auteurs parlent de «complexification du travail social» et du «renforcement des contraintes institutionnelles» p.9)). La relation d'aide qui y est développée tient compte de la personne mais aussi de son environnement social et familial avec l'idée sous-jacente de potentialités chez cette personne que l'on peut développer pour que sa qualité de vie s'améliore.

Cet ouvrage s'intéresse aux conditions nécessaires pour qu'une relation d'aide puisse se mettre en place mais aussi aux limites et aux contraintes de l'aide dans le travail social. Ces réflexions s'accompagnent de témoignages et d'exemples issus de la pratique qui permettent d'illustrer, de compléter ou de relativiser les apports théoriques. C'est ce qui fait, selon moi, l'intérêt majeur de ce livre qui encourage les assistants sociaux à ne pas se laisser réduire à un rôle d'exécutant, à garder leur sens critique et à être des forces de proposition. Dans La relation d'aide en service social, les auteurs commencent par présenter les référents théoriques sur lesquels ils s'appuient. En premier lieu, le case work, ou approche psychosociale, a servi de base aux assistants de service social en France dès les années 60 et continue à avoir de l'influence aujourd'hui. Cette approche, née aux États-Unis dans les années 1920, vise à renforcer le potentiel de réaction de l'individu afin qu'il soit mieux armé lors de nouvelles difficultés.

Le case work est une approche globale de la personne qui prend en compte les éléments internes et externes tout en insistant sur l'importance de la qualité relationnelle et la créativité du professionnel. La deuxième référence incontournable dans la relation d'aide est le psychologue américain Carl Rogers qui a développé l'approche centrée sur la personne. Pensée au départ pour la psychothérapie, sa théorie s'est ensuite diffusée aux autres métiers de la relation d'aide, et en particulier à celui d'assistant social. Pour Rogers, la relation d'aide nécessite des «attitudes authentiques»: disponibilité, accueil des émotions (les siennes et celles du «client»), cohérence interne, écoute empathique, authenticité, considération positive inconditionnelle.

Catégorie: Fiche de lecture Educateur spécialisé
Type de fichier: application/pdf
Historique du document: 0
Licence

Chacun des éléments constituant le site SocioDoc.fr sont protégés par le droit d'auteur. Il est donc strictement interdit d'utiliser, reproduire ou représenter même partiellement, modifier, adapter, traduire, ou distribuer l'un quelconque des éléments.

En cochant la case ci-dessous, j'accepte les conditions générales d'utilisation de SocioDoc.fr.

Accepter le terme et la condition

Documents associés

Le lien éducatif : contre-jour psychanalytique De Mireille CIFALI

J’ai choisi cet ouvrage car c’est celui qui se rapproche le plus de ma pratique par rapport à la bibliographie imposée. Mon choix c’est porté sur le titre qui me paraît éloquent. De plus avant de le choisir, j’ai lu la quatrième de couverture qui m’a interpellé car c’est un ouvrage qui s’adresse en priorité à ceux qui œuvrent sur le terrain des métiers de l’humain : enseignants, parents, éducateurs, soignants… On y voit aussi apparaître des mots essentiels tels que « transfert, dépendance, séduction… » qui permettent de répondre à certaines interrogations. Les préoccupations en lien avec mes pratiques s’inscrivent plutôt envers mon prochain stage à l’IME (Institut Médico-Educatif) avec les questionnements suivants : Comment peut on travailler avec quelqu’un qui nous séduit ou nous énerve ?

Vivre l’action éducative à domicile; Mille et un jours d’un éducateur de Francis ALFOLDI

Chaque récit a la même trame : le narrateur décrit la situation de la famille accompagné, le caractère et les comportements des personnes ainsi que l’état d’esprit dans lequel l’éducateur spécialisé se trouve, il précise à mesure ses objectifs et l’avancement de la mesure judiciaire. Pour chaque chapitre, l’auteur explique les choix qu’il effectue, il justifie ses actions et les réflexions qu’ils l’ont amené à se positionner ainsi. Pour chaque situation décrite, il met en évidence au moins un concept.

JEU ET REALITE Donald. W. Winnicott

J-B Pontalis, auteur du préface et co-traducteur, extrait de ce livre la question suivante : « Qu’est-ce qui nous fait nous sentir « vivants », au-delà de l’adaptation, toujours marquée de soumission, à notre environnement ? 1 ». Jeu et réalité est la réponse donnée par Winnicott. En effet, selon lui, le vrai don, la meilleure qualité d’un être humain c’est de pouvoir jouer. Il va essayer de nous le démontrer à partir d’un article qu’il a écrit en 1951 : « Objets transitionnels et phénomènes transitionnels 2 », dont il va développer plusieurs aspects comme le jeu ou la créativité. L’auteur ne s’intéresse pas ici au jeu avec des règles mais au jeu spontané, sans règles définies.

Les nouvelles délinquances des jeunes : Jean-Marie PETITCLERC

Depuis quelques années, la France connaît une véritable explosion de la délinquance juvénile, autant sur le plan quantitatif (délits de plus en plus nombreux) que qualitatif (actes de plus en plus graves). Entre 1996 et 2003, la délinquance des mineurs (atteinte volontaire à l'intégrité physique) a augmenté de 55%. Il paraît donc urgent d'agir, c'est-à-dire revisiter les modes d'intervention, car la prévention ne semble pas suffisante.

L'auteur divise son livre en quatre parties : l'évolution de la délinquance juvénile où il relate les chiffres de la délinquance; l'insuffisance des politiques actuelles de prévention où il évoque la hausse de la « délinquance de proximité » ainsi que la prévention spécialisée et ses limites; les dysfonctionnements des modes de prise en charge éducative, avec l'échec de la prévention et les trois lieux « de vie » de l'enfant : sa famille, l'école et la rue, la désimplication parentale,...; et il finit en apportant des réponses innovantes

Connexion

Educateur spécialisé

Abonnement

Recherche