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Educateur spécialisé

L'éducateur spécialisé est un travailleur social qui participe à l'éducation d'enfants et d'adolescents dits inadaptés. Il soutient aussi des adultes présentant des déficiences physiques et/ou psychiques pour les aider à retrouver de l'autonomie.

La pudeur et l'intimité en institution pour adulte ayant une déficience intellectuelle

La pudeur et l'intimité en institution pour adulte ayant une déficience intellectuelle En séjour adapté et en psychiatrie, la vie quotidienne est d’une grande importance et nous devons aider les personnes dans différents gestes de tous les jours, comme les aider à manger, les aider à leur toilettes, parfois les changer, les vêtir… Ces gestes sont importants au bien-être des personnes et ne doivent pas se résumer uniquement à des gestes techniques. Dès lors des interrogations sont venues à moi, dans cette gestion de la vie quotidienne. De plus parfois on observe des comportements qui nous posent question, qui peuvent aussi nous déranger. Je me suis beaucoup questionnée sur les notions de pudeur et d’intimité qu’engendraient les gestes du quotidien, mes périodes de travail étaient assez courtes en séjour adapté une quinzaine de jours et en service de psychiatrie un mois, alors comment en une période aussi courte établir une relation de confiance, un lien pour respecter au mieux l’intimité de la personne, ses habitudes, et le faite qu’il faut qu’ils me dévoilent leur corps.

Les notions de pudeur et d’intimité sont difficiles à définir, puisque qu’elles renvoient à des dimensions personnelles et sont différentes pour chacun. Comme on a pu le constater la pudeur et l’intimité se définissent par le psychisme de chacun mais aussi par les codes sociaux de la société dans laquelle nous vivons. Donc il n’existe pas une définition de la pudeur et de l’intimité mais des définitions, une définition pour chacun d’entre nous. Le personnel des institutions doit donc accepter que les notions de pudeur et d’intimité sont différentes pour tous et que notre seuil de tolérance par le fait n’est pas le même. Au départ mon travail devait porter uniquement sur les notions de pudeur et d’intimité chez la personne ayant une déficience intellectuelle en institution. Au fil de mon travail de recherche et de ma réflexion, je me suis aperçu que ces notions me toucheraient dans mon travail, quelque soit le public avec qui je serais amenée à travailler.
Catégorie: Travaux U.F. Educateur spécialisé
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Réseau et partenariat en hôpital de jour
Ce travail sur le partenariat et le réseau m’a beaucoup questionné, en effet, dans la pratique quotidienne de l’hôpital de jour, je n’ai pas repéré immédiatement le travail en réseau ou en partenariat. « Le partenariat peut se définir comme un rapport complémentaire et équitable entre deux parties différentes par leur nature, leur mission, leurs activités, leurs ressources et leur mode de fonctionnement. Dans ce rapport les deux parties ont des contributions mutuelles différentes mais jugées essentielles. Le partenariat est donc fondé sur un respect et une reconnaissance mutuelle des contributions et des parties impliquées dans un rapport d’interdépendance. De plus, le partenariat laisse place à des espaces de négociation, où les parties peuvent définir leur projet commun. » Le travail en réseau quand à lui, est caractérisé par la réciprocité des échanges entre les acteurs qui reconnaissent partager des valeurs communes afin de permettre une plus grande cohérence dans leur intervention relative aux mêmes usagers.
Travail sur la notion d'Activité
Je travaille dans un centre de soins pour jeunes toxicomanes depuis cinq ans et je mène à nouveau depuis quelques temps l’activité « randonnée », chaque mercredi, avec un petit groupe de résidents. Ce que je tiens à mettre en avant, c’est d’abord le dépaysement, quitter la structure pour rejoindre un site « exceptionnel », dont la Lozère regorge. Ensuite, nous entamons un parcours à pieds, qui demande le plus souvent un gros effort, pour parvenir sur une corniche, gravir un petit sommet de moyenne montagne, mais permet de jouir d’une vue incomparable, d’observer des vautours, des paysages pittoresques. Ainsi, autour d’un engagement physique, j’essaye de mettre au travail la relation avec les jeunes, pour les aborder autrement, dans un espace qui, même s’il est toujours « institutionnel », est autre, dans lequel je n’ai pas la même place.
Travail en partenariat et en réseau dans une MECS
J’ai effectué mon stage long (ou stage à responsabilité) dans une MECS accueillant des enfants de 8 à 14 ans en périphérie de Tarbes. Il m’a été proposé par l’équipe de monter un projet de groupe (autour d’une activité de médiation), projet que j’ai inscrit dans une dynamique partenariale qui est institutionnelle. En effet l’Institution s’inscrit dans un tissu social local depuis plusieurs années déjà, dans lequel elle définit une grande partie de son travail en partenariat et en réseau. Mon approche du projet a donc consisté à mobiliser ses partenaires dans un premier temps, puis à me servir de mon propre réseau dans un second temps. Après avoir présenté l’établissement, son territoire d’intervention et son travail en partenariat, je décrirai mon projet. Enfin, j’évaluerai sa mise en place et l’implication de l’Institution, des partenaires et de l’équipe dans celui-ci.
Conception et conduite de projet éducatif spécialisé
Etudiant en cours d’emploi, j’ai effectué mon stage d’une durée de huit semaines auprès de personnes en exil et en demande de protection auprès de l’Etat Français. Le lieu de formation sur site qui m’a accueillie est un établissement d’hébergement qui s’est vu naître avec une circulaire du 25 juillet 2015 . Celle-ci créée les Centres d’Accueil et d’Orientation (CAO), prévues pour désengorger la «jungle » de Calais et parer aux crises sanitaires. Ces centres sont des outils du plan interministériel et ont pour vocation d’accueillir les personnes volontaires en hébergement d’urgence et leurs d’offrir un accompagnement social et administratif approprié. Le centre d’accueil et d’orientation accueille vingt hommes, dix-neuf sont originaire du Soudan et un du Tchad. Parallèlement, le centre accueil une famille originaire d’Irak qui vient d’être admise au titre de réfugiés. Mon projet va reposer sur l’intégration des résidents sur le territoire dans lequel ils vivent en développant l’insertion des personnes. L’autre axe est de développer un partenariat avec des professeurs bénévoles pour répondre aux besoins des résidents Les résidents mettent en avant la nécessité de maîtriser la langue Française. Ce besoin est fondé pour eux dans la nécessité de s’insérer dans la société et de faciliter leurs démarches au quotidien, d’obtenir un titre de séjour et par conséquent obtenir un emploi et s’inscrire comme citoyen à part entière. Cet objectif répond à une recommandation de l’ANESM, « faciliter l’initiation à la langue française en invitant des professionnels (salariés ou bénévoles) formés au Français Langues Etrangères à proposer leurs services […] » .

L’Index international et dictionnaire de la réadaptation et de l’intégration sociale (IIDRIS) définit l’insertion sociale comme une « action visant à faire évoluer un individu isolé ou marginal vers une situation caractérisée par des échanges satisfaisants avec son environnement ; c’est également le résultat de cette action, qui s’évalue par la nature et la densité des échanges entre un individu et son environnement » . C’est aussi pour les résidents, le moyen de reconquérir une position sociale est ainsi passé d’une situation d’incertitude et passer outre les ruptures passées. MARTUCCELLI, nous rappel « … en cessant d’être des citoyens reconnus de leurs propre état, les exilés deviennent des citoyens de nulle part. Ils doivent dès lors faire face aux épreuves de la non- citoyenneté, ensemble d’expériences imposées, des difficultés, d’examens à passer afin de devenir à nouveau d’éventuels membres reconnus d’un ensemble social ». Les résidents sont isolés socialement et le nombre d’intervenants extérieur restreint ne facilite pas l’échange et la stimulation des échanges en Français. De ce fait les résidents échangent la plupart du temps en Arabe et leur intégration dans la société reste compromise. Le groupe de résidents constitue une micro culture, possédant ses croyances, ses normes, son langage, ses traditions dans une société en décalage avec leurs us et usages. Emile DURKHEIM , nous rappelle que la socialisation est un processus par lequel la personne va prendre place dans la société par lequel il se socialise. Par ce processus la personne apprend les normes et valeurs de la société qui l’entoure dans l’optique d’en devenir un citoyen.

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