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Educateur spécialisé

L'éducateur spécialisé est un travailleur social qui participe à l'éducation d'enfants et d'adolescents dits inadaptés. Il soutient aussi des adultes présentant des déficiences physiques et/ou psychiques pour les aider à retrouver de l'autonomie.

Rapport de stage dans un ITEP

Rapport de stage dans un ITEP Ce stage de 3 mois à l'ITEP l'Escale représente une expérience très enrichissante pour moi. Ma position de stagiaire m'a conféré un statut d'électron libre qui rendait plus facile mes observations sur l'établissement, les usagers et les professionnels. Travailler avec une population de jeunes présentant comme caractéristique d’ensemble des troubles psychologique est une course de fond. La routine n'existe pas, une porte qui claque remplace volontiers le difficile dialogue avec les éducateurs La parole, ou du moins, le rappel à l’ordre ne les arrête pas toujours, et il faut parfois du temps pour se faire respecter, afin de ne pas paraître comme un “ persécuteur ”, mais bel et bien comme quelqu’un qui est présent pour les accompagner dans leur désarroi et leur souffrance interne. Il faut alors souligner le travail des éducateurs, des psychologues, psychiatres qui jouent un rôle déterminant pour les amener, tout du moins, à un apaisement intérieur.
Catégorie: Rapport de stage Educateur spécialisé
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Documents associés

La parole accompagnatrice de l'action éducative
Au cours de mon expérience professionnelle, j’ai travaillé dans une MECS (Maison d’Enfants à Caractère Social) accueillant des garçons âgés de 13 à 19 ans, j’étais plus précisément sur le groupe des 13-15 ans. Ces jeunes avaient tous des problèmes familiaux allant de la difficulté familiale à la maltraitance physique et psychique. A travers cette expérience auprès d’adolescents, j’ai pu me rendre compte que la parole avait différentes fonctions et me permettait d’appuyer ma pratique éducative sur mes propos. De plus, lors de mon deuxième stage de découverte, j’ai travaillé dans un foyer occupationnel auprès d’adultes présentant une déficience mentale. Je me suis ici questionné sur les limites de la parole comme support à l’accompagnement éducatif que je pouvais avoir auprès de ces adultes. En effet, certaines fois leur compréhension était restreinte et l’échange n’était pas toujours évident.
La vie de ma mère, plus jamais je ferai de bêtises

C’est la Protection Judiciaire de la Jeunesse qui est à l’origine de ce type de structure. Au début, les CER s’appelaient : Les Unités d’Encadrement Educatif Renforcé (UEER), créées dans le cadre de la Loi du 14 novembre 1996 concernant « Le Pacte de relance pour la ville ». Ces nouvelles structures (expérimentales) ont pour fonction, la prise en charge des mineurs délinquants multirécidivistes, relative à l’Ordonnance du 2 février 1945. Elles se définissent comme étant « le chaînon manquant » entre le foyer d’hébergement « classique » et la prison.

Les risques et les atouts des médias dans la relation éducative
Durant mes deux années de formation, j’ai effectué deux stages dans des champs d’intervention bien différents. En effet, lors de mon premier stage, j’ai intégré une MAS (Maison d’Accueil Spécialisée) qui accueille des adultes en situation de handicap. Et pour ma dernière année de formation, j’ai souhaité, avec quelques appréhensions, travailler dans une MECS (Maison d’Enfant à caractère sociale), auprès de préadolescents de 11 à 15 ans. Ces adolescents ont tous une situation familiale particulière qui a nécessité l’intervention du juge des enfants. Dès mon arrivée, les éducateurs m’ont fait faire le tour du service. Dans le hall d’entrée, trois jeunes, un ordinateur et un jeu vidéo. Je m’arrête, me présente, mais en vain, les yeux des jeunes restent rivés sur l’écran. Je continue et m’avance dans une pièce. Là, j’aperçois trois autres adolescents devant la télévision qui ne tournent même pas la tête pour me dire bonjour. Un accueil que je n’oublierai pas ! Une question me traverse alors : comment vais-je entrer en communication et en relation avec ces adolescents ? Ces quatorze semaines de stage risquent d’être très longues si les jeunes restent constamment devant tous ses écrans.

« Où sont les éducateurs ? » sont les principaux mots que m’adresse Laurène, une jeune fille de 14 ans. Cette adolescente sort peu et est très autonome au niveau scolaire. Elle n’a pas d’activité de loisirs le mercredi. Elle aime aller au cinéma mais surtout regarder la télévision. Une seule question : comment faire avec tous ces écrans qui la captent si facilement ? Comment vais-je pouvoir créer une relation avec elle ? Durant plusieurs jours, j’ai tenté d’entamer des discussions avec elle autour de nombreux sujets comme le collège par exemple. Mais aucun sujet ne suscite un dialogue. Une après midi, je me retrouve seule avec Laurène. Les éducateurs étaient partis en accompagnement avec d’autres jeunes. Le temps s’arrête. Pas un mot. Elle va dans le salon et s’installe devant la télévision. Je décide de la rejoindre et lui demande ce qu’elle regarde. Sa réponse fut simple et brève « Un téléfilm, chut. Je regarde. ». Dans le silence le plus complet, je m’assoie sur le canapé, à ses cotés. Seuls des éclats de rire viennent rompre le silence. Une fois le film terminé, je lui demande quel a été son moment préféré. Elle me répond et me renvoie la question. Le silence fut ainsi rompu. C’est à partir de cet instant que la relation a commencé à s’établir. Dans ce cas, la télévision m’a mise, au premier abord, en grande difficulté face à cette jeune fille. Mais j’ai su m’en saisir comme support à la relation. Auparavant, je n’aurais pas imaginé que la télévision, un média, puisse être un outil éducatif.
Rapport de stage dans un Centre d’Accueil et d’Orientation (CAO)
Etudiant en cours d’emploi, j’ai effectué mon stage d’une durée de huit semaines auprès de personnes en exil et en demande de protection auprès de l’Etat Français. Le lieu de formation sur site qui m’a accueillie est un établissement d’hébergement qui s’est vu naître avec une circulaire du 25juiilet 2015 . Celle-ci créée les Centres d’Accueil et d’Orientation (CAO), prévues pour désengorger la «jungle » de Calais et parer aux crises sanitaires. Ces centres sont des outils du plan interministériel et ont pour vocation d’accueillir les personnes volontaires en hébergement d’urgence et leurs d’offrir un accompagnement social et administratif approprié. Le centre d’accueil et d’orientation accueille vingt hommes, dix-neuf sont originaire du Soudan et un du Tchad. Parallèlement, le centre accueil une famille originaire d’Irak qui vient d’être admise au titre de réfugiés.

1. Le CAO et ses particularités : Les CAO permettent à chaque personne présente à Calais et désirant rejoindre le Royaume-Uni, une mise à l’abri autre part que Calais, s’ils renoncent à rejoindre l’autre rive de la Manche. Le CAO où j’ai effectué mon stage est géré par une association qui œuvre hors de son territoire d’action (70kms). Son ouverture effective a eu lieu le 30 Octobre 2015 après sollicitation des services de l’Etat en date du 28 Octobre 2015. Le jour de l’ouverture le directeur de l’association s’est vu contacté pour la mise en fonctionnement du CAO alors que les futurs résidents se trouvaient dans le bus. Ces personnes n’ayant pas d’informations ou le choix de la commune d’accueil. Au sein du CAO, les personnes accompagnés bénéficient d’un accompagnement social et administratif, leurs accompagnements est temporaire ; « l’hébergement proposé doit être temporaire, les migrants n’ayant pas vocation à s’installer durablement dans ces centres de mise à l’abri […] ». Le CAO, doit fermer ses portes à la fin de la trêve hivernale (31 Mars 2016). Enfin le CAO, ne dispose pas de projet d’établissement et dans le cadre de l’hébergement d’urgence les résidents ne disposent pas de contrat de séjour ou de projet personnalisé .

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