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Educateur spécialisé

L'éducateur spécialisé est un travailleur social qui participe à l'éducation d'enfants et d'adolescents dits inadaptés. Il soutient aussi des adultes présentant des déficiences physiques et/ou psychiques pour les aider à retrouver de l'autonomie.

Dossier pratique professionnelle

Dossier pratique professionnelle Pour ce dossier de pratiques professionnelles j’ai choisi de m’appuyer sur la situation d’Enzo. Enzo est un petit garçon de 6 ans, placé à l’internat depuis le mois de Septembre 2008. Suite au décès de son mari, la mère rencontre des difficultés dans l’éducation de son fils. Ses problèmes de dépression et d’addictions ne la mettent pas en capacité d’assumer pleinement son fils. Le juge des enfants ordonne un placement direct. Aujourd’hui, Enzo voit sa maman chez lui deux fois par semaine de 11h30 à 16h30.

Un éducateur ne peut accompagner seul une prise en charge. La relation éducative a du sens quand elle est tournée vers une aide à la personne dans sa recherche de bien être et d’autonomie. Pour atteindre les objectifs du projet de la personne, il faut que cette relation soit cadrée, délimitée dans l’espace et le temps, et que les différents partenaires de la prise en charge (éducateurs, hiérarchie, travailleurs sociaux, le scolaire etc.) puissent s’impliquer et se mobiliser dans l’accompagnement afin d’envisager le placement institutionnel comme un simple passage.
Catégorie: Rapport de stage Educateur spécialisé
Type de fichier: application/pdf
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Documents associés

Rapport de stage et JEC dans une ULIS
J’ai effectué mon stage de seconde année au collège Y. C. dans le cadre du dispositif ULIS. Les Unités Localisées d’Inclusion Scolaire (U.L.I.S) sont des dispositifs collectifs de scolarisation des élèves handicapés au sein d’établissement du second degré régissant du Circulaire n° 2010-088 du 18 juin 2010. Elles proposent, en milieu ordinaire, des possibilités d’apprentissages souples et diversifiés. Ses élèves peuvent tirer, de ce fait, profit d’une scolarité adaptée à leur âge et leurs capacités, à la nature et à l’importance de leurs difficultés. L’ULIS est organisée de façon à accueillir les élèves, généralement de 11 ans à 16 ans, en petits effectifs, présentant des troubles importants des fonctions cognitives reconnus par la MDPH1. Je présenterai donc dans un premier temps une définition rapide du travail en équipe avant d’exposer le fonctionnement et l’organisation de l’équipe au quotidien en ULIS. Dans un second temps, je tenterai d’en dégager un certain dysfonctionnement en dégageant une problématique. Enfin je tenterai de me positionner en tant qu’éducateur spécialisé face à l’analyse de cette situation.

En tant qu’apprenant du métier d’éducateur spécialisé, j’ai pu remarquer que nous exerçons « un métier de parole ». En effet, j’ai observé, à travers mes différents stages, que nous communiquons beaucoup, que ce soit entre professionnel ou avec la personne accompagnée, et ce sous différentes formes. La communication est essentielle et omniprésente dans notre pratique professionnelle mais ne me semble pas simple à maitriser. Elle est en lien avec le type de relation que l’on entretient avec autrui : relation de confiance, d’entente, de divergence de points de vue entre membres d’une équipe, qui peut générer des désaccords. J’ai pu observer à travers mes différentes expériences que la communication à une place importante dans le bon fonctionnement d’une équipe et Roger MUCCHIELLI confirme ma pensée en nous expliquant qu’une « communication facile entre les personnes, sans discrimination et sans a priori » 11 favorise à la réussite d’un groupe. Elle permet à l’équipe d’échanger sur leur pratique professionnelle mais aussi de pouvoir transmettre des informations sur les personnes accompagnées. Je trouve la communication essentielle dans les métiers du social et je pense qu’il est important de pouvoir utiliser la communication orale mais aussi écrite. Elles sont toutes les deux complémentaires et nécessaires. La communication écrite permet à l’équipe de faire le lien, d’être au courant de ce qui se passe, de ce qui se décide lors des absences. C’est une manière d’informer, d’engager à la réflexion, de laisser des « traces » de la pratique et de permettre le « contrôle ». Alors que la communication orale, qu’elle soit formelle ou informelle, permet essentiellement de passer une information et de transmettre des dires et des non-dits.
Stage en IME dans une section pour autistes
La section a pour objectif de mettre en place une éducation structurée qui tient compte du fait que l’autisme est un trouble global du développement, caractérisé par des difficultés cognitives, des troubles socio-relationnels avec autrui, des déficits de la communication. L’environnement temporel, spatial et physique est très important. Il faut donc au quotidien leur offrir un cadre rassurant et sécurisant. Parallèlement à cela, certains enfants ont des temps dans les autres sections de l’IME afin de s’intégrer dans des activités comme le sport ou des ateliers diverses. Plusieurs activités éducatives et pédagogiques sont misent en place afin de travailler autour de la communication, de la socialisation (activité de groupe, sorties à extérieur...). A cela s’ajoute l’acquisition de l’autonomie par des activités sensorielles, cognitives, de la motricité avec la cuisine, la musique, l’équitation, la déchetterie.
Comment trouver la bonne distance dans la relation éducative auprès d’adultes handicapés mentaux.
J’ai travaillé en tant qu’éducatrice au foyer de D., un établissement accueillant des personnes adultes handicapées mentales. Certains résidants ont des modes de relation aux autres très particuliers. Ils sont probablement liés à leurs pathologies, à leurs difficultés d’être. Ainsi, David se parle à lui-même, il me parait intouchable. Il m’ignore comme si il n’avait pas conscience de mon existence. Jean lui, me fait peur et refuse tout contact avec moi. Si je l’approche, il s’éloigne en disant : « Ah ces femmes, ces femmes, cette Sandra. » Quant à Marie, elle me « colle » en permanence et me suit partout, me regardant avec béatitude. J’ai parfois la sensation d’être confrontée à un vide, de ne plus pouvoir penser face aux résidants. Je me sens alors impuissante, mal à l’aise. Il m’arrive également d’avoir de la difficulté à me sentir différenciée d’eux. Je suis alors envahie par la confusion. Dans ma pratique au foyer, je dois me positionner face aux résidants. Je me suis donc interrogée sur notre relation, qui est souvent sous le signe du trop ou du trop peu de contact, de lien.
DPP dans un centre pénitentiaire aux Philippines
J'ai fait le choix de partir aux Philippines pour mon stage de troisième année d'éducateur spécialisé. Partir oui, mais pourquoi ? Faire un stage à l’étranger, c’est l’occasion de questionner mes pratiques professionnelles, de confronter ma perception de l’action sociale dans un pays et une culture qui m’est étrangère. C’est, à titre personnel, la perspective de m’intégrer temporairement dans une société aux codes sociaux différents et éprouver mes aptitudes à m’adapter. C’est, d’une certaine façon, sortir de ma zone de confort pour aller vers l’inconnu. Parce que le contexte de la formation, si il amène à penser sa démarche éducative, n’implique pas de s’abstraire du monde de l’action. Bien au contraire, il invite à s’y immerger en même temps que s’en retirer. La situation de stagiaire à l’étranger accentue cette dynamique, de part cette circonstance atypique. Elle le sera d'autant plus que le terrain de stage que j'ai choisi sera l'enceinte d'une ferme pénitentiaire sur l'île de Palawan où vivent un petit nombre de familles de prisonniers. Elle le sera aussi par l'absence d'équipe professionnelle à mes côtés au quotidien avec pour seule confrontation d'idées mon camarade de classe et binôme dans cette aventure. Le challenge sera donc de pouvoir agir, à mon niveau, sur les vulnérabilités en retissant un lien entre l'ONG Alouette Foundation qui nous accueille et les familles de prisonnier ainsi que mettre en avant le quotidiens de leurs enfants et leurs perspectives de scolarisation. Choisir l'île de Palawan aux Philippines c'est, dans les représentations collectives, choisir l’exotisme, les paysages merveilleux. Choisir de s'y rendre pour une mission de stagiaire auprès d'une ONG œuvrant auprès des familles les plus précaires pour maintenir la scolarité des enfants c'est découvrir la face cachée du décor. Celle que le touriste ne veut pas voir lorsqu' descend de l'avion pour se rendre sur les plages de sable blanc et surtout (comme les guides le conseil) ne pas s'arrêter dans des villes comme Puerto Princesa (la capitale de Palawan) au risque de ternir le tableau du séjour en y découvrant la pauvreté qui y règne. Qui le lui reprocherait, moi-même n'était pas préparé à cette cruelle confrontation. Il tient alors à l'éducateur à ne pas se laisser submerger par les émotions mais à s'inscrire dans une démarche existante de solidarité structurelle dans le tissu partenariat local. L'association Alouette s'inscrit dans ce réseau et y occupe une place non négligeable. Pour resituer les conditions de vie aux Philippines quelques chiffres s'imposent. Les Philippines, pays constitué de 7107 îles, sont le deuxième plus grand archipel au monde. Actuellement il y a 99,13 millions d'habitants et le taux d'alphabétisation est de 93%. De fortes inégalités existent entre les individus, notamment entre la tranche de population ayant des revenus élevés et la tranche la plus pauvre. Le salaire moyen est de 230€ par mois.

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