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Educateur spécialisé

L'éducateur spécialisé est un travailleur social qui participe à l'éducation d'enfants et d'adolescents dits inadaptés. Il soutient aussi des adultes présentant des déficiences physiques et/ou psychiques pour les aider à retrouver de l'autonomie.

La désaffiliation et la revalorisation

La désaffiliation et la revalorisation

1:Sentiment de dévalorisation. Il est question ici du manque d'amour de soit par l'autre ou par soi-même (sur un plan narcissique). Or pour beaucoup ce sentiment d'être aimé est absent ou fragile. Il existe souvent un fort sentiment de rejet de la part d'une partie de la population d'origine occidentale qui est en contact avec les jeunes que je suis. Ce sentiment est souvent provoqué par la peur de la différence, une méconnaissance de l'autre et par le rejet d'une population accusée (à tort ou a raison mais ce n'est pas le sujet) d'être à l'origine d'incivilités et d'une petite délinquance en progression, délinquance à laquelle les gens sont hypersensibles (ne plus trouver sa voiture, son autoradio, de se faire insulter, agresse l'individu et son entourage). Ce rejet entraîne un sentiment de dévalorisation chez les jeunes qui se trouvent ainsi différents, mal aimés, rejetés (donc non valorisés) et contestés par l'autre. Non reconnu dans sa propre valeur par le regard de l'autre, il se sent haï et agressé par une partie de son entourage (au sens large de la société). Ce sentiment est souvent renforcé par des faits qui touchent le jeune au quotidien et qui renforce ce sentiment de rejet (difficulté d'entrer en boîte de nuit, regard agressif ou ressenti comme tels de la part de l'autre,....) De plus notre système scolaire est basé sur le résultat individuel et la sélection par élimination (tu n'as pas le niveau, donc tu ne peux pas faire tel ou tel métier même si techniquement tu es doué et motivé). Il est aussi difficile d'accéder à certaines activités sportives qui pourrait être un élément de valorisation personnelle ceci ne fait qu’aggraver la situation. Par conséquent, chez les jeunes qui sont à l'origine souvent très sensibles, en quête d'affectivité et d'identité, naît un sentiment non exprimé et parfois inconscient d'être mal aimé, rejeté, déchu d'une valeur dont LS première est dans le regard de l'autre. De plus, ces jeunes appartiennent à des familles issues d’une classe sociale très défavorisée. Pour les parents d’origine étrangère, l’immigration a été un acte de valorisation. Partir vers une terre idéalisée était une aventure, une conquête (un défi difficile à entreprendre). Chez les jeunes d’origine Orientale ces signes deviennent dépourvus d’une partie de leur sens. La famille (généralement restreinte) est souvent la cellule primordiale et son intérêt prime (ou semble primer) sur celui de l’individu. Par exemple, chez certaines familles, le jeune n’accepte pas que les ressources financières sont consacrées exclusivement à la communauté (exemple : construction de la maison au pays et pas de participation au transport scolaire), alors que le jeune adolescent aspire à des biens de consommation individuelle qu’il ne parvient pas à obtenir ni de façon autonome et licite ni par participation de la famille. L’absence de scolarité est présentée comme un manque à gagner pour la collectivité alors que le jeune voit son avenir professionnel défiler. Pourtant, les parents ne sont pas forcément égoïstes (en reprenant l’exemple ci-dessus la dite maison est destinée plus tard au jeune). L’avenir professionnel est aussi souvent une préoccupation des parents mais ils ne l’expriment pas ou très maladroitement. Lorsque celui-ci nécessite une installation du jeune sur une autre région (internat) les parents s’opposent à l’orientation par peur (d’être abandonné). La transmission familiale a une place importante dans la désaffiliation .

Catégorie: Rapport de stage Educateur spécialisé
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Journal d'étude clinique dans un ITEP
Afin de montrer la place du Service d'Accompagnement à la Vie Active au sein de la structure et le relais qui est fait entre les équipes, j'ai choisi de vous présenter la situation de Yannis. Selon moi, faire relais entre les équipes c'est transmettre les informations concernant la personne accueillie d'une équipe à une autre. Cela permet à la nouvelle équipe qui va suivre la personne de proposer un accompagnement en cohérence avec le travaille déjà commencé. Yannis est un jeune de 17 ans accueilli à l'ITEP depuis trois ans. Cette année, il est interne dans un pavillon qui accompagne principalement les garçons les plus âgés. Du fait de son absentéisme et de son désinvestissement sur la structure, les éducateurs ont décidé qu'il resterait chez lui durant un mois afin de faire des recherches de stage. Une fois cette période finie, le jeune revient à l'ITEP pensant réintégrer le pavillon d'internat. Cependant, une fois arrivé, le chef de service le croise et lui explique que dorénavant il ne serait plus suivis en internat mais au SAVA. L'éducatrice du SAVA arrivant sur la structure vers 10 heures rencontre le chef de service et le jeune en train de discuter. Le chef de service interpelle l'éducatrice et l'informe de la venue de Yannis au SAVA. Cette dernière n'étant pas non plus au courant décide de faire un premier entretien avec le jeune auquel j’assiste. Le jeune est très remonté contre la direction et nous dit ne pas se sentir concerné par les décisions qui sont prises pour lui. Nous décidons ensuite de contacter par téléphone les éducateurs de l'internat afin d'avoir davantage d'information sur la décision et la situation du jeune. Nous leur proposons de se rencontrer pour échanger sur la nouvelle prise en charge. Il a était assez difficile de trouver un temps commun du fait des différences d'horaires entre les éducateurs d'internat et l'éducatrice du SAVA. Nous avons pu fixer une date une semaine plus tard. Durant cette «réunion», nous avons pu échanger sur la situation du jeune et le travail déjà engagé avec lui sur son parcours scolaire et professionnel.
Rapport de stage en foyer occupationnel
J’ai effectué mon stage de première année au Foyer M D à B. C’est un foyer occupationnel qui accueille des adultes déficients intellectuels. J’ai pu observer l’équipe éducative au niveau des ateliers occupationnels et aussi au sein de l’internat. Je me suis dirigée dans le secteur médico-social car je n’avais pas eu l’occasion auparavant de me confronter au handicap. J’avais instauré certains liens privilégiés avec des personnes âgées handicapées dans la maison de retraite où je travaillais, donc mon attrait pour ce public n’en était que plus grand. Par ce choix, j’ai voulu voir mon positionnement par rapport à un tel public. Et je souhaitais aussi voir quel était le travail éducatif mis en place au sein de structures médico-sociales.
JEC : Le travail d'équipe dans une MECS
A travers ce dossier, le sens de mon questionnement se centrera à la fois sur l’importance du travail en équipe, mais aussi sur les difficultés, tensions et désaccords que cela entraîne. Dans cette introduction, je présenterai la structure dans laquelle j’ai effectué mon stage ainsi que les différents professionnels qui y interviennent. Dans un second temps, je rendrai compte de la situation que j’ai choisie pour mon journal d’étude clinique. Je ferai un historique de la situation en question (les fréquentes fugues de M.). Je décrirai également l’attitude insaisissable de M. et ce qu’elle génère comme positionnements au sein de l’équipe. Malgré les désaccords, avons-nous en tant que professionnels réussi à harmoniser nos pratiques ? Enfin, j’analyserai le rôle de l’équipe dans cette situation, je décrirai les enjeux du travail d’équipe soulevé par cette situation ainsi que les échanges entre les professionnels.
Rapport de stage et JEC dans une ULIS
J’ai effectué mon stage de seconde année au collège Y. C. dans le cadre du dispositif ULIS. Les Unités Localisées d’Inclusion Scolaire (U.L.I.S) sont des dispositifs collectifs de scolarisation des élèves handicapés au sein d’établissement du second degré régissant du Circulaire n° 2010-088 du 18 juin 2010. Elles proposent, en milieu ordinaire, des possibilités d’apprentissages souples et diversifiés. Ses élèves peuvent tirer, de ce fait, profit d’une scolarité adaptée à leur âge et leurs capacités, à la nature et à l’importance de leurs difficultés. L’ULIS est organisée de façon à accueillir les élèves, généralement de 11 ans à 16 ans, en petits effectifs, présentant des troubles importants des fonctions cognitives reconnus par la MDPH1. Je présenterai donc dans un premier temps une définition rapide du travail en équipe avant d’exposer le fonctionnement et l’organisation de l’équipe au quotidien en ULIS. Dans un second temps, je tenterai d’en dégager un certain dysfonctionnement en dégageant une problématique. Enfin je tenterai de me positionner en tant qu’éducateur spécialisé face à l’analyse de cette situation.

En tant qu’apprenant du métier d’éducateur spécialisé, j’ai pu remarquer que nous exerçons « un métier de parole ». En effet, j’ai observé, à travers mes différents stages, que nous communiquons beaucoup, que ce soit entre professionnel ou avec la personne accompagnée, et ce sous différentes formes. La communication est essentielle et omniprésente dans notre pratique professionnelle mais ne me semble pas simple à maitriser. Elle est en lien avec le type de relation que l’on entretient avec autrui : relation de confiance, d’entente, de divergence de points de vue entre membres d’une équipe, qui peut générer des désaccords. J’ai pu observer à travers mes différentes expériences que la communication à une place importante dans le bon fonctionnement d’une équipe et Roger MUCCHIELLI confirme ma pensée en nous expliquant qu’une « communication facile entre les personnes, sans discrimination et sans a priori » 11 favorise à la réussite d’un groupe. Elle permet à l’équipe d’échanger sur leur pratique professionnelle mais aussi de pouvoir transmettre des informations sur les personnes accompagnées. Je trouve la communication essentielle dans les métiers du social et je pense qu’il est important de pouvoir utiliser la communication orale mais aussi écrite. Elles sont toutes les deux complémentaires et nécessaires. La communication écrite permet à l’équipe de faire le lien, d’être au courant de ce qui se passe, de ce qui se décide lors des absences. C’est une manière d’informer, d’engager à la réflexion, de laisser des « traces » de la pratique et de permettre le « contrôle ». Alors que la communication orale, qu’elle soit formelle ou informelle, permet essentiellement de passer une information et de transmettre des dires et des non-dits.

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