LeSocial Emploi Prepa Doc Formateque

Conseiller en économie sociale et familiale

Le conseiller en économie sociale et familiale (CESF) a pour objectif d'aider les adultes à résoudre leurs problèmes de vie quotidienne. Individuelle et collective, son action passe par l'information, le conseil et la formation.

Quel impact l’incarcération a-t-elle sur la parentalité ?

Quel impact l’incarcération a-t-elle sur la parentalité ? La prison produit une rupture physique entre les personnes détenues et leurs proches mais elle doit s’attacher, dans le même temps, à les préserver d’une rupture affective. Le traitement de cette question des liens familiaux des détenus est, alors, forcément difficile à résoudre. La sociologie carcérale s’est très souvent focalisée sur les relations sociales dans l’institution pénitentiaire. Pourtant, considérant les effets de l’incarcération d’une personne sur son entourage, j’ai eu le désir d’en apprendre davantage sur cet impact familial.

En effet, la prison est trop souvent synonyme d’exclusion, de destruction des liens, de récidive etc. Ce travail de recherche est donc venu confirmer, en quelque sorte, mais tout en nuançant fortement mes représentations. Effectivement comme il a été démontré, à cause des conditions de détention, tout maintien des liens s’avère finalement problématique. De même que les conditions qui entourent la rencontre père-enfant ne sont pas sans avoir des effets sur le maintien des liens dans un sens comme dans l’autre (parloir…). Mais ce que je retiens davantage de ce travail, c’est cette démarche de déconstruction et de reconstruction des représentations.
Catégorie: Mémoire Conseiller en économie sociale et familiale
Type de fichier: application/pdf
Historique du document: 0
Licence

Chacun des éléments constituant le site SocioDoc.fr sont protégés par le droit d'auteur. Il est donc strictement interdit d'utiliser, reproduire ou représenter même partiellement, modifier, adapter, traduire, ou distribuer l'un quelconque des éléments.

En cochant la case ci-dessous, j'accepte les conditions générales d'utilisation de SocioDoc.fr.

Accepter le terme et la condition

Documents associés

Accès et maintien dans le logement autonome de personnes atteintes de troubles psychiques
« La maison est toujours plus qu’un logement, c’est une habitation et une complicité » . Par cette phrase, nous comprenons mieux la place essentielle que le logement représente dans la vie de chaque individu. Plus que jamais d’actualité, le logement est un repère pour les familles dans lequel elles souhaitent s’y sentir bien. « Avoir un toit » est leur préoccupation majeure et souvent, le logement représente le plus gros poste de dépense. Le droit au logement est un droit universel qui a été reconnu pour la première fois au niveau international dans la Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948. Dans cette déclaration, les Etats ont proclamé que : « Toute personne a droit à un niveau de vie suffisant pour assurer sa santé, son bien-être et ceux de sa famille, notamment pour l’alimentation, l’habillement, le logement, les soins médicaux…» (Article 25). C’est grâce à ce droit fondamental que la loi sur le Droit au logement opposable a vu le jour le 5mars 2007. De plus, l’Organisation Mondiale de la Santé précise dans la charte d’Ottawa de 1986, que pour être en bonne santé, un individu « doit pouvoir se loger, accéder à l’éducation, se nourrir convenablement… » Le logement est donc une notion nécessaire pour le bien être de l’individu.
L’accès au logement des SDF
Face aux difficultés que rencontrent les sans domicile fixe, je me suis interrogé : Comment une personne ayant peu de liens sociaux, peut-elle arriver à obtenir un travail et un logement ? Les Sans Domicile Fixe peuvent-ils avoir accès à un logement ? Le logement n’étant pas le seul critère d’insertion (emploi, ressource, …), comment une personne exclue peut y accéder ? Dans une « société normalisée », comment une personne S.D.F peut-elle s’intégrer ? Sensibilisée aux conditions de vie des sans domicile fixe, je me pose la question suivante pour aller plus loin dans ma réflexion : « Comment les personnes Sans Domicile Fixe peuvent-elles accéder à un logement autonome ? »
La famille et la femme face au cancer : Une gestion du quotidien difficile

Le cancer une réalité quotidienne tout autour de nous. Le 24 mars 2003, le Président de la République a présenté le Plan cancer 2003-2007, dont les propositions ont pour ambition de répondre aux besoins des patients, de leurs proches et des professionnels qui prennent en charge les personnes atteintes par cette maladie. Jean-François Mattei, en 2003, ministre de la Santé, de la Famille, et des Personnes Handicapées, avait justifié les trois objectifs du Plan cancer dont l’amélioration de la prévention et de la recherche et l’humanisation des soins par : "Le cancer, c’est d’abord une personne malade, c’est sa famille et ce sont ses proches, c’est une détresse physique, psychologique et sociale autour de laquelle le système de santé doit organiser la meilleure réponse possible ».

Comment une information personnalisée peut venir soutenir une politique de réinsertion professionnelle et sociale ?

Dans le cadre de ma formation de conseillère en économie social et familiale et de la réalisation de mes stages pratiques, j’ai convenu de poser mon regard sur le public des familles monoparentales, régulièrement rencontrées dans les institutions et structures. Ce public a suscité mon intérêt tout au long de ma formation car ces situations de monoparentalité sont de plus en plus visibles et sont le reflet d’une évolution de la famille. La définition la plus proche de mon point de vu s’orient e vers celle de l’Insee soit : « Une famille monoparentale comprend un parent isolé et un ou plusieurs enfants célibataires (n'ayant pas d'enfant)1»

On comptait 680 000 familles monoparentales en 1962, 1,5 million en 1999, pour arriver à environ 2 millions aujourd’hui. Soit une progression de plus de 50 % en une cinquantaine d’années. La première question que j’ai formulé est : « Quelles sont les réelles difficultés et les conséquences que doivent surmonter les familles monoparentales? »

La sensibilité des familles monoparentales à la pauvreté est d’autant plus forte que la situation de parent seul génère des surcoûts. Les dépenses liées au logement pèsent particulièrement lourd dans le budget des familles ainsi que les modes de garde (Herpin & Olier, 1998), et cela même si les transferts sociaux réduisent fortement la pauvreté économique de celles-ci.

Connexion

Conseiller en économie sociale et familiale

Abonnement

Recherche