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Conseiller en économie sociale et familiale

Le conseiller en économie sociale et familiale (CESF) a pour objectif d'aider les adultes à résoudre leurs problèmes de vie quotidienne. Individuelle et collective, son action passe par l'information, le conseil et la formation.

La reconstruction du lien social des joueurs pathologiques à travers les groupes de parole.

La reconstruction du lien social des joueurs pathologiques à travers les groupes de parole. Le jeu partage la vie de tous mais il s’avère que pour certaines personnes le jeu devient une obsession. L’envie de jouer se transforme progressivement en une nécessité de jouer, puis cette nécessité devient plus forte que tout et le jeu cesse d’être un divertissement. Alors le jeu est une dépendance au détriment de tous les investissements affectifs et sociaux. Cette dépendance, dite jeu pathologique, est une nouvelle forme d’addiction. C’est une « addiction sans drogue »1 comme celle appelée la cyberdépendance (dépendance aux jeux vidéo) ou le « workaholisme » (dépendance au travail). Qu’est ce que le jeu pathologique ? Quelle définition peut-on en donner ? Qui sont les joueurs pathologiques et combien sont-ils en France? Quelles structures traitent cette pathologie ? Autant de questions que vous pouvez vous poser et pour lesquelles il est encore difficile de trouver des réponses.

Toutefois, le conseiller ESF n’agit pas seul. En effet, l’accompagnement vers une restauration du lien social demande souvent un travail en équipe et/ou un partenariat, parce qu’il nécessite un ensemble de compétences qu’un seul professionnel ne possède pas toujours. A ce titre, il est nécessaire d’impulser une dynamique de réseau en associant plusieurs acteurs : psychologues, médecins, psychiatres, animateurs d’insertion des centres d’action sociale et des conseils généraux. Dans un tel cadre, le C.ESF pourrait avoir un rôle de coordination entre les différents partenaires. De plus, cette dynamique de réseau donne les moyens d’être force de proposition en matière de prise de charge des joueurs pathologiques vis-à-vis des pouvoirs publics. Cela permettrait une meilleure reconnaissance de cette addiction par la politique sociale. Par ailleurs à l’heure actuelle, des actions associatives (SOS Joueurs, Association Nationale de Prévention en Alcoologie et Addictologie) et des centres de soins des addictions (hôpital Marmottan, Bichat à Paris et l’hôpital Mourier à Colombes) agissent déjà dans ce sens.
Catégorie: Mémoire Conseiller en économie sociale et familiale
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Les difficultés du parcours d'insertion des jeunes en rupture familiale.

Depuis 1980, la France vit une situation de crise complexe et délicate ; nombreuses sont les personnes exclues du système économique. Les jeunes générations sont particulièrement touchées par les mutations profondes de la société : chômage, précarisation des emplois. Leur insertion dans la vie active se retarde, et emprunte des parcours souvent difficiles. L’absence d’activité professionnelle est un obstacle majeur à l’élaboration de tout un projet de vie : recherche d’une autonomie propre, accès à un premier logement. Or, le logement représente le premier lieu de construction personnelle, sociale et familiale de tout individu. Louis Besson, secrétaire d’Etat a déclaré en 1998 : « Dans une période où l’on a vu s’accroître la pauvreté, la précarité économique et professionnelle, mais aussi les déchirures familiales, la montée de l’individualisme avec la perte des valeurs de solidarité, le logement, nous devons même dire l’habitat, représente indéniablement ce facteur d’insertion, de reconnaissance sociale et de sécurisation. »

La qualité de vie en EHPAD en lien avec l'animation
L’animation auprès des personnes âgées trouverait son origine dans un décret de 1943 qui prévoit que le « travail des hospitalisés soit organisé en vue d’occuper ceux qui sont en état de s’y livrer ». Puis, en lien avec le rapport Laroque publié en 1962, la fonction animation serait apparue. Elle aurait eu pour objectif de « ralentir le processus de déchéance ». (Bernard, 2001) Ainsi, les premières animations se situeraient à partir de 1975. A cette période, la loi n°75-535 du 30 juin 1975 et celle du 4 janvier 1978 conduisent une transformation des hospices en institutions de long séjour mais elles ne font pas encore obligation d’élaborer un projet de vie.
L’après prison : réinsertion et liens sociaux
« Prison », « milieu carcéral », « détenu », « sortant de prison », « violence », « crime »… Voilà autant de termes trop souvent utilisés, stigmatisés et souvent incompris pour la plus part des individus. Le « prisonnier » est réduit à l’objet de son délit (vol, meurtre…) et se trouve dénué de toute incarnation humaine. La prison est banalement connue comme le lieu de détention ayant pour objectif de punir et de faire payer un fait commis et reconnu comme crime ou délit dans une société donnée par un individu. Le but de cette punition, est d’isoler l’individu dans une cellule, et lui interdire certains types de libertés pendant la durée de sa peine, afin qu’il « règle sa dette envers la société». La définition des délits et des crimes évolue dans le temps et selon les sociétés. Les sanctions sont dépendantes de ces évolutions, des droits des individus (âge de la majorité, droits à être défendu, droits des femmes, lutte contre les discriminations, informatique et liberté…) et des lois qui en découlent. La prison (l’isolement) apparaît donc comme le seul moyen trouvé par une société pour exclure des personnes en marge, susceptibles de mettre en danger autrui, eux-mêmes ou bien de nuire au bon fonctionnement social et légal, susceptibles encore de porter atteinte aux libertés ou aux jouissances individuelles et communes. Le grand public ignore les évolutions des conditions de détention ou des droits des détenus, par suite ignore aussi ce qu’il advient des individus à leur sortie de prison.
Les actions collectives et l'insertion sociale
Aujourd'hui, les actions collectives prennent toute leur légitimité en raison de la déstabilisation du travail social dans un contexte social et économique en mutation. Comme le souligne Robert CASTEL, « si le travail social est aujourd’hui déstabilisé, c’est qu’il est confronté à de nouvelles populations dont le profil diffère de celui de la clientèle à partir duquel il s’est constitué ». De nos jour, le travail social doit s'adapter à l'apparition et l'installation d'un chômage de masse et à des situations sociales de plus en plus complexes subies par des personnes ayant un cumul de difficultés. C'est en cela que le travail social, jusque là individualisé va se tourner vers l'intervention sociale collective. Depuis quelques années, de nombreuses formations de travailleurs sociaux ont engagé des réformes pour laisser place à l'Intervention sociale d’intérêt collectif (ISIC) dans leurs programmes. En 2004, la formation des Assistants de service social marque le premier pas vers la reconnaissance de l'intervention sociale collective dans les pratiques sociales en introduisant la parité entre l'intervention individuelle et collective, suivie par d'autres, notamment celle des CESF en 2009. Les travailleurs sociaux sont aujourd'hui outillés pour élargir l'intervention sociale au collectif. Les actions collectives répondent aussi aux incitations politiques sur la participation active des personnes en situations de pauvreté et d'exclusion annoncées notamment par les lois du 2 janvier 2002 rénovant l’action sociale et médico-sociale, du 11 février 2005 pour l'égalité des droits et de chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées et celle de 2008 généralisant le RSA qui a érigé la participation en une obligation légale. Dans un contexte d'économie budgétaire qui vise une logique de résultats à moindre coût, les actions collectives permettent une meilleure visibilité de leur intervention auprès des publics. Elles sont plus souvent communicables que l'intervention individuelle en s'évaluant de manière plus quantitative à l'inverse de ces dernières qui restent souvent dans l'ombre pour raison déontologique ou éthique et qui se mesure de manière plus qualitative. Ce constat fait naître en moi l'interrogation suivante : quel est le rôle des actions collectives dans l'insertion sociale des bénéficiaires du RSA ? Pour répondre à cette question, j'ai alterné les recherches théoriques et de terrain. En première partie, je me suis attachée à rendre compte de mon questionnement en restituant les résultats de ces recherches. Dans une seconde partie, je démontrerai comment les résultats de mes recherches m'ont amené à soulever une problématique et une hypothèse. La réalisation de ce mémoire m'a amenée à sortir du champs traditionnel de l'accompagnement individuel, qui était jusque là la seule pratique à laquelle j'ai pu assister, et à approfondir le travail social avec les groupes. La découverte de cette pratique professionnelle m'a sensibilisée sur l’intérêt que pouvait avoir le groupe sur l'usager et m'a donnée envie de mettre en oeuvre du collectif dans ma future vie professionnelle. En rencontrant et en étudiant les familles monoparentales, je me suis rendue compte à quel point la pauvreté et être bénéficiaire du RSA pouvaient avoir une incidence sur la condition de vie et surtout sur l' état psychologique. Malheureusement, le dispositif qui se veut de lutter contre la pauvreté et inciter les personnes à accéder à un emploi peut être dans certains cas impuissant face au nombre de difficultés qui peuvent s'accumuler chez certaines familles. C'est aussi dans ce cas là que l'accompagnement social collectif prend tout son sens et peut devenir une solution complémentaire pour faciliter l'insertion professionnelle mais avant tout sociale de ce public et des autres. L'isolement qui caractérise certaines familles et qui empêche toutes démarches ne peut être solutionné par un unique accompagnement individuel. Ce sont les actions collectives et plus particulièrement les autres (membres du groupe) qui vont apporter à la mère de famille monoparentale de quoi s'armer et affronter ses difficultés.

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