LeSocial Emploi Prepa Doc Formateque

Conseiller en économie sociale et familiale

Le conseiller en économie sociale et familiale (CESF) a pour objectif d'aider les adultes à résoudre leurs problèmes de vie quotidienne. Individuelle et collective, son action passe par l'information, le conseil et la formation.

De l'importance de l'équilibre psychologique dans l'insertion des femmes victimes de violences

De l'importance de l'équilibre psychologique dans l'insertion des femmes victimes de violences

Les phénomènes de violence se multiplient dans notre société. Guerres, crimes, harcèlement, humiliations, les médias nous renvoient sans cesse des images montrant sous toutes ses formes la violence dont l’homme est capable, quel que soit son statut social ou son origine ethnique. Parmi les victimes de cette violence, les femmes, qui prennent de plus en plus d’importance dans notre société, au sein de la famille comme dans le monde du travail ainsi que dans le domaine politique. Ce n’est pourtant qu’en 2000 qu’a été menée la première enquête concernant la violence faite aux femmes. Les seules statistiques alors disponibles en France ne prenaient en considération que les violences déclarées en institution. Le service des droits des femmes et le secrétariat d’Etat aux Droits des Femmes et à la Formation Professionnelle a donc commandité l’Enquête Nationale sur les Violences Envers les Femmes en France (ENVEFF) dont l’objectif était d’établir des statistiques fiables, du moins plus réalistes que les précédentes. En 1993, l’Organisation des Nations Unies définissait la violence faite aux femmes comme « tout acte de violence fondée sur l’appartenance au sexe féminin, causant ou susceptible de causer aux femmes des dommages ou des souffrances physiques, sexuelles ou psychologiques, et comprenant la menace de tels actes, la contrainte ou la privation arbitraire de la liberté, que ce soit dans la vie publique ou privée ». Parmi les diverses formes de violence faite aux femmes, on trouve la violence conjugale, qui s’exerce dans un cadre privé, reconnue seulement depuis quelques années par l’Etat.

Abraham Maslow, psychologue américain du 20ème siècle, avait classé les besoins humains selon une pyramide dont la base correspondait au besoin le plus important et le sommet, le cinquième besoin, était considéré moins fondamental. Il parlait ainsi de : · besoin de maintien de la vie : respirer, uriner, boire, manger, dormir, se vêtir… · besoin de protection et de sécurité : stabilité, protection, se sentir en sécurité… · besoin d’amour et d’appartenance : avoir un statut, faire partie d’un groupe, aimé et être aimé… · besoin d’estime de soi : sentiment d’être utile, d’avoir de la valeur, accomplissement, conserver son autonomie et son identité… · besoin d’accomplissement personnel : développement de ses connaissances et de sa compréhension, création, résolution de problèmes complexes, gestion de situations difficiles… Qu’ils soient plus ou moins essentiels, tous ces besoins sont quasi-systématiquement insatisfaits chez la femme victime de violence conjugale puisque tous ces éléments sont gravement altérés par les différentes formes qu’elle revêt : psychologique, physique, sexuelle et économique.

Catégorie: Mémoire Conseiller en économie sociale et familiale
Type de fichier: application/pdf
Historique du document:

0

Licence

Chacun des éléments constituant le site SocioDoc.fr sont protégés par le droit d'auteur. Il est donc strictement interdit d'utiliser, reproduire ou représenter même partiellement, modifier, adapter, traduire, ou distribuer l'un quelconque des éléments.

En cochant la case ci-dessous, j'accepte les conditions générales d'utilisation de SocioDoc.fr.

Accepter le terme et la condition

Documents associés

Accès et maintien dans le logement autonome de personnes atteintes de troubles psychiques
« La maison est toujours plus qu’un logement, c’est une habitation et une complicité » . Par cette phrase, nous comprenons mieux la place essentielle que le logement représente dans la vie de chaque individu. Plus que jamais d’actualité, le logement est un repère pour les familles dans lequel elles souhaitent s’y sentir bien. « Avoir un toit » est leur préoccupation majeure et souvent, le logement représente le plus gros poste de dépense. Le droit au logement est un droit universel qui a été reconnu pour la première fois au niveau international dans la Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948. Dans cette déclaration, les Etats ont proclamé que : « Toute personne a droit à un niveau de vie suffisant pour assurer sa santé, son bien-être et ceux de sa famille, notamment pour l’alimentation, l’habillement, le logement, les soins médicaux…» (Article 25). C’est grâce à ce droit fondamental que la loi sur le Droit au logement opposable a vu le jour le 5mars 2007. De plus, l’Organisation Mondiale de la Santé précise dans la charte d’Ottawa de 1986, que pour être en bonne santé, un individu « doit pouvoir se loger, accéder à l’éducation, se nourrir convenablement… » Le logement est donc une notion nécessaire pour le bien être de l’individu.
Mémoire : Quand elle vient à faire défaut !
C’est au cours d’une formation dans le cadre d’un emploi saisonnier que j’ai pris conscience de la difficulté pour les travailleurs sociaux et médicaux sociaux d’accompagner les familles et les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer. Cette journée de formation, qui réunissait des professionnels, m’a permis d’acquérir des connaissances médicales sur la maladie et de découvrir les approches du problème par les travailleurs sociaux. J’ai alors souhaité approfondir la question de cette maladie en m’intéressant aux personnes qui en sont atteintes, à leurs familles et aux accompagnants. Le vieillissement de la population française s’accélère. En 2050, la France comptera plus de 11 millions de personnes âgées de 75 ans et plus. Près de 5 millions de personnes atteindront 85 ans et plus, soit trois fois plus qu’aujourd’hui. Le grand âge est souvent porteur de pathologies telles que la maladie d’Alzheimer et des maladies apparentées qui représentent un véritable fléau car elles conduisent à la dépendance de la personne malade qui devient « une lourde charge » pour sa famille. La maladie d’Alzheimer est restée très longtemps dans l’ombre. Mais grâce au travail des associations et des chercheurs, en 2007, la maladie d’Alzheimer a été déclarée grande cause nationale, signe que les pouvoirs publics ont pris en compte les difficultés liées à cette maladie pour les aidants, pour les personnes malades et pour les professionnels. Le plan Alzheimer 2008-2012 n’a d’ailleurs pas tardé à voir le jour, après le dépôt du rapport au Président de la République par le Professeur Ménard. Des nouvelles mesures vont être mises en place et notamment pour les personnes malades dont le diagnostic est découvert de manière précoce.
L'impact de l'image de soi des adultes sourds profonds prélinguaux sur leur processus d'autonomisation

La population sourde est peu nombreuse, elle se concentre en général au cœur des grandes villes où les institutions et associations de sourds sont existantes. Elle concerne le public de cette recherche que nous avons appréhendé à travers les conséquences psychologiques et sociales engendrées par la surdité. Nous avons soulevé l’altération de la communication orale et écrite qui nuit à la construction de liens avec les personnes entendantes. Celle ci contribue à un isolement social, culturel et médiatique plus ou moins lourd de la personne sourde. De ce fait, elle entrave ses possibilités d’insertion et d’intégration dans la société et rend problématique son autonomisation. La phase exploratoire nous a éclairé sur l’importance de l’autonomie dans la perspective de développement, d'amélioration des conditions de vie de l’individu et de son environnement. La conquête de celle ci fait l’objet d’un apprentissage des maîtrises des moyens, et dépend de notre désir et des interactions avec notre environnement. Elle s’appuie sur une forme de dépendance incontournable et contraignante mais en opposition à la sujétion à autrui représentée par l’assistanat.

« En quoi le logement est-il un moyen d’insertion pour les travailleurs pauvres ? »
Parallèlement, j’ai entendu à plusieurs reprises les termes de « travailleurs pauvres », de « travailleurs précaires », de « pauvreté au travail » ou de « travailleurs assistés » depuis l’apparition du Revenu de Solidarité d’Activité. Ces termes ont suscité mon questionnement. Les définitions employées semblaient être plurielles et générées de vives réactions comme des inquiétudes, des sentiments d’injustice, … De plus, lors de mon année de formation, j’ai eu l’occasion d’effectuer mon stage chez un bailleur social comprenant un service social. J’ai ainsi pu approcher de plus près la pauvreté au travail et les questionnements face au logement. J’ai l’impression que les thématiques, orientées autour de l’accès au logement et de la pauvreté, se trouvent au fil des années de plus en plus mises en avant dans les médias. C’est pour toutes ces raisons que j’ai choisi de m’intéresser davantage à cette problématique en tant que Conseillère en Economie Sociale et Familiale. J’ai construit ce travail autour de la question de départ suivante : « En quoi le logement est-il un moyen d’insertion pour les travailleurs pauvres ? » Pour parvenir à clarifier cette problématique, j’ai tout d’abord mené des recherches théoriques dans divers domaines des sciences humaines tels que, la sociologie, l’économie, la psychologie,… J’ai ainsi pu définir ces phénomènes, en mesurer l’ampleur, l’évolution et appréhender les enjeux qui en découlent.

Connexion

Conseiller en économie sociale et familiale

Abonnement

Recherche