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La communication

La communication

INTRODUCTION : La communication est un terme qui englobe une large variété d’interactions. la théorie de la communication utilise un schéma explicatif simple qui montre ce qui se passe lorsque nous communiquons. L’expéditeur envoie un message via un canal à l’aide d’un code vers le destinataire qui renvoie une réaction. Lorsque l’expéditeur envoie un message, il doit l’encoder afin de le rendre transmissible. Cela signifie, par exemple, traduire le message en le faisant de la pensée à la parole, ou d’un sentiment à un état de rougissement. Des messages peuvent être envoyés de façon intentionnelle ou non-intentionnelle. Il est possible que certains messages soient envoyés inconsciemment. Le destinataire doit décoder et interpréter le message reçu. Cette interprétation sera influencée par le passé du destinataire, ses valeurs, son environnement, son statut et ses relations, en plus de facteurs individuels et culturels tels que le groupe économique et social auquel il appartient et le pays où il vit. Il peut sembler artificiel de traiter les parties de la communication séparément étant donné qu’elles sont toujours complètement intégrées dans le processus de prise en charge. Toutefois, il est nécessaire d’analyser la communication séparément afin de bien comprendre son fonctionnement.

LA RECIPROCITE DE LA COMMUNICATION : Pourquoi communiquons-nous ? A qui la communication profite-t-elle ? La communication est importante pour les professionnels car elle leur permet d’effectuer leur travail et pour les jeunes afin de leurs permettre d’exprimer leurs besoins, opinions, etc., mais il peut s’agir là de deux intérêts différents. La manière de centrer la communication va dépendre de la personne à qui profitera la communication. Dans la relation jeune - éducateur, les deux peuvent être expéditeurs et destinataires. Il y a un échange d’informations dans un sens ou dans l’autre. le recueil d’informations peut se dérouler de trois manières différentes : par le dialogue et l’écoute, par l’observation (qui implique davantage que la simple observations visuelle) et par la lecture de documentation. Le processus de communication n’aura lieu que si le jeune et l’éducateur sont tout deux impliqués dans l’échange d’informations. lorsque nous recueillions des informations, nous ne sommes pas toujours conscient de la raison pour laquelle nous les recueillons, de quel type d’information nous avons besoin ou même de la manière dont nous les obtenons. LES TECHNIQUES ET OUTILS DE COMMUNICATION : Les techniques de communication sont considérées comme des outils. Elles peuvent souvent être utiles lorsqu’on les maîtrise. Les outils ont leurs limites et peuvent être surestimés dans leur utilité. Les techniques de communication peuvent être utilisées pour exercer un pouvoir ou pour contrôler une relation, mais dans une relation d’aide ce n’est pas le but car cela déséquilibrerait la relation et créerait des inégalités. Les techniques de communication peuvent également provoquer des effets contraires à ceux souhaités lorsqu’elles ne sont pas utilisées correctement. Cela aurait pour effet contraire que le jeune ne se sentira pas compris et que le temps consacré à la fourniture d’informations sera du temps perdu qui ne pourra pas être consacré au traitement des vrais problèmes du jeune. L’auto-évaluation est nécessaire à tout moment, un feed-back doit être obtenu régulièrement afin de vérifier si l’information a bien été comprise. Ce n’est pas uniquement la tâche de l’éducateur. Le jeune doit également avoir une part de responsabilité dans ce processus. Si tel n’est pas le cas, on peut courir le risque d’obtenir des stéréotypes dus à une observation sélective. Les techniques de communication peuvent s’acquérir. chacun de nous a des points forts et des points faibles en matière de communication. Le communicateur efficace apporte toutes ses capacités de communication et les adapte à chaque situation, en gardant à l’esprit la finalité de la communication efficace avec le jeune., et le respect de son potentiel personnel. Par conséquent, en matière de communication entre le jeune et l’éducateur, il n’y a aucune recette miracle. Le processus de communication doit toujours être adapté à chaque jeune pour chaque situation. La manière dont nous communiquons est très importante, ainsi que « qui » dit « quoi à qui », et durant ce processus, le jeune et l’éducateur peuvent tous deux prendre l’initiative de communiquer sur un sujet particulier. Lorsque quelqu’un accepte ce qui se passe dans la relation, il a tendance à synchroniser (être en harmonie). Ainsi, lorsque le contact qu’un individu établit est accepté, une synchronisation du comportement physique et verbal a lieu, et cela se fait principalement de façon inconsciente. Pour se servir de cet outil, il faut observer bien attentivement le comportement de l’autre personne. Lorsque l’une des deux personnes en contact se désynchronise, il y a quelque chose d’inacceptable dans la relation. Lorsqu’une telle réaction est observée, il est possible de réagir. Le « quoi » est important non seulement en matière de contenu, mais également par rapport à la structure des contenus qui doivent être communiqués (ce dont on parle en premier lieu, qui prend la décision sur tel sujet, etc.).

Catégorie: Etude psycho-pédagogique Educateur spécialisé
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Une des premières impressions spectaculaires que j’ai eu en arrivant, c’était les comportements parfois violents de certains éducateurs. L’équipe éducative avec laquelle je travaillais se composait d’un éducateur spécialisé, mon référent, d’une monitrice éducatrice et d’un éducateur sportif. Les violences constatées venaient essentiellement d’un des éducateur homme. J’entends par violence des comportements que je jugeais impressionnants par la voix, par les coups donnés aux murs, puis par des mouvements brusques vis-à-vis des enfants.

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