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Etude de situation dans un centre d'accueil de jour

Etude de situation dans un centre d'accueil de jour

SOMMAIRE INTRODUCTION 1. PERSONNALITÉ 2. FAMILLE 3. PARCOURS INSTITUTIONNEL 4. ÉTUDE CLINIQUE 5. PROJET ÉDUCATIF CONCLUSION INTRODUCTION Mon étude de cas a été effectuée au Centre d'Accueil de Jour à P. Cet établissement reçoit des adultes handicapés présentant des déficiences ou des troubles mentaux. J. est arrivé au C.A.J. quelques jours après ma venue dans l'institution. Cela a facilité mon choix pour établir cette étude de cas. Celle-ci a été réalisée sur une période de deux mois et demi, deux stages d'admission de quinze jours , un transfert et sa présence semi-définitive au C.A.J. 1. PERSONNALITÉ J. est un garçon de 20 ans qui présente un déficit intellectuel moyen secondaire à une trisomie 21. Le problème majeur de J. est plus son immaturité et sa tendance abandonnique que son efficience intellectuelle. Il n'est pas autonome dans les transports et a des difficultés à s'inscrire dans le travail, ce qu'il ne désire d'ailleurs pas toujours. J. est un garçon charmant et sociable lors des loisirs, mais il peut avoir des comportements d'opposition massive dans le cas de frustrations. J. est très heureux lorsqu'il peut avoir une vie relationnelle propre en dehors de celle de ses parents. 2. FAMILLE La situation familiale est complexe. Les parents sont isolés par rapport à leur famille. Le père reste là uniquement pour J. Il y a aussi le sentiment de culpabilité de la mère et le désaccord entre les parents sur la façon d'élever J. La mère comprend avec quelque malaise que son fils a grandi et n'est plus, dans le nouveau milieu qui l'accueille, le caïd qu'il fut auparavant. Elle larmoie néanmoins sur les difficultés qu'il lui traduit chaque soir, lesquelles, selon elle, sont inhérentes à la vie familiale. Le tableau relèverait du mauvais vaudeville si, par malheur, J. n'avait à en souffrir. En effet, dans un bel HLM que Mme B. a pu obtenir au mois de janvier 1997, Mr B. transforme chaque pièce en roulotte. Le blanc des murs tendrait à tirer sur le gris tant son désordre cause de ravage. J. s'inquiète des préférences - douteuses aux dire de Mme B. , que son père manifeste à l'égard de sa chienne briard "Bérénice". J. nourrit à l'égard de l'animal une jalousie larvée qui se manifeste depuis quelques jours (les chaussettes de l'adolescent, régulièrement dévorées par Bérénice, ont suscité ses réactions). Depuis, lorsqu'il lui est donné de venir saluer son père au moment du coucher, il lui faut prendre garde à la chienne, laquelle gronde et manifeste sa mauvaise humeur. Ce père fait "figure d'invité". Il va, et vient et son fils s'inquiète de le voir absent en dehors des horaires de travail. Mme B., l’œil humide, semble excuser les incartades de son mari, son fils beaucoup moins. Il convient d'ajouter que le support affectif représenté par son oncle, frère de Mme B., tend à disparaître. Celui-ci s'est marié, va devenir père et ne peut plus consacrer à son neveu handicapé le temps qu'il lui donnait jadis. J. traduit ses difficultés verbalement et Mme B., "masochiste en diable" et désormais totalement solitaire, reste passive. Lourdes violences du père à la maison sur la mère, absences répétées de celui-ci, tissent la trame de la vie quotidienne de J. Mme B. refuse la séparation, J. aime son père, mais les ressources personnelles de ce dernier ne lui permettent pas de vivre dignement seule avec son enfant. 3. PARCOURS INSTITUTIONNEL COMPORTEMENT DE J. à L'E.M.P : Attitude très pleurnicharde à la moindre frustration, mais cela s'arrête vite : J. fuit le système scolaire alors qu'il avait son cahier de récitation, et une trousse qu'il gardait jalousement. Il avait aussi un jouet, un revolver. D'ailleurs, son attitude est celle d'un petit dur (cuir, blouson). J. manifeste beaucoup de défense physique et se fait une place en tapant. Il a le coup de pied et le poing assez facile avec les petits. J. est un peu chapardeur. Il nie même quand c'est évident, et dit : "c'est pas moi" quand on intervient. Il y a deux personnages en lui qui prennent place dans son discours, dont le "policier américain" avec des histoires de grosses voitures et de bagarres. Néanmoins, J. semble capable de réclamer des activités. Il a une grosse demande d'affection. Il connaît beaucoup de chose, a peu de vocabulaire, et sa prononciation est mauvaise.

Catégorie: Etude psycho-pédagogique Educateur spécialisé
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