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Durant le cursus de la formation d’éducateur de jeunes enfants, il nous est demandé de produire plusieurs écrits. Dans le cadre du domaine de formation 2, « Action éducative en direction du jeune enfant » le travail demandé est un TAFEP. Ce travail à finalité éducative et pédagogique a pour but d'observer, d'analyser et de proposer une ou des actions éducatives en lien avec les besoins repérés.

(...)

L'une des situations qui a orienté mon travail se déroule à 8h45, les enfants, âgés entre 14 mois et 3 ans sont dehors. A l'étage se trouve deux espaces. Les enfants de chaque espace sont sortis à l’extérieur où plusieurs jeux sont mis à leur disposition. 20 enfants jouent avec des vélos, ainsi que dans le tobogan. Je les surveille en compagnie des professionnels présents. Les enfants courent, certains s'assoient ou montent sur les jeux. "O" a 2 ans, il passe devant moi en criant, je me mets à sa hauteur et lui demande ce qui ne va pas. "O" me répond mais je ne comprends pas ce qu'il me dit, il pointe son doigt en direction du vélo rouge qui est en possession de A

Je travaille sur un poste de coordination des équipes d’animation au sein du pôle jeunesse dans un centre social. La structure accueille des familles du territoire et propose des activités de loisirs et des ateliers pratiques comme supports d’un accompagnement global. Au sein du pôle jeunesse, nous proposons des accueils de loisirs pour les enfants de 3 à 9 ans et de l’accompagnement scolaire du lundi au vendredi pour des jeunes du CP à la 3ème.

En 2013, suite à un constat partagé avec la référente parentalité, nous avons travaillé avec les familles autours de la thématique des jeux vidéo violents. Lors d’ateliers sur les séances d’accompagnement scolaire, à travers le témoignage des enfants, l’équipe a mis en évidence qu’audelà des problématiques que peuvent poser les jeux vidéo, les enfants passent beaucoup de temps devant la télévision. Des élèves de primaire nous ont parlé de films visionnés après 22h, d’autres racontaient leur rendez-vous quotidien avec une émission, certains parents admettaient ne pas toujours savoir ce que regardent leurs enfants. Ces témoignages m’ont amenée à me questionner, à en discuter avec les animateurs. Lors des discussions quotidiennes, les animateurs de l’accueil de loisirs ont posé des questions aux enfants dès 3 ans sur leurs pratiques télévisuelles, des réponses similaires que sur les ateliers AS ont été données. Même si une certaine exagération de certains enfants a été mise en évidence (« moi je regarde la télé toute la nuit »), il apparait que la télévision est une pratique très ancrée dans le quotidien des familles, quel que soit l’âge des enfants.

Ayant déjà une première expérience de remplacement dans une Maison d'Enfant à Caractère Sociale durant l'été 2017 sur un poste d’éducatrice, j'ai souhaité faire mon stage auprès de ce partenaire avec qui j’avais un lien régulier dans l'exercice de mes fonctions. 

            Actuellement en formation de Moniteur Éducateur, j'effectue mon stage de première année d'une durée de seize semaines au sein de l'Institut Thérapeutique Éducatif et Pédagogique de l'Anguienne situé sur le commune d’Angoulême. Cet établissement accueille actuellement 30 garçons de 12 à 19 ans.

            L'étude de ce secteur professionnel est une démarche dans l’apprentissage de mon futur métier. A travers cet écrit, je cherche à connaître les missions de l'ITEP liées à son projet et à la législation.

            De plus, cet écrit va me permettre de définir le rôle du moniteur éducateur en lien avec l'équipe pluridisciplinaire ainsi que l'accompagnement de la personne qui s'y rattache.

Le thème de l’immigration occupe aujourd’hui une place privilégiée dans le débat politique français. Pendant plus d’un siècle, la France s’est efforcée de compenser l’insuffisance de sa population active et le déclin démographique en s’appuyant sur la population étrangère, ce qui en fait un pays d’immigration et une terre d’accueil.

Depuis une dizaine d’années, les grandes villes d’Europe et de France se trouvent confrontées à une arrivée massive de mineurs étrangers « sans famille », qui ont fui leur pays d’origine souvent du fait des guerres ou des conditions économiques et sociales très précaires…

Historiquement, en France, les premiers mineurs étrangers bénéficiant d’une protection furent les enfants juifs, persécutés durant la Seconde Guerre Mondiale. Dans les années 70, la France a ensuite accueilli les enfants cambodgiens qui fuyaient le génocide de Pol Pot. Puis en 1990, l’évolution géopolitique (chute du mur de Berlin, conflits dans les Balkans, disparition de l’URSS, conflits persistants en Afrique subsaharienne, en Algérie…) a marqué le développement de la problématique des mineurs isolés en Europe. Ainsi ces jeunes sont venus demander la protection de la France du fait des conflits dans le monde.

Actuellement en deuxième année de Monitrice Educatrice en voie directe, j’effectue mon stage de 490 heures au sein d’une Maison d’Enfants à Caractère Social (MECS) qui relève du dispositif de la protection de l’enfance. Cet établissement dépend d’une Association gestionnaire reconnue d’utilité publique et agréée par le Conseil Départemental. La MECS est régie par la loi de 1901 à but non lucratif ainsi que par la loi du 2 janvier 2002-2 rénovant l’action sociale et médico-sociale, la loi du 5 mars 2007 réformant la Protection de l’Enfance et la loi du 14 mars 2016 relative à la protection de l’enfant.

                La MECS est implantée en milieu rural. Elle est composée d’un espace collectif pour la journée ainsi que d’un bâtiment pour l’internat à proximité ouvert 365 jours par an. L’établissement bénéficie d’un agrément pour 30 jeunes garçons. L’ensemble se situe sur un vaste terrain avec des aires de jeux, des jardins potagers et un terrain de sport. Une des caractéristiques importantes, est que le foyer est une maison ancienne qui s’intègre très bien parmi les autres maisons de la rue ce qui est un atout car l’établissement n’est pas stigmatisé et cela facilite l’intégration des jeunes accueillis avec le voisinage et la vie locale.

Le métier de Moniteur Éducateur est enrichissant et j’ai pu approfondir mes connaissances, situer le rôle du Moniteur Éducateur dans l’institution au regard de la législation. Le cadre réglementaire  protège l’enfant et nous protège en tant que professionnel. Mon intervention auprès de jeunes et adolescents dans le champ de la protection de l’enfance m’a permis de voir et de comprendre l’importance et la nécessité du travail en équipe pluridisciplinaire et en partenariat.

Je dois m’informer et me former pour faire évoluer mes pratiques. Il y a toujours possibilité de faire évoluer ses pratiques par des accompagnements innovants.

Je me suis appuyé sur mes connaissances théoriques. En mobilisant ces connaissances théoriques et au travers de ma pratique professionnelle, j’ai pu avoir une bonne ouverture d’esprit, mieux comprendre les usagers, mieux appréhender les problématiques, et mieux cibler leurs besoins.

Grâce à cet écrit, j'ai pu me rendre compte que *** ainsi que la plupart des autres MECS sont situés dans la périphérie des villes. On trouve donc un cadre apaisant, calme, sécurisant, loin du tumulte de la ville auquel sont déjà habitués les enfants.

J’effectue mon stage DF2 au sein d’un multi accueil associatif (loi 1901), à gestion parental. Cette structure a une capacité d’accueil de 35 enfants, répartis en trois espaces de vie : Au sein du même espace coexiste, sans cloisonnement, une section d’enfants âgés de 10 semaines à 14 mois et une section d’enfants de 15 à 24 mois. Enfin, un troisième espace distinct et fermé pour les enfants de 2 à 4 ans. C’est au sein du groupe d’enfants de 2 à 4 ans que j’effectue mon stage.

J’évolue avec une référente Educatrice de Jeunes Enfants (EJE) et trois assistantes de crèches titulaires du Certificat d’Aptitude Professionnelle (CAP) petite enfance. Les professionnelles souhaitent, cette année, travailler sur le thème du temps qui passe et des saisons, ce qui m’a amené à développer un projet créativité en lien avec les repères spatio-temporel de l’enfant.

Dans la société traditionnelle, l’individu est pris dans un territoire, un groupe qui le tient et le définit, une société holiste qui définit l’individu comme faisant partie d’un tout. L’individu est alors défini par la place sociale qu’il occupe, un cadre qui lui dessine le sens de son existence et qui fixe le type de lien social qu’il devra avoir. Aujourd’hui, les liens sociaux auront plus tendance à prendre la forme d’un réseau formé autour des individus. Depuis les années 60, une émergence de l’individu apparait dans la société, la personne veut être actrice de son existence, un processus social qui les pousse à être elles-mêmes et à développer des choix uniques dans ses liens sociaux. Ce processus d’individualisation, marque un moment de rupture dans les modes de vie et alors être à l’origine du changement profond de notre société actuelle. L’individu des sociétés modernes s’interroge sans cesse, il se questionne pour tout et sur tout afin de repérer et d’opérer les meilleurs choix. Le couple évidement ne va pas échapper à ce questionnement perpétuel.

J’ai grandi dans un quartier où le lien social prédominait. La mixité sociale, l’intégration (terme usité dans les années 80) faisaient parties de mon quotidien. J’ai passé mon BAFA (brevet d’aptitude à la fonction d’animateur) et mon BAFD ( brevet d’aptitude à la fonction de directeur) pour travailler auprès d’enfants car je souhaitais transmettre et créer à mon tour des activités permettant le lien social dans les quartiers.

En 2017, à Madagascar, 82% des enfants de moins de 18 ans vivent en dessous du seuil de pauvreté, un taux plus élevé que la moyenne nationale qui est de 76%. En raison d’un accès compliqué à la scolarité, dû notamment au prix des études, nombreux sont les jeunes qui errent dans la rue, partagés entre l’aide apportée aux parents dans leurs tâches quotidiennes et le vagabondage. C’est pour répondre à cette problématique qu’a été créé le Centre Social des Enfants Vulnérables de Mahajanga (CSEV) en 2011.

 Il est né des besoins qui ont émergé à la suite d’une enquête sociale menée dans le quartier de Tsararano Ambany, quartier très pauvre de Mahajanga. En effet, après de nombreuses visites à domicile, il est apparu que suite à la crise politique subie par le pays entre 2002 et 2009, une paupérisation importante s’est produite et par conséquent, le taux de scolarisation des enfants s’est extrêmement affaiblit.

Tsararano Ambany est en effet un quartier populaire ou les familles le plus souvent monoparentales élèvent leur enfant dans des maisons de taule. Ces mères célibataires, en précarité, n’ont pas les moyens de payer les frais demandés par les écoles privées du secteur. En ce sens, le CSEV a été mis en place pour permettre à ces enfants d’accéder à l’instruction. Ces missions diverses d’articulent autour d’une problématique centrale : la lutte contre le phénomène des enfants des rues. C’est dans cette structure intégré dans ce pays plein de contrastes que j’ai eu le privilège de vivre mon stage à travers ma formation d’éducateur spécialisé et mon immersion dans une culture nouvelle.

Mon rapport de stage met en lumière mon expérience durant ces deux mois, mon parcours alimenté par mes rencontres, mes interventions éducatives, les difficultés et les imprévus majeurs que j’ai rencontré.

Les situations évoquées ici sont issues de mon stage long en IEM (Institution d’Éducation Motrice), établissement géré par l'APF (Association des Paralysés de France). L'IEM se donne pour mission d'accueillir et d'accompagner des enfants et adolescents âgés de 4 à 18 ans présentant une déficience motrice avec ou sans troubles associés. Il propose trois formes d'accueil : internat, semi-internat et accueil temporaire. Les accompagnements regroupent  les soins et les rééducations, l'éducation spécialisée, la scolarité et l'inclusion scolaire, l'accompagnement de la famille et la préparation des orientations successives. Au cours de ce stage, j’ai pu m'inscrire dans l'équipe éducative reliée à la SEHA (Section d’Éducation avec Handicap Associés) des « moyens » (jeunes de 10 à 16ans), composée d'une coordinatrice, d'éducateurs spécialisées, de moniteurs éducateurs, d'aides médico-psychologiques,  d'aides soignants et de veilleurs de nuit. (Précision nombre à venir). Ce SEHA à pour objectifs : le développement de l'autonomie, la poursuite de la structuration de la personnalité et les apprentissages. Je me suis intéressé particulièrement à la vie en communauté de ces enfants  dans le sens où  leurs actes et leur comportement m’ont semblé en être parfois étroitement dépendants. De l'assimilation des règles de vie à  la gestion de conflits au quotidien, je vais tenter de développer mon implication dans ce projet éducatif,  d’abord de par les postures que j'ai adoptées selon les situations, ensuite par le biais d'une activité que j'ai mises en place avec deux jeunes ,sur le thème des règles de vies.

Mon choix de stage en 1ère année s’est porté sur la protection de l’enfance et plus précisément en MECS (Maison d’enfants à caractère social) afin de découvrir plus en profondeur un public avec des problématiques que j’avais pu entre-apercevoir en stage de découverte avant mon entrée a l’ARFRIPS. En commençant ce stage j’avais pour but de découvrir la prise en charge de l’adolescence dans un collectif, comment à cet âge-là nous participons en tant que professionnels au développement de l’autonomie afin d’envisager une sortie future ou un retour au domicile familial.

Il me semblait important aussi de connaître leurs passé, leurs parcours institutionnels, leurs problématiques de placement pour envisager de comprendre certaines paroles et comportements de leurs part.

Enfin, comme il s’agissait d’un stage court, mon objectif était davantage axé sur l’une des grandes fonctions de l’éducateur : l’animation de la vie quotidienne et l’instauration d’une relation avec les jeunes.

Livret 2 VAE ES Foyer départemental Validé.

Posé par la loi du 28 mars 1882 sur l’enseignement primaire et par l’ordonnance n°59-45 du 6 janvier 1959, l’école est obligatoire de 6 à 16 ans révolus. L’enfant placé comme tout enfant a droit à une scolarité. Les partenaires indispensables à l’accompagnement scolaire sont : les chefs d’établissement, les conseillers pédagogiques d’éducation, les enseignants, les psychologues, les médecins scolaires et les infirmières.

La communication se fait avec ces partenaires par le biais d’échanges formels ou informels. Ces échanges permettent de mobiliser les compétences de chacun et permettre ainsi à l’enfant d’accéder à une meilleure intégration scolaire comme par exemple la mise en place d’un PAI.

Je rencontre régulièrement les enseignants pour faires des bilans en qualité de référente de l’enfant. De cette manière je reste informé sur l’évolution de l’enfant dans sa scolarité et je peux faire le lien avec la famille, l’équipe éducative, les travailleurs sociaux et certains partenaires comme les orthophonistes. Lorsque des difficultés de comportement et/ou d’apprentissage se font ressentir, je transmets les informations nécessaires aux partenaires

(Situation familiale, vie quotidienne au foyer…..), qui permettent de réajuster l’accompagnement scolaire.

Néanmoins au-delà des partenaires cités ci-dessus il me semble important de citer d’autre forme de partenariat avec des institutions qui concourent au projet des enfants accueillis, ainsi en tant que référent je peux solliciter les partenaires suivants :

Dans le cadre de ma première année de formation d’Assistante de Service Social à l’IRTS Hauts de France, j’ai eu l’opportunité d’effectuer mon 1er stage, d’une durée de 6 semaines, au sein de deux Centre Médico-Psychologique (CMP) infanto-juvénile sur le secteur 59i04, établissements rattachés à l’EPSM de l’agglomération Lilloise et donc à la fonction publique hospitalière.

L’Etablissement Public de Santé Mentale de l’agglomération lilloise (EPSM-al) prend en charge les personnes ayant des troubles psychiques au sein de la population des 540 000 habitants de Lille, Roubaix, Villeneuve d’Ascq et environs. La consultation pour les enfants est effectuée en Centre Médico-Psychologique pour enfants. J’ai donc pu découvrir la place qu’occupe une assistante sociale au sein d’un CMP et les missions qui lui sont confiées.

Mes observations m’ont permis de comprendre son rôle de liaison avec les différents partenaires internes et externes. Située à l’interface du sanitaire et du social, son action s’inscrit en permanence dans une articulation subtile entre la prise en compte de la pathologie et ses effets en terme d’handicaps et d’inadaptations diverses et la réalité sociale, économique et administrative toujours plus exigeante.

J'effectue mon stage DF2-2 dans un multi-accueil privé associatif dans une grande métropole. Le projet de ce multi-accueil est d'accueillir TOUS les enfants et permettre un échange, une rencontre et un partage entre des enfants dit « harmonieux » ainsi que des enfants atteints de maladies chroniques ou en situation de handicap. Le multi-accueil est composé d'une crèche et d'un jardin d'enfant et est séparé en 4 sections. La crèche (3 sections) est ouverte de 7h30 à 19h et le jardin d'enfant de 8h30 à 18h30. Le multi-accueil accueille en tout 75 enfants, dont 55 en régulier et 20 en occasionnel.

Ce stage nous permet de réfléchir et mettre en place nos premiers projets, et notamment un travail à finalité éducative et pédagogique. Pour des raisons que je vais développer dans une prochaine partie, j'ai décidé de travailler sur le sensoriel. J'ai tout d'abord fait des recherches sur l 'éveil sensoriel au sens global chez l'enfant, puis, je me suis recentrée sur le toucher.

Lors de ma seconde année de formation de moniteur-éducateur, j’ai effectué un stage de 3mois au sein du foyer « F » situé à S.D. L’idée d’y faire un stage suscitait quelques craintes. Je m’étais imaginé être embarqué dans un tourbillon de violences.

Mon autre crainte résidant au niveau de l’âge de ces jeunes. A l’entretien avec le chef de service il m’avait été indiqué que je serais sur le groupe des 11-15 ans. Je n’avais pas l’habitude de travailler avec des adolescents. Cette période de la vie où l’on n’est plus vraiment enfant et pas tout à fait adulte est pleine de bouleversements pour le jeune en question mais aussi pour son entourage.

Au sein de ma formation d’éducateur spécialisé, j’ai effectué trois stages dans différents établissements. J’ai réalisé mon premier stage, durant 20 semaines, dans un
hôpital de jour pour enfants atteints d’autisme, de troubles envahissants du développement (TED) et de psychoses infantiles. J’ai pu découvrir le rôle de l’éducateur, le fonctionnement d’une équipe dans un établissement pédo-psychiatrique et établir des relations éducatives avec les enfants.

Mon deuxième stage s’est déroulé dans un foyer d’accueil médicalisé (FAM) pendant 12 semaines, accueillant des adultes en situation de handicap mental. J’ai découvert le travail au quotidien dans un hébergement, rencontré des partenaires extérieurs et j’ai mis en place un projet d’activité avec un groupe de résidents. Enfin, j’ai effectué mon stage de troisième année pendant 30 semaines, au sein du service de l’Aide sociale à l’Enfance (ASE) dans un Espace départemental des solidarités (EDS).

J’ai effectué mon stage de 2ème année au sein de l’ITEP La Forge, situé à Wintzenheim. Ce choix de structure m’a semblé pertinent de par son public, c’est-à-dire des enfants  atteints de troubles du comportement que je n'avais pas pu rencontrer auparavant, mais aussi par  sa diversité d’activités professionnelles dues aux différents métiers rencontrés.

Dans ce cadre, j’ai effectué un projet sur l’équilibre alimentaire et le bienfait des fruits sur la  santé, suite à un constat alarmant : très peu de fruits sont consommés durant les repas, notamment  le petit déjeuner et le goûter, ce qui ne répond pas aux attentes d’un repas équilibré.

Nous verrons ainsi dans un premier temps le contexte institutionnel, puis l'analyse du besoin. Nous  parlerons dans un troisième temps de la conception du projet puis de la réalisation de l'action et nous finirons par l'évaluation.

J’ai effectué mon stage lors de ma formation d'éducatrice de jeunes enfants dans le cadre du domaine de compétence 4 « Dynamiques institutionnelles, interinstitutionnelles et partenariales » dans un Planning Familial qui est une association départementale.

J’ai choisi cette structure car elle intervient auprès d’un public très varié et avec différentes méthodes adaptées a chaque public. Il s’agit d’une structure qui travaille avec de nombreux partenaires. Je trouvais donc qu’elle répondait parfaitement aux objectifs de mon stage, qui sont de comprendre l’inscription de la structure dans les politiques sociales et familiales.

D’observer le travail en partenariat et en réseau, les acteurs et leurs missions ainsi que le cadre réglementaire. Mais aussi d’être actrice dans les actions partenariales.

Dans un premier temps je vais présenter la structure et son cadre institutionnel (le type de structure, son historique, l’environnement géographique dans lequel elle se trouve, le cadre réglementaire et son équipe), puis je définirais les objectifs et les missions de la structure en lien avec les politiques publiques et familiales, et pour finir je parlerais des différents partenaires et réseaux de l’association et des projets mis en place.

Je suis moniteur-éducateur en MECS depuis environ 3 ans. J'ai pu constater à plusieurs reprises, des difficultés rencontrées par le personnel éducatif en M.E.C.S. (Maison d'Enfants à Caractère Social) avec des enfants porteurs de troubles psychiques. Ces derniers, retirés de leur environnement familial et placés en milieu protégé, sont, pour la plupart, victimes de carences affectives sinon de violences intrafamiliales. Les conséquences, que ces problématiques ont sur le psychisme de ces enfants, peuvent conduire ces derniers à commettre des actes hétéro-agressifs, envers les professionnels de l’établissement, voire retourner leur violence contre eux-mêmes.

La préoccupation concernant ces sujets est telle que monsieur Jean-Pierre CHARTIER, docteur en psychologie[1], a créé en 2012, le terme d'incasables[2] pour désigner ces jeunes aux troubles psychiques. Ce praticien a fait le constat que ce public dérange les institutions, car il nécessite une prise en charge spécifique. Prise en charge que l’on pourrait penser d’ordre médical si les pôles « adolescents » des Centres Hospitaliers Spécialisés ne manquaient pas cruellement de place pour ces jeunes. Cela conduit les services judiciaires et ceux de la protection de l'enfance, à confier ces sujets à d'autres établissements d'accueil comme les Maisons d'Enfants.

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