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Moniteur-éducateur

Le moniteur-éducateur a un rôle d'animation, de prévention et d'éducation auprès de personnes en difficulté : enfants, ados, adultes ou personnes âgées. Il est le bras droit de l'éducateur spécialisé, qui détient la responsabilité d'élaborer des projets.

Travaux U.F. Moniteur-éducateur

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C’est pour cela que mon choix s’est porté sur ce thème, car il traite d’un sujet souvent tabou, compliqué et truffé de différentes valeurs et de représentations, aussi bien sociales que personnelles. De ce fait, cette thématique est assez complexe à exposer, car les représentations et les valeurs de chaque personne oscillent entre une théorie personnelle et son application. Nous nous retrouvons constamment sur le fil en essayant de garder un équilibre rationnel qui nous relie à ce sujet. C’est un sujet où les opinions sont encore divergentes sur certaines conceptions liées à la sexualité
L’éducateur prend en charge au quotidien les adolescents placés, il s’assure en permanence que le jeune évolue bien dans son cadre de vie et le suit jour après jour. Chaque jeune accueilli dans la structure est particulièrement suivi par un éducateur dit « référent ». Celui-ci représente un élément stable et permanent dans la vie de l’adolescent, plus qu’un accompagnateur il est là pour guider et donner des repères.
Depuis le mois de juin, je travaille en qualité d’élève moniteur-éducateur au Foyer de l’Enfance (FDE), établissement chargé par le conseil général de l’accueil d’urgence dans le cadre de ses missions de protection de l’enfance. Au cours de cette expérience, je me suis aperçue qu’un grand nombre d’adolescents consomment du cannabis occasionnellement ou régulièrement. Lors de mes échanges avec ces jeunes, j’ai pu observer qu’ils considèrent cette consommation comme « ordinaire », ils n’ont aucunement conscience qu’elle puisse être néfaste.
Lors de mon arrivée en stage au lieu de vie, la question de l'entrée en relation m'a poussée dans une démarche de réflexion et de remise en question professionnelle et personnelle sur ma capacité à créer du lien de façon juste et non intrusive. Les enfants accueillis sont en demande d'un cadre stable et protecteur et j'étais soucieuse de ne pas perturber leurs repères car finalement, en entrant dans ce lieu de vie, j'entrais chez eux, dans leur maison.
Dans un premier temps, J'interviens dans la construction des activités et l'animation (éveil des sens, éveil au monde...) afin de restaurer les fonctions sensorielles (stimulations sensorielles; dans le domaine vibratoire, vestibulaire, olfactif et somatique) et contribuer à une continuité des acquis psychologiques et physiques. Il s'agit d'être centré sur la personne pour faire naître une relation, l'emmenant à des échanges. Le but de cette relation est de créer des échanges dynamiques et un développement de ce qui est appelé le ''MOI'' qui répond aux besoins des personnes accueillis.
Les établissements sociaux et médico-sociaux sont confrontés à ces différences culturelles qu'ils se doivent de respecter au mieux. Quand le mode de vie de l'usager et sa famille semble ne pas aller dans la même direction que l'action éducative de l'établissement des dérives peut involontairement avoir lieux. C'est pourquoi, il est essentiel que chaque membre de l'équipe questionne ses pratiques quotidiennes et le fonctionnement général du groupe. Ainsi, les pratiques inadéquates ne perdurent pas et laisse place à des pratiques adaptées à l'usager et sa famille.
Durant ces deux années, je me suis beaucoup questionné sur ce sujet. J’ai observé les pratiques des professionnels que j’ai rencontrés et échangés sur ce thème avec eux. J’ai moi-même été acteur, j’ai utilisé des stratégies éducatives face à l’agressivité et la violence, et j’ai effectué des recherches théoriques en lien avec ces notions afin de mieux les comprendre. Cela m’a amené à travailler dessus au terme de cette formation.
Ces deux expériences professionnelles ont suscité un questionnement commun autour de la notion d’intimité : la place et les enjeux de l’intimité de la personne accueillie en institution. Sur le FAM, la question s’était posée en réunion d’équipe à partir d’une situation : comment trouver la juste distance dans l’accompagnement de proximité, pour ne pas être intrusif dans l’intimité des personnes accueillies tout en veillant sur celles qui n’ont pas forcément la capacité d’être autonome dans les actes de la vie quotidienne.
En effet, certains résidents dans la soirée se déplaçaient sur les différents étages vêtus de leur pyjama et de leur robe de chambre, ces derniers expliquent leurs promenades nocturnes par le manque de sommeil et différentes explication de ce type, Pierre semble surpris lorsque je le trouve sortant de la chambre de Valérie, il prononce quelques mots le visage devenant rouge et part en courant vers sa chambre.
Le thème de la sanction m'a paru intéressant, Les jeunes accueillis transgressent facilement et de manière récurrente les régles qui leurs sont imposées. Ils ont des difficultés à supporter les interdits et les frustrations ce qui peut provoquer chez eux des comportements parfois agressifs ou inadaptés.
Dans cet écrit je vais commencer par faire une présentation de l’association et du cadre législatif qui s’y réfère mais également la commande social. Ensuite je présenterais la structures et la populations qu’il accueil. Enfin j’expliquerais 3 situations tirées de mon expérience auprès des usagers pour définir en quoi mon intervention s’est située dans le cadre des missions de la structure est également en lien avec les différentes lois applicables aux établissement médico-sociaux.
C'est donc à partir de mon entrée en formation de moniteur éducateur et plus particulièrement à l'appui d'expériences vécues en stages que j'ai pu aborder le champs si vaste du jeu et de l'activité dans l'accompagnement au quotidien. Quotidien qui se veut évolutif et source de création. J'ai pu ainsi découvrir l'importance de ce qui se jouait dans la mise en place de ces activités, à la fois pour l'usager et les professionnels qui les accompagnent.
Chaque personne a des difficultés personnelles, mais lorsque ces personnes agissent ensemble le phénomène de toute puissance apparait. Par exemple, un professionnel ayant des difficultés peut mettre à mal le reste de l’équipe dans la mesure où cela se ressent sur son travail. Aussi, du côté des usagers, Jacques Danancier évoque les rassemblements d’enfants de 10-12 ans qui deviennent des groupes, de là, surviennent des violences où seul le rapport de force peut les arrêter.
Ayant été animatrice pendant plusieurs années en centre de vacances et de loisirs, l’activité a toujours été pour moi, un support privilégié dans l’encadrement des loisirs des jeunes, mais pas seulement c’est un moyen d’action avec les jeunes. J’en ai fait un outil au travers duquel je tente de transmettre des notions telles que la valorisation, l’échange, le partage, l’insertion, et le respect. Ces valeurs sont bien évidemment en lien avec l’épanouissement des personnes prises en charge grâce à leur environnement
Lors de mon premier stage effectué à la maison d’accueil spécialisée de B., la première situation qui m’interpella fut de délimiter les missions exactes de chaque personnel éducatif, chose qui ne fut pas aisée pour moi. Car ayant l’impression que tout le monde faisait la même chose.
Au long de mes deux stages, j’ai pu constater que la vie en institution pouvait être aliénante. Le rythme de vie est institutionnalisé, soit en lien avec l’emploi du temps des professionnels, soit en lien avec les attentes qu’ont les familles ainsi qu’avec le projet individualisé des usagers. Celui de chaque résident est organisé par des prises en charge de soins physique et/ou psychique, d’ateliers, de sorties, de loisirs, de sports... Cet accompagnement me semble nécessaire, afin de permettre à la personne d’avancer dans ses démarches de soins, de socialisation, de projet professionnel. Cependant, des instants qui pourraient permettre aux usagers de se retrouver seuls, me semblent importants. Serait-il nécessaire de dégager des temps libres, de façon institutionnelle, afin que les personnes puissent prendre des moments pour eux ? Je me suis beaucoup interrogée sur les temps libres dont disposent les personnes accueillies. Ils ne sont pas réfléchis de la même manière, selon ce qui a amené à cet accueil, l’institution, le public et l’âge. Comment peut-on préserver leur intimité lorsque l’institution ne laisse que peu de place à ces moments ? Mais alors, que se passe-t-il durant ces moments ? Comment dans une institution, où chaque minute est organisée, ces personnes peuvent-elles faire face à elles-mêmes ? D'après mes observations, ces personnes étaient rapidement envahies par l’ennui. Celui-ci, souvent perçu comme négatif « est synonyme de désoeuvrement, pouvant parfois être mortifère, sur son versant « positif », l’ennui permet à l’enfant de développer son imaginaire, sa créativité et de penser. Mais pour que celui-ci soit constructif, il s’avère nécessaire que l’enfant ait « appris » à s’ennuyer très tôt et qu’il puisse trouver dans son environnement de quoi y pallier par lui-même2 ». Dès lors, comment l’équipe et moi-même pouvons nous le travailler avec les personnes accueillies, et lui laisser la place dans la construction de l’être ?
Le débat sur la violence des mineurs est un sujet récurrent dans la société actuelle. Ce thème a nourri des débats au sein de la classe politique et a inspiré des textes de lois depuis l’ordonnance du 02 février 1945 qui a affirmé la responsabilité du mineur mais en précisant qu’il devait bénéficier en priorité de mesures éducatives. Cette violence des mineurs a engendré un durcissement de la législation avec notamment les lois PERBEN. Cette évolution législative a indéniablement impacté notre action éducative notamment dans le cadre de l’enfance délinquante avec de nouveaux dispositifs favorisant ce partenariat avec différents acteurs.

J’ai souhaité abordé cette thématique de la violence des jeunes en institution à partir de situations éducatives constatées sur le terrain. J’ai été interpellé par la recrudescence de la violence exprimé par certains jeunes lors de contextes d’intervention éducative et je me suis questionné sur les raisons de cette violence et les réponses que l’on pouvait y apporter C’est pourquoi au regard de la problématique, je présenterais les observations qui traduisent cette violence puis j’évoquerais ce phénomène par un éclairage théorique et dans une dernière partie les pistes d’actions éducatives proposées. Afin de prendre connaissance du contexte institutionnel de mon accompagnement, je vous propose une présentation de l’établissement au sein duquel j’évolue.
Les recherches et la rédaction sur ce dossier m'ont permis de répondre à de nombreuses questions sur l'importance de la place du père dans le développement de l'enfant et ce que j'ai appris va me servir directement dans ma vie professionnelle et personnelle. Mais au moment de conclure, de nouveaux questionnements m'interpellent, auxquels je pourrais répondre au fil de mes expériences professionnelles, de mes rencontres, de mes lectures... Il est important tout au long de son parcours de rester ouvert, curieux, dans un questionnement actif. Pour réaliser ce dossier j'ai mis en place une démarche de recherche sur ma thématique, en m'aidant de multiples sources : travail de collecte d'informations sur différents médias et supports (internet, radio, télévision), entretiens formels avec les professionnels du secteur éducatif (éducateurs), et thérapeutiques (psychanalyste, psychologue). J'ai effectué à partir de ces données un travail de sélection et d'analyse à partir duquel j'ai tenté de synthétiser l'ensemble des informations me permettant de comprendre le rôle et la fonction du père à travers l'histoire, à travers la loi et à travers les changements sociaux. J'ai également fréquemment échangé avec les équipes pluriprofessionnelles lors des réunions de supervision et de transmissions ce qui m'a aidé à mieux comprendre certaines situations rencontrées et à ajuster ma pratique professionnelle.
A travers ma note de réflexion j'ai tenté de répondre et d'apporter une réponse au questionnement qui a pu découler de la situation évoquée. Il s'agissait, ici, de se rendre compte de comment le moniteur éducateur peut être interpellé par un jeune à propos du fonctionnement institutionnel, de sa manière de travailler mais aussi de sa manière d’être. En effet, je pense que cette situation est plutôt singulière dans le fait que le jeune cherche mes limites dès mon embauche au foyer. A travers cette situation, j’ai donc su et dû mobiliser mon sens de l'engagement, me remettre en question et me rappeler constamment ce pour quoi j'exerçais ce métier de moniteur-éducateur. Cette situation m'a permis de me rappeler l'importance des limites à poser et du cadre à instaurer dans une relation éducative et de l'importance de connaître ses limites. J'ai pu me rendre compte également des difficultés que l'on peut rencontrer quand une relation éducative s'instaure compte tenu des différents paramètres qui peuvent interférer. Cette expérience m'a permis de prendre conscience de l’importance de se remettre en question lorsque l'on rencontre une situation qui nous met en difficulté et également la nécessité de s'appuyer sur l'équipe éducative afin de trouver la solution adéquate. Cette expérience m'a apporté un éclairage sur la manière de me positionner dans ce genre de situation et également me conforter dans mon idée de toujours garder cette notion de distance et de se concentrer sur l'objectif qui est d'œuvrer afin que le jeune ait la meilleure situation possible.
Le rythme du matin et les temps libres du groupe m’ont interpellée les premiers jours de mon stage. J’ai pu constater rapidement en observant et en interrogeant les membres de l’équipe que «prendre le temps de» fait partie de l’action éducative mise en place en rapport avec la nature spécifique du handicap du jeune. Aménager l’espace, le temps, les règles et les repères offre un cadre sécurisant et structurant: «Le soin est un entourage. Pour mieux dire il est un entourement. Il lui faut un espace, il lui faut un cadre.

Le soin est un processus. Or, il n’y a pas de processus qui puisse dérouler dans le vide ou dans l’abstrait: là encore il faut un cadre. Ce cadre, nous voulons qu’il soit clair et qu’il soit vivant ». Les activités d’une journée type pour un enfant permettent des prises en charges pédagogiques, éducatives et thérapeutiques. Elles sont pensées pour chacun en fonction des capacités et des besoins en lien avec le projet individuel. Capul et Lemay parlent d’activités qui créent soit des situations à visées éducatives ou psychothérapiques précises, soit des occasions de favoriser la créativité et le désir de l’enfant.

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