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Moniteur-éducateur

Le moniteur-éducateur a un rôle d'animation, de prévention et d'éducation auprès de personnes en difficulté : enfants, ados, adultes ou personnes âgées. Il est le bras droit de l'éducateur spécialisé, qui détient la responsabilité d'élaborer des projets.

Le projet d'activité: Photo numérique

Le projet d'activité: Photo numérique En tant que futur moniteur-éducateur, j’ai un rôle d’animation, de prévention et d’éducation dans mes relations avec chaque personne accueillie dans un collectif institutionnel. Le moniteur éducateur est un représentant des sciences de l’éducation et j’ai personnellement développé des aptitudes pédagogiques au cours de ma formation. L’idée principale que j’ai voulu dégager dans ce dossier est la suivante : « Pour qu’un apprentissage ait du sens, il faut non seulement que la connaissance soit identifiée, mais qu’on sache en outre à quoi elle sert… L’acquisition d’une connaissance doit donc s’inscrire dans un projet. » GAYET Daniel, (1995). On ne fait pas l'activité dans un but occupationnel, mais bien dans une optique éducative, quel que soit le but visé au final. J’ai pris l’initiative de créer des démarches de projet d’activité extra-scolaire et de loisirs pour l’enfance et j’ai donné du sens aux activités que je proposais et que j’animais. En prenant en compte l’intérêt et les droits de chaque enfant, je recherchais activement à atteindre des objectifs éducatifs et pédagogiques et je m’adaptais aux difficultés de chacun. L'objectif était de rendre les enfants acteurs du projet et capable d'informer leur entourage avec la réalisation d’affiches en vue d'une exposition.
Catégorie: Mémoire Moniteur-éducateur
Type de fichier: application/pdf
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Documents associés

L'accompagnement éducatif vers une meilleure estime de soi.

Lors de ma deuxième année de formation, j’ai effectué mon stage en Centre Maternel. Cette structure accueille des femmes, avec enfant(s) ou enceintes, mineures et majeures, s’inscrivant dans une démarche d’insertion ou de ré-insertion socio-professionnelle. Dans ma rencontre avec ces femmes, je me suis aperçue que la plupart manquaient d’estime et de confiance en elles avec en parallèle un parcours de vie souvent chaotique, qui contribuait certainement à une dévalorisation fréquente de leur personne. Après quelques semaines d’observation je me suis questionnée sur l’objectif de l’insertion « à tout prix ». En effet, comment est-il tenable alors que la plupart de ces femmes vivent un certain mal-être et qu’il y a tout un travail à faire autour de ce qu’elles ont vécu et de l’image qu’elles se portent.

L'enfant et le jeu
J’ai observé que c’étaient des enfants qui partageaient peu entre eux et avec les adultes, qui ne savaient pas se « poser », se détendre pour parler ou jouer calmement sans que le ton monte et que de ce fait la violence verbale ou physique apparaisse rapidement. Il fallait qu’ils rentrent en confrontation les uns avec les autres et que ce fût dans la confrontation qu’ils s’acceptaient. Par exemple, dès que nous descendions à la cave pour jouer au tennis de table, un climat de compétition s’installait entre eux. Chacun d’entre eux devenait un compétiteur, il fallait qu’il gagne absolument leur match pour pouvoir rejouer contre quelqu’un d’autre. Tout au long de la partie, il y avait discussion pour savoir si la balle était bonne ou pas, sur les points marqués et ils n’arrêtaient pas de « s’envoyer » des moqueries entre eux et même des insultes. Je pouvais percevoir que chacun d’entre eux cherchait à s’imposer aux autres en se donnant un statut, à s’octroyer un rôle dans le groupe. Dès lors, je me suis demandé si, le jeu, la mise en relation et l’interaction qu’il engendrait, n’était pas le meilleur moyen de structuration et de construction de l’enfant. Je me suis posé la question de savoir si le jeu ne serait pas un moyen de développer plusieurs aspects ; l’aspect cognitif sur le plan de la résolution de problème, d’élaboration de nouvelles stratégies dans le jeu, l’aspect langagier sur la plan de la communication, l’aspect social sur le plan de la socialisation et enfin l’aspect psychomoteur sur le plan de l’élargissement du répertoire moteur. Je me suis également interroger sur le fait que chacun se cherchait un rôle, un statut dans le groupe au-travers de leurs attitudes et de leurs comportements.
Vers une communication "vraie" entre la mère et l'enfant

Actuellement en seconde année de formation, j’effectue mon stage à responsabilité au sein du Centre Maternel « L M ». J’ai choisi ce stage car au cours de diverses observations et expériences, le milieu familial m’a semblé déterminant pour l’avenir de l’enfant. De plus, j’ai pu réaliser lors de mon premier stage dans un foyer pour enfants et adolescents combien la séparation entraînait des difficultés mais surtout des souffrances chez l’enfant. C’est pourquoi je désirais pouvoir voir comment aider la mère dans le tissage du lien entre le parent et l’enfant. En l’occurrence lors de ce stage plus spécialement sur le lien entre la mère et l’enfant.

Image du corps, hygiène et désocialisation

Le corps prend une place prépondérante dans notre société moderne. Siège de notre individualité, il se trouve également à la croisée des chemins entre cette individualité et la société qui juge sa présentation. Justement, l’apparence corporelle occupe une position privilégiée dans l’établissement des rapports sociaux et elle est l’objet de soins et d’attentions tout à fait particuliers qui se rattachent à l’hygiène corporelle. L’immense diversité des produits de toilette que l’on peut trouver dans les magasins ou encore les modes vestimentaires toujours changeantes poussent à dire que, de nos jours, le corps et son image sont l’objet d’un surinvestissement. On observe qu’un temps et des ressources considérables leurs sont quotidiennement consacrés. Sans même aborder des pratiques liées à des privations ou à des souffrances notoires (régimes alimentaires sauvages, piercings, etc) on constate que tout un chacun a le souci de son image corporelle et se dote de moyens pour la maîtriser. Le corps est alors lavé, soigné et paré. Or, au cours de mes expériences professionnelles au samu social, j’ai constaté que, fréquemment, les personnes accueillies délaissaient totalement leur apparence. Elles arrivaient sales, habillées de vêtements élimés et, souvent, une odeur forte les suivait. Pourtant elles ne semblaient pas s’en soucier le moins du monde, et même parfois refusaient de profiter de la salle de bain mise à leur disposition. Pendant deux ans, j’ai accompagné nombre de ces gens considérés comme de « grands exclus », ou plus populairement, comme des clochards. Plus tard, lors d’un stage dans un CHRS, j’ai remarqué que, là aussi, certains des hébergés délaissaient également leur apparence, bien que dans des proportions moindres. Peu à peu, j’ai pensé que, peut être, le délaissement de l’apparence faisait partie intégrante des parcours de désocialisation et que l’hygiène devrait faire l’objet d’un suivi éducatif à part entière dans un travail plus vaste de réinsertion sociale. Cette simple question en amena d’autres, dont une surtout nous intéresse ici. Selon quelles modalités ce suivi éducatif peut il être mis en place ?

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