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Moniteur-éducateur

Le moniteur-éducateur a un rôle d'animation, de prévention et d'éducation auprès de personnes en difficulté : enfants, ados, adultes ou personnes âgées. Il est le bras droit de l'éducateur spécialisé, qui détient la responsabilité d'élaborer des projets.

Quand je serais vieux

Quand je serais vieux Ainsi, comment le moniteur-éducateur peut-il accompagner une personne vieillissante vers son nouveau projet de vie, de telle manière qu’elle se l’approprie et participe à sa préparation ? Comment agir pour permettre à la personne de ne pas seulement subir cette nouvelle orientation ? Pour tenter de répondre à ce questionnement, il m’a semblé pertinent dans une première partie de définir ce qu’est réellement le vieillissement et quelles conséquences il entraîne pour la personne, sa famille et le personnel. La seconde partie traitera du cadre juridique et financier. Puis dans une troisième partie, j’énoncerai ma conception d’un accompagnement éducatif auprès des personnes vieillissantes.

L’accompagnement vers la vieillesse ne peut se faire dans la précipitation. Il est essentiel de l’intégrer dans le discours éducatif tenu aux jeunes adultes, non pas de façon ennuyeuse et rébarbative, mais en l’intégrant comme un processus normal de la vie, par le biais de connaissance vieillissante par exemple. Ceci permettra de travailler au mieux et dans la continuité le projet de vie de la personne, en évitant toute « rupture » douloureuse pour elle. Suite à l’observation du vieillissement des personnes atteintes de déficiences intellectuelles, des groupes de travail composés de professionnels, de famille et de représentant des pouvoirs publics, tendent à faire évoluer ou construire (lorsqu’il subsiste un vide) le cadre juridique. Les institutions quant à elles semblent dors et déjà très sensible au vieillissement des résidents qu’ils hébergent, elles s’organisent en construisant des extensions d’unités, font des accueils temporaires, voir d’urgence.
Catégorie: Mémoire Moniteur-éducateur
Type de fichier: application/pdf
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L'accompagnement d'une personne adulte déficiente mentale

La prise en compte de la personne handicapée est une notion qui me questionne depuis maintenant plusieurs années. J'ai réfléchi longuement sur ce sujet. Je me suis alors demandée, comment était-il possible, avec des personnes polyhandicapées, de prendre en compte leur désir tout en restant conscient de leur difficulté à communiquer avec autrui. Ce questionnement est venu un peu plus présent lorsque j'ai été confronté à des situations qui m'ont dérangées au nom du respect. En effet, au cours d'une colonie avec des enfants et adolescent à laquelle j'ai participé, j'ai eu du mal à accepter certaines façons d'agir qui me dérangeaient.

Une rencontre si particulière

Introduction Certaines personnes polyhandicapées ou autistes ont une compréhension du langage verbal limitée. Parfois, elles n’utilisent pas ce moyen d’expression. Leur mode de communication peut être principalement non-verbal. Leur corps devient émetteur et récepteur de signaux. Le professionnel, l’éducateur, accompagnant cette personne a un langage verbal. Il a la capacité d’utiliser des métaphores, d’évoquer au travers des mots ses émotions… La communication verbale est pour lui un moyen d’expression acquis, utilisée depuis son enfance. Sa voix, ses mots, émettent des informations. Ses oreilles sont les principaux récepteurs de messages. Nous avons donc d’un côté une communication non-verbale essentiellement utilisée, avec une compréhension limitée du langage et, d’un autre côté, un mode d’expression essentiellement verbale. Dans ces conditions là :

L'enfant et le jeu
J’ai observé que c’étaient des enfants qui partageaient peu entre eux et avec les adultes, qui ne savaient pas se « poser », se détendre pour parler ou jouer calmement sans que le ton monte et que de ce fait la violence verbale ou physique apparaisse rapidement. Il fallait qu’ils rentrent en confrontation les uns avec les autres et que ce fût dans la confrontation qu’ils s’acceptaient. Par exemple, dès que nous descendions à la cave pour jouer au tennis de table, un climat de compétition s’installait entre eux. Chacun d’entre eux devenait un compétiteur, il fallait qu’il gagne absolument leur match pour pouvoir rejouer contre quelqu’un d’autre. Tout au long de la partie, il y avait discussion pour savoir si la balle était bonne ou pas, sur les points marqués et ils n’arrêtaient pas de « s’envoyer » des moqueries entre eux et même des insultes. Je pouvais percevoir que chacun d’entre eux cherchait à s’imposer aux autres en se donnant un statut, à s’octroyer un rôle dans le groupe. Dès lors, je me suis demandé si, le jeu, la mise en relation et l’interaction qu’il engendrait, n’était pas le meilleur moyen de structuration et de construction de l’enfant. Je me suis posé la question de savoir si le jeu ne serait pas un moyen de développer plusieurs aspects ; l’aspect cognitif sur le plan de la résolution de problème, d’élaboration de nouvelles stratégies dans le jeu, l’aspect langagier sur la plan de la communication, l’aspect social sur le plan de la socialisation et enfin l’aspect psychomoteur sur le plan de l’élargissement du répertoire moteur. Je me suis également interroger sur le fait que chacun se cherchait un rôle, un statut dans le groupe au-travers de leurs attitudes et de leurs comportements.
Et si on parlait ?

En effet, il n’est pas toujours facile pour le résident et l’éducateur d’établir une conversation. Les résidents n’utilisent pas toujours les mots adaptés à ce qu’ils veulent nous dire. Leur élocution est parfois difficile. Par ailleurs très peu de résidents savent écrire, ce qui ne nous facilitent pas la tâche. D’autre part, on peut souvent remarquer qu’au cours d’une même conversation le résident peut parler de plusieurs choses qui n’ont rien à voir entre elles, et ceci sans aucune transition. Il peut aussi leur arriver d’interrompre une conversation et de la reprendre ultérieurement comme si il ne s’était rien passé entre temps. A toutes ces caractéristiques, on peut ajouter les difficultés qu’on certaines personnes à entendre et à voir. Ce sont des contraintes non négligeables.

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