La fièvre en structure d'accueil petite enfance.

TFE : DF2 dans une halte jeux Grigny est une ville de plus de de 25000 habitants (2500 il y a moins de 10 ans). Vu l'énorme investissement nécessaire à la création de nouvelles infrastructures communales, Grigny connaît depuis un déficit structurel de son budget, parvenant difficilement à répondre aux missions de service public. En effet, elle est la ville la plus jeune, mais aussi la plus pauvre de l'Essonne. La réussite scolaire et le retour à l'emploi ont figuré et figurent toujours parmi les principales préoccupations du Grand Projet de Ville et du projet de renouvellement urbain signé avec l'Agence nationale pour la rénovation urbaine.

Le regard porté à l’enfant « Regarder » est la perception de ce que je vois. Je ressens, j’intellectualise au travers d’un regard. Je m’implique dans le regard que je porte. J’interprète le monde qui m’entoure. Le regard est un échange entre deux êtres, un mode de relation : celui qui est regardé et celui qui regarde. Il est au coeur même de la communication. Le regard est un manifeste de l’existence de celui que je regarde. Je lui dis par mon regard qu’il existe. Par le regard, je reconnais et je considère l’autre. J’ai voulu d’abord définir ce que représente le regard pour moi et me suis très vite aperçue que tous les attributs s’inscrivaient dans le propre de l’humain et que je lui apportais une grande valeur dans ma relation à l’autre.

Rapport de stage dans un multi-accueil Dans le cadre de ma formation, plusieurs projets sont à réaliser en lien avec le domaine de formation 2, et notamment le dossier relatif à une démarche éducative de santé et de prévention. Ce projet porte autour de questions de santé, d’hygiène et de prévention, mais également sur le positionnement qu’un éducateur de jeunes enfants doit avoir autour de ces questions, et sur les actions de prévention et éducatives qu’il peut mettre en place. Dans ce dossier, j’ai essayé de rendre compte des observations, des choix et de la réflexion autour de la question des chaussures pour enfant.

TFE : Dis-moi avec ton corps J'ai choisi de centrer mon travail sur les jeunes polyhandicapés qui n'ont pas l'usage de la parole et qui n'utilisent pas de système de communication alternatifs (tels que les pictogrammes). Je limite donc mes recherches aux polyhandicapés qui utilisent uniquement le langage corporel pour communiquer car c'est auprès de cette population que j'ai rencontré des difficultés. Selon la définition légale de la circulaire n°89-19 du 30 octobre 1989 le « polyhandicapé est atteint d'un handicap grave à expressions multiples, chez lequel un handicap mental sévère et une déficience motrice sont associés à la même cause, entraînant une restriction extrême de l'autonomie et des possibilités de perception, d'expression et de relations ». D'après moi, le polyhandicapé est une personne qui est dans l'incapacité d'assurer la satisfaction de ses besoins, liée à ses différences (intellectuelle, motrice et pictogramme) et à ses difficultés de communication et de relation. Ceci engendre un besoin constant d'aide pour réaliser les actes de la vie quotidienne, une attention, une observation et une adaptation constante de la part des soignants, afin de favoriser son bien-être et de lui offrir des possibilités pour son développement. Je vais maintenant définir la communication, d'après le Larousse c'est le « fait de communiquer, de transmettre quelque chose ». C'est un échange dynamique des informations, des pensées, des attitudes et des signes. Le non-verbal signifie « tout ce qui n'est pas la parole ». La communication non-verbale peut alors être définie comme une construction et un partage des significations qui arrivent sans emploi de la parole. C'est à dire tous les moyens de communication qui ne passent pas par l'usage de la langue. Les personnes polyhandicapées établissent un langage non verbale grâce à l'expression corporelle (par le regard, les gestes, des sons) et à l'expression émotionnelle (par attitudes, des mimiques).