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Moniteur-éducateur

Le moniteur-éducateur a un rôle d'animation, de prévention et d'éducation auprès de personnes en difficulté : enfants, ados, adultes ou personnes âgées. Il est le bras droit de l'éducateur spécialisé, qui détient la responsabilité d'élaborer des projets.

L'intégration scolaire de l'enfant handicapé

L'intégration scolaire de l'enfant handicapé

L’accueil que réserve une société donnée à la différence, à l’anormalité, révèle bien des choses de son fonctionnement, des valeurs qu’elle véhicule, et de l’idée qu’elle se fait d’elle-même. La place que notre société occidentale réserve à la personne handicapée nous apporte donc un témoignage concret de cette construction socio-culturelle, influencée par l’héritage du passé et ses aspirations nouvelles.

En guise de conclusion Parce qu’elle constitue une ouverture vers un possible, l’intégration en milieu ordinaire peut à la fois revêtir la fonction du déni du handicap, comme permettre l’acceptation de celui-ci. Mais avant tout, cette intégration doit prendre sens pour l’enfant, et lui permettre de se construire dans une identité personnelle. L’intégration apporte certes une réponse au sentiment d’exclusion du groupe que véhicule la prise en charge dans une institution spécialisée. Mais elle peut aussi renforcer l’impression de différence : dans la situation de Nadia, un sentiment de solitude inhérent au fait d’être trisomique se faisait jour dans ce qu’elle pouvait exprimer de son vécu et de son ressenti. Encore convient-il d’entendre ce que l’enfant a à nous dire. Focaliser sur la différence constitue un outil de ségrégation et justifie l’exclusion du non conforme.

Nier cette différence s’apparente à la même forme de violence qui est faite à l’enfant, dans la mesure où on ne le reconnaît pas dans son intégrité et que son désir n’est pas pris en compte. Un adulte qui lutte de manière disproportionnée contre les effets du handicap d’un enfant révèle à quel point il est blessé par celui-ci dans son identité. Accueillir l’autre dans sa différence nécessite d’admettre sa propre douleur et d’accepter de s’en remettre à l’inconnu. Renoncer à un idéal mythique et faire alliance, c’est à dire reconnaître une humanité partagée entre l’enfant handicapé et soi-même, est la base d’un développement identitaire possible. L’enfant peut alors dire qu’elle est, pour lui, la « bonne place » : celle-ci ne se situe pas au niveau d’une opposition stérile et réductrice entre milieu ordinaire et structures spécialisées, mais plutôt dans la reconnaissance de son identité et dans le respect de sa personne en tant que sujet désirant.

Catégorie: Autre Educateur spécialisé
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Journal d'Etude Clinique - souffrance au travail

Selon Paul Fustier, « Le ''faire équipe'' suppose donc une organisation des pratiques incluant des échanges entre les personnes. Il relève de la mise en place d’une synergie qui coagule les différences entre les individus rassemblés pour faire équipe. »

Durant ma formation j'ai effectué trois stages au cours desquels j'ai retrouvé cette dynamique de travail : un premier effectué dans un Centre de Réadaptation Professionnelle géré par l'Union pour la Gestion des Établissements des Caisses d'Assurance Maladie, un second effectué dans une Maison d'Enfants à Caractère Sociale dans un Établissement Public Départemental de Soins, d'Adaptation et d’Éducation et un troisième au sein d'un Centre d'Hébergement et de Réinsertion Sociale (C.H.R.S.) régi par une association d'aide aux personnes Sans Domicile Fixe (S.D.F.).

Lors de mon dernier stage, le terme « faire équipe » a réellement pris son sens face à une situation de violence à laquelle j'ai dû faire face. En confrontant mes ressentis avec ceux de l'équipe, je me suis questionnée sur la façon dont une équipe peut rester bien-traitante et faire face à la souffrance au travail. J'ai choisi d'écrire ce dossier sur ce sujet car je me suis rendue compte que face à un mal-être, l'équipe est une ressource non négligeable. Je base donc ma problématique sur la question suivante : « Comment se saisir d'une équipe face à la souffrance au travail afin de prévenir les Risques Psycho-Sociaux et promouvoir un meilleur accompagnement des usagers ? »

Pour ce faire, je commencerai par présenter le contexte d'intervention. Dans un second temps, je présenterai une observation clinique qui a mobilisé l'ensemble de l'équipe éducative. Dans un troisième temps, je présenterai un moyen de prévenir les Risques Psycho-Sociaux (R.P.S.). Dans un quatrième temps, j'analyserai la communication. Enfin, je proposerai une réflexion sur ma position et son évolution au sein de l'équipe.

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Analyse de phénomène de groupe

Introduction Mon stage s’est déroulé dans un Institut d’Education Motrice, durant lequel j’ai été amené à participer à la prise en charge d’un « groupe » de cinq enfants polyhandicapés. Cette pathologie, se caractérisant en l’espèce par une absence totale de langage verbale, ainsi que de graves difficultés de déplacement, fait de leur corps une véritable barrière physique pour aller vers l’autre. D’où la nécessité pour le personnel encadrant d’établir une communication basée pour l’essentiel sur des échanges tactiles.

De plus, ce handicap est accentué par une sévère déficience mentale, qui complexifie d’autant plus la communication avec l’autre. Cette réalité de la pratique implique donc de réelles difficultés à analyser les interactions et les phénomènes de groupes qui se jouent au sein du jardin d’enfants.

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