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Moniteur-éducateur

Le moniteur-éducateur a un rôle d'animation, de prévention et d'éducation auprès de personnes en difficulté : enfants, ados, adultes ou personnes âgées. Il est le bras droit de l'éducateur spécialisé, qui détient la responsabilité d'élaborer des projets.

La sexualité des personnes handicapées

La sexualité des personnes handicapées

Alors que la sexualité s’étale dans diverses revues et que l’on sait qu’une sexualité épanouie est importante pour l’équilibre de tout être humain, la sexualité des personnes handicapées est encore en France un sujet tabou. J’imagine que c’est parce que cela ne rentre pas dans la norme de la société française. En effet, on a toujours tendance à voir le handicap avant de voir l’être sexué.

En conclusion, jusqu’alors, le recours à la stérilisation a souvent été un moyen d’évacuer la question de la sexualité des handicapés. En effet, celle-ci fait peur, non pas qu’elle revête des formes différentes, mais parce que penser la sexualité des autres, surtout quand il s’agit de personnes différentes, renvoie à son propre regard sur la sexualité. La stérilisation est alors une manière de leur dénier des pratiques amoureuses qui jusqu’alors avaient été empêchées par leur mode de vie.

Catégorie: Autre Educateur spécialisé
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Documents associés

Projet d'action educative

Nicolas est un garçon de 16 ans, séduisant, le visage toutefois grave, et préoccupé par son look et son allure. A son arrivée sur le service, Nicolas a rapidement eu tendance à éviter les entretiens avec les éducateurs. Il était très distant et ne partageait que peu de choses sur son quotidien. Cette méfiance se caractérisait par une posture de recul, un visage sévère et les sourcils froncés. Sa relative compréhension et un langage moyen en français rendaient les relations avec lui plutôt compliquées.

La visite à domicile

Quand la visite a lieu, les parents sont avertis avant par le juge qu'ils font l'objet d'une décision judiciaire : l'association mandatée par le juge à cinq jours pour prendre contact avec la famille et pour s'occuper du dossier. La visite domicile permet de voir ce qui se passe à l'intérieur de la maison.

Dossier de pratique professionnelle

L’éducateur ou le moniteur prend en charge un groupe de 9 patients en moyenne. Il assure l’accueil et l’intégration du patient au groupe. Il organise les tâches incombant à l’atelier en fonction des planifications. Les patients fonctionnent le plus souvent en binôme, un plus ancien s’associant à un patient plus récent dans l’institution.

Cette pratique favorise un travail de restructuration et de resocialisation. Cette rythmicité inclus le patient dans un espace temporel qui lui est le plus souvent totalement inconnu. Il va être amené à vivre une expérience socialisante car acteur d’un geste des plus humbles, il contribue à la vie de l’institution et peut vérifier l’efficience de sa tâche.

Analyse de situation éducative

La situation éducative que j’ai choisi se déroule lors de ma dernière semaine de stage, au cours du repas du soir, que je prends avec une dizaine des résidents du secteur Accueil en Logement Temporaire du foyer. L’animatrice (qui est ma référente) ne prends le repas au foyer qu’un soir par semaine en raison de ses horaires de travail, aussi suis-je accoutumée à dîner seule avec les résidents, ce qui est le cas ce soir-là. Vers le milieu du repas, je demande aux résidents s’ils ont envie de s’inscrire à la sortie à la plage que j’ai organisé pour un prochain week-end.

En regardant son assiette, tout en continuant à manger, Karima, une jeune fille de 21 ans, me répond que je peux toujours rêver et qu’elle n’ira pas à la plage avec une “balance”. Quelque peu surprise, je lui demande de s’expliquer car je ne comprends pas alors ce qu’elle veut dire. Karima, devenant plus agressive, me rétorque qu’elle sait très bien que c’est à cause de moi qu’elle a reçu un avertissement de la directrice. Je comprends alors ce qu’elle veut dire en me qualifiant de “balance”. En effet, le jeudi de la semaine précédente, alors que j’étais du soir, je surpris après le repas une dizaine de résidents en train de brûler de la résine de cannabis le plus ouvertement du monde dans le hall du foyer. A ma vue, ceux-ci n’ont pas du tout tenté de dissimuler leur “matériel”, mais ont attendu que je leur rappelle qu’il était interdit de fumer dans les parties communes et d’introduire des substances illicites dans le foyer. De mauvaise grâce, ils sont alors sortis du foyer. Ce n’était pas la première fois que je leur rappelais qu’ils ne pouvaient pas fumer des joints dans le hall: j’ai souvent croisé des résidents qui fumaient dans le hall ou dans la salle télé, et j’avais toujours été très claire à ce sujet.

Il me semblait donc que les résidents savaient que je ne cautionnais pas ce comportement, et que je me trouvais au foyer dans le cadre de mon travail. J’écrivis donc un mot dans le cahier de liaison pour relater les évènements à l’animatrice, sachant que je ne reviendrai pas travailler avant le lundi, puisque je ne travaillais pas le vendredi.(je rappelle que nous étions un jeudi soir). Karima poursuivant ces reproches, je comprends alors que l’animatrice et la directrice (qui ne travaillaient pas au foyer ce lundi là, et que je n’avais donc pas vues) avaient donné des avertissements à tous ceux que j’avais surpris le jeudi soir. Je me trouve quelque peu déstabilisée de ne pas avoir été tenue au courant. A table, les autres résidents commencent à leur tour de commenter plus ou moins agressivement mon attitude. La tension monte. Sur un ton très calme, je demande à Karima, qui semble très en colère contre moi, de me dire précisément ce qu’elle trouve anormal dans ma façon d’agir. Karima, sur un ton agressif, dit qu’elle est “déçue“, que je n’étais pas “obligée de le dire à l’animatrice“, que “maintenant j’ai déjà deux avertissements” (le troisième entraînant l’expulsion) et qu’elle est “dégoutée”. 

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