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Educateur spécialisé

L'éducateur spécialisé est un travailleur social qui participe à l'éducation d'enfants et d'adolescents dits inadaptés. Il soutient aussi des adultes présentant des déficiences physiques et/ou psychiques pour les aider à retrouver de l'autonomie.

Projet d'action éducative

Projet d'action éducative Cette expérience m’a permis d’avoir un regard véritablement critique sur mon action et m’a amenée à approfondir tant mes connaissances théoriques que pratiques vis-à-vis de la démarche de projet. J’ai pu également constater qu’il y a un décalage entre ce qui est prévu et ce qui est réalisé, ce décalage a nécessité un ajustement de ma pratique vis-à-vis des maladresses que j’ai potentiellement commises. Dans cette perspective, cette expérience du PAE fut enrichissante et vient compléter ma conception du métier de l’éducateur spécialisé que j’ai pu affiner lors de ce troisième stage à responsabilité éducative.
Catégorie: Travaux U.F. Educateur spécialisé
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Documents associés

PAE en Prévention Spécialisée
Dans un premier temps, dans le cadre d’un travail en Prévention Spécialisée, je tenterais d’expliquer les conditions spécifiques de ma rencontre avec les jeunes. Ce que celle-ci a pu par la suite induire dans ma compréhension des jeunes impliqués dans le projet, de leurs comportements et donc l’orientation des modalités d’organisation du projet. Ensuite, après avoir expliqué la genèse du projet, j’en développerai sa finalité et ses objectifs. Pour finir, je présenterai le déroulement et les éléments d’évaluation du projet aux différents niveaux que cela suppose.
Présentation de trois pratiques professionnelles
Au cours de ces trois années de formation alternant les cours et les stages, la théorie et la pratique se sont d’abord présentées à moi de manière clivée. Puis les expériences de terrain se sont vues étayées par les espaces d’analyse tant à l’école que sur les lieux de stage, en équipe. J’ai pris conscience de ce va et vient constant entre la théorie et la pratique, de la coexistence indispensable du savoir et du faire qui m’ont permis de penser l’intervention. Au travers de la présentation de trois pratiques professionnelles au sein des trois lieux de stage, je montrerai comment j’ai compris le sens et mis en œuvre différentes interventions socio-éducatives répondant à la fois aux besoins de l’usager et aux missions institutionnelles.
Le concept d’évaluation : une démarche en quête de sens.

Le concept d’évaluation : une démarche en quête de sens. « L’évaluation est une démarche opérationnelle : elle aboutit à un projet d’intervention, c’est un outil pour mieux travailler. » Charles de Robertis Evaluer signifie « porter un jugement sur quelque chose par référence à sa valeur supposée ou réelle. » La définition du Conseil scientifique de l’évaluation permet de mieux cerner cette démarche dans le travail social : l’évaluation serait « une activité de rassemblement, d’analyse et d’interprétation de l’information concernant la mise en œuvre et l’impact des mesures visant à agir sur une situation sociale ainsi que la préparation de mesures nouvelles». Pour Jacques Ladsous , ce serait « une estimation de la valeur, du nombre et de l’importance ou de la grandeur des choses. ». Elle repose sur des procédures de quantification de type approximatif qui s’appliquent à des phénomènes difficiles à cerner. En outre, l’évaluation n’est ni une science ni une procédure standardisée ; il s’agit d’une démarche qui est toujours en devenir, qui se construit en même temps que s’élaborent les outils qu’elle utilise, suivant des procédures programmées permettant in fine d’apprécier l’efficacité d’une action. La démarche évaluative se caractérise par des temps d’intervention spécifiques, tant au niveau global (ex-ante, concomitante, ex-post, …) qu’individuel (évaluation dynamique, clinique, étiologique, …). Elle cherche à identifier, mesurer et confronter. Alain Dumez dit d’ailleurs que cela «situe curieusement [l’évaluation] comme une vérification pertinente des objectifs construits et toujours à reconstruire». Elle prend différentes formes (grilles d’évaluation) et utilise une méthode spécifique à chaque objet étudié (méthodes « PASS », « DELPHI », « FAVARD » pour n’en citer que quelque unes). Evaluer, c’est donc mesurer. La question de la « mesure » est posée : qui et quoi ? Cherche-t-on du quantitatif ou du qualitatif ? Dans les années 70, on s’interrogeait de savoir si la nature même du travail social (schématiquement représentée par bien être et affectif) était évaluable. En 1986, le G.R.E.P mentionnait déjà la dualité de la question de l’évaluation en l’évoquant comme technique miraculeuse parée de toutes les vertus ou au contraire une volonté publique de tout contrôler totalitairement que l’on aurait chargé de tous les maux. Il préconisait face à ce dilemme d’éclaircir sa signification sur un plan épistémologique. Au milieu des années 80, le législateur à ainsi introduit l’évaluation de l’action sociale dans les textes par le biais de la loi particulière de 1986 . Cette loi a été parmi les premiers textes législatifs à introduire la notion et l’exigence de l’évaluation en travail social. L’actuelle loi du 30 juin 1975 présente d’évidentes faiblesses en matière d’évaluation de la qualité. Sa refondation devrait maintenant « obliger » les institutions à généraliser les démarches évaluatives grâce à l’établissement d’un référentiel de bonnes pratiques et émet la proposition d’obligation d’évaluation de la Qualité des prestations dispensées comme condition à la continuité de la labélisation des établissements. « Une démarche évaluative doit pouvoir répondre à deux niveaux : elle doit d’une part permettre de voir si les moyens mis en œuvre servent bien les objectifs que l’on s’est donné. Elle doit aussi apporter des éléments qui permettent d’apprécier si l’objet est pertinent au regard de la finalité. » nous dit encore Alain Dumez. N’ayant pas acquis suffisamment de légitimité scientifique face aux méthodes qu’elle emploie, l’évaluation est d’abord apparue comme un élément stratégique dans l’appréciation des interventions publiques, le bilan financier d’une action sociale constituant le mode essentiel de reconnaissance de l’intervention sociale. On essaie ainsi de mesurer dans quelles conditions une politique est une contribution au changement social, avec quel coût et avec quelles marges. Le financement du social étant pris en charge dans une large mesure par la collectivité, l’évaluation apparaît alors de plus en plus, sinon comme une exigence morale, du moins comme la contrepartie d’une meilleure utilisation des moyens qui sont consentis par les pouvoirs publiques locaux. Les caractéristiques du commanditaire sont donc devenues une des composantes du processus d’évaluation, de sorte que toute démarche d’évaluation est d’abord fonction de la commande, des outils méthodologiques qu’elle emploie et de la pédagogie qui les accompagne. A ce stade, elle allie intérêts publiques et intérêts institutionnels. La mise en œuvre d’une action d’évaluation participe également à la reformulation de la légitimité de l’intervention sociale : elle interroge les pratiques sociales des acteurs et les logiques des institutions. Face aux enjeux émergeants (en terme de qualité) des prestations tant aux niveaux législatif que concurrentiel, les associations devront se préparer à répondre à ces « nouveaux besoins » et à s’interroger sur leurs performances sociales. Pour le sociologue Maurice Tachon , chacun doit aujourd’hui s’accorder sur l’importance et la nécessité d’une évaluation. Cependant, elle pose depuis près de trente ans autant la question de la place du travailleur social que celle de l’usager.

Le malaise des banlieues

L'Etat a pour mission de garantir l'unité du pays et l'égale intégration de chaque citoyen quelle que soit son origine et son lieu de vie. Or des problèmes perdurent dans certaines banlieues depuis près de quarante ans et les autorités publiques ne trouvent pas de solution satisfaisante. Il existe des périodes où les émeutes font la « une » de l'actualité,  d'autre où l'on en parle moins. Mais la ségrégation urbaine dans cet environnement dégradé témoigne de réels  handicaps sociaux freinant l'épanouissement individuel.

Alors, en quoi consiste ce malaise des banlieues, victimes ou coupables d'un climat de crainte et d'une politique sécuritaire, qui font partie des principales préoccupations des français?

Nous expliquerons tout d'abord ce thème grâce à des définitions, des chiffres et un bref historique des grands ensemble. Ensuite nous parlerons du malaise des cités en envisageant ses causes, ses différentes composantes et les remèdes proposés par la politique de la ville. Enfin, nous terminerons sur l'émergence de la « culture banlieue ».

 

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