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Educateur spécialisé

L'éducateur spécialisé est un travailleur social qui participe à l'éducation d'enfants et d'adolescents dits inadaptés. Il soutient aussi des adultes présentant des déficiences physiques et/ou psychiques pour les aider à retrouver de l'autonomie.

La parole accompagnatrice de l'action éducative

La parole accompagnatrice de l'action éducative Au cours de mon expérience professionnelle, j’ai travaillé dans une MECS (Maison d’Enfants à Caractère Social) accueillant des garçons âgés de 13 à 19 ans, j’étais plus précisément sur le groupe des 13-15 ans. Ces jeunes avaient tous des problèmes familiaux allant de la difficulté familiale à la maltraitance physique et psychique. A travers cette expérience auprès d’adolescents, j’ai pu me rendre compte que la parole avait différentes fonctions et me permettait d’appuyer ma pratique éducative sur mes propos.

Durant mes différentes expériences professionnelles je me suis questionnée sur l’importance de ma parole sur mon agir. A travers ce travail de réflexion, j’ai pris conscience qu’en effet celle-ci passait différemment selon la problématique des personnes que j’accompagnais. Avec les adolescents en difficulté, placés en M.E.C.S, je me suis rendu compte que la parole me permettait de les accompagner dans différents domaines éducatifs. C’est auprès d’eux, que j’ai pris conscience que ma parole et mon d’agir pouvaient apporter sécurité et confiance à ces jeunes. C’est dans l’engagement de notre parole d’éducateur que les jeunes vont pouvoir trouver une personne fiable vers laquelle ils pourront se tourner. C’est à travers ces notions que va se créer la relation qui permettra aux jeunes de pouvoir s’investir.
Catégorie: Travaux U.F. Educateur spécialisé
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SDF et aide sociale

Existe-t-il des éléments dans la vie des SDF (sans domicile fixe) qui conditionnent le refus d’une aide sociale ? Nous avons souhaiter traiter de ce thème en premier lieu par interêt pour une population qui serait en quelques sorte « le comble de l’exclusion ». En effet, les SDF n’ont pas de statut de part l’état, pas de protection... oubliés et pourtant bien présents. Mais qui sont-ils vraiment ? que pensent-ils ? Appelés autrefois clochards, vagabonds.. ils dérangent. On les dit plus nombreux, plus alcolisés, plus jeunes,plus dangeureux.. Qu'’est-il réellement ? Dans le soucis de nous éloigner des représentations sociales, nous avons cherché à comprendre le refus de certains sans-logis de se diriger vers des acteurs sociaux. Après de nombreuses recherches théoriques sur la vie des SDF, les études qui avaient été faites précédemment, les structures d’accueil et de réinsertion, nous avons élaboré plusieurs hypothèses, qui seraient ensuite infirmées ou confirmées. Les conditions de vie des SDF en CHRS (centre d’hébergement et de réadaptation sociale) sont-elles inadaptées ? Les SDF connaissent-ils les structures capables de les accueillir et de les aider ? Les travailleurs sociaux se rendent-ils disponibles à chacun ? conaissent-ils vraiment la population qu’ils aident ?, ils demandent peut-être trop vite aux accueillis de faire des démarches ; les jeunes doivent accepter plus facilement l’aide que les plus anciens SDF. Certaines hypothèses se sont centrées sur les SDF, leur passé, grâce auxquel nous essayeront d’établir un lien avec leur refus d’aide : Les SDF doivent être beaucoup et en permanence alcolisés. Ils doivent avoir perdu le contact avec la totalité de leur famille. Le shéma pour en arriver à cette situation doit être perte de travail, surendettement, perte de la famille, perte du logement, et donc rue. Ils ne doivent plus avoir de repères spatio-temporels. Ils sont surement désabusés de tout. Peut-être qu’ils seront agressifs envers nous ???

Dossier Partenariat et Réseau dans un foyer éducatif
C’est en juin 2009 que Julie est placée dans ce foyer : elle est la première adolescente dont je suis le référent du projet personnel individualisé (PPI). Cela m’a donc permis de suivre son parcours depuis la procédure d’admission, en passant par la rédaction du projet et jusqu’à la mise en œuvre de son accompagnement. Ce suivi m’a permis d’identifier clairement les différents partenaires du foyer, mais aussi de découvrir la nécessité de développer un réseau autour de Julie et de sa problématique. En effet, Julie vient d’une autre ville, d’un autre lycée et d’une prise en charge différente: elle vivait jusqu'alors dans une famille d’accueil.
Étude de quartier - Le CAES
C’est donc rapidement que nous avons choisi ce quartier du CAES, tout d’abord pour ses différentes particularités, pour sa proximité de nos domiciles respectifs, ainsi que pour mieux connaître notre commune. Le CAES signifie Centre Autonome d’Expérimentation Sociale, il a été crée en 1981. Suite à nos différentes discussions sur le CAES et à nos premières recherches, nous avons appris que le CAES était engagé dans une opération de reconversion urbaine. Cette restructuration englobe la friche industrielle voisine, dont le but est de créer un éco-quartier. Nous en sommes arrivés à la question de départ suivante : Comment est intégré le CAES dans la commune de Ris-Orangis et dans le projet de restructuration ? Puis de part les différentes recherches effectuées, la visite du quartier et plusieurs passages à la Mairie, nous avons posé cette problématique : En quoi la stigmatisation du CAES influence l’intégration de ses habitants dans le projet de restructuration de la ville ?
L'ordonnance du 2 février 1945

Rompant avec le système juridique prévalant sous l’ancien régime, qui ne faisait aucune différence entre les adultes et les enfants concernant la responsabilité pénale, le Code Pénal de 1810 fixa la majorité pénale à 16 ans. Le juge chargé d’une affaire mettant en cause un mineur de moins de 16 ans se fondait alors sur le critère de discernement. S’il était établi que le mineur avait agi sans discernement, le juge prononçait un acquittement, mais le mineur devait être éloigné de la société et faisait l’objet d’un placement en maison de correction où il bénéficiait de mesures éducatives, pour une durée, qui ne pouvait aller au-delà de son vingtième anniversaire. En revanche, si le juge estimait que le mineur avait agi en pleine connaissance de cause, il bénéficiait d’une atténuation de peine, mais devait effectuer celle-ci dans les conditions de droit commun. Ce système fut critiqué car il favorisait la promiscuité et ne prenait pas suffisamment en compte les spécificités de la délinquance juvénile par rapport à la criminalité en général. Pour remédier à cette insuffisance, la loi du 5 avril 1850 instaura alors les colonies pénitentiaires de jeunes détenus, accueillant tous les mineurs délinquants quel qu’ait été leur niveau de discernement. Une loi du 12 avril 1906 porta la majorité pénale à 18 ans.

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