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Educateur spécialisé

L'éducateur spécialisé est un travailleur social qui participe à l'éducation d'enfants et d'adolescents dits inadaptés. Il soutient aussi des adultes présentant des déficiences physiques et/ou psychiques pour les aider à retrouver de l'autonomie.

Transbus, un outil spécifique à la prévention spécialisée

Transbus, un outil spécifique à la prévention spécialisée Les pratiques de prévention spécialisée ont permis de capitaliser des savoir-faire éducatifs et des expériences innovantes qui ont fait leur preuve dans la prise en charge des jeunes en difficultés. Les problématiques de ce public, la multitude de dispositifs et de structures dans le champ de l'insertion et de la prévention et, parallèlement, le nombre important de jeunes qui n'ont pas accès à ces services entraînent de fait un nécessaire repositionnement de la prévention spécialisée. Pour remplir ses fonctions de relais, de médiation, de veille sociale et d'alerte, la prévention doit s'appuyer sur sa connaissance de l'évolution des publics et des réseaux de partenaires. Avec des stratégies et des pratiques de directions adaptées, il s'agit maintenant d'impulser une réelle culture d'équipe qui facilite l'adaptation de chacun à l'évolution des besoins des jeunes et à un travail de partenariat. Transbus est un début de travail à cette nouvelle culture éducative.
Catégorie: Mémoire Educateur spécialisé
Type de fichier: application/pdf
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Documents associés

L'insertion des jeunes en « crise » ?

Mes interrogations, sur le sens de l’action du travail social auprès des jeunes dits « en difficulté » sont celles d’un acteur engagé dans la situation et témoin des évolutions récentes. Ce mémoire s’inscrit dans une trajectoire de formation et une expérience professionnelle formant un continuum.

Mon expérience professionnelle s’est développée dans différents domaines d’activité du travail social. Ma participation à l’Atelier Permanent de Recherche et d’Évaluation (APRE) animé par des consultants du COPAS m’a permis de suivre des formations de formateur. Dans ce contexte, j’ai contribué à des travaux de réflexion sur la thématique de l’insertion des jeunes 16-25 ans et participé à la mise en œuvre de projets innovants (Ateliers d’orientation, Programme Local Expérimental, Objectif citoyenneté). Dans le même temps mes activités, en qualité de bénévole et militant, au sein de mouvements associatifs et d’une organisation syndicale m’ont permis de confronter ma réflexion à des points de vue d’acteurs situés à des niveaux différents du monde social. Aujourd’hui, le Master sociologie et développement social, est un contexte formateur pour dépasser le « sens commun » et propice à une distanciation critique avec le terrain. Cette formation me conduit à réaliser, dans une démarche de recherche en sciences sociales, une étude questionnant les modes de socialisation des jeunes dits « en difficulté » à travers les logiques institutionnelles et pratiques de professionnels de l’insertion.

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S'en sortir...pour y entrer!!
A partir de 1972 les pouvoirs sanitaires sont alarmés quant à l’impact sanitaire et social de la toxicomanie, des structures d’accueil sont crées afin de recevoir et de soigner des personnes dépendantes aux diverses drogues : héroïne, médicament, alcool. Cependant, pour ces personnes dépendantes largement stigmatisées à l’époque, notamment du au ravage du virus du Sida au sein de cette population, les centres de soins spécialisés déplorent alors le manque de réponses quant à leur réinsertion. Les professionnels se rendent alors compte que le thérapeutique n’est pas une réponse suffisante pour leur permettre de s’insérer tant au niveau social que professionnel. “Sevrer“ les toxicomanes, ou leur proposer des produits de substitution peut avoir des conséquences sanitaires positives, et peut leur permettre de ne plus risquer de sanction pénale. Cependant même stabilisés, ils restent en marge de la société. En effet la toxicomanie de ces résidents les a amenée à rompre les liens avec leurs proches. Se mettant alors, en marge de la loi donc et de la société du fait de leur pratique addictive.
Favoriser la scolarisation des gens du voyage

Roms, tsiganes, Manouches, Bohémiens … Tous ces termes désignent des communautés méconnues, des identités culturelles différentes et une réalité complexe.

Ces derniers mois, ils ont été propulsés sur la scène médiatique nationale et européenne : débat sur l’identité nationale et la discrimination (Annexe 1), expulsions massives de Roms, démantèlement de camps illégaux… Des images choisies, choquantes et négatives, venant étayer des discours politiques, conduisant à un amalgame, renforçant ainsi la stigmatisation et la marginalisation.

Les préjugés sur cette population reposent ainsi sur des poncifs véhiculés depuis des siècles : l’image de personnes violentes, sales, malhonnêtes, de voleurs de poules, voleurs de bourses, et même voleurs d’enfants…ils sont considérés comme des marginaux et des « étrangers » : leur présence « dérange ».

Les « Gens du voyage » constituent la plus grande minorité européenne. Ils sont 10 à 12 millions en Europe (Conseil de l’Europe, février 2010), présents dans la plupart des pays européens.

Contrairement aux idées reçues, la plupart des « Gens du voyage » sont en situation régulière sur le territoire français et européen. De plus, « il s’agit de la communauté la plus dynamique, socialement, culturellement et politiquement, qui vit une mutation profonde » (Roms et Tsiganes de J-P liégeois), et qui tentent de trouver une place dans cette société sans perdre leur(s) identité(s) culturelle(s).

L’insertion professionnelle pour les mineurs placés en hébergement collectif de type FAE
En France, la prise en charge des mineurs délinquants est assurée à la fois par le secteur public de la Protection Judiciaire de la Jeunesse (PJJ) et également par un secteur privé habilité sous contrôle de la PJJ Ces jeunes sont le plus souvent confrontés à de graves difficultés de scolarisation ou de formation. De nombreux textes émanant du Ministère de la Justice reprennent et commentent longuement l'objectif d'insertion de ces adolescents placés sous mandat judiciaire. Au regard de l'utilisation du concept d’insertion dans tous les textes officiels, on peut affirmer que l’insertion est aujourd'hui un élément moteur de la prise en charge.

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