
Fort de ces constats issus d’un regard extérieur, je me questionnais déjà
avant mon stage de troisième année, quant à la place occupée par l’éducation
spéciale dans un tel contexte, pour aujourd’hui et pour demain.
Pour mon stage à responsabilité concluant ma formation, j’ai souhaité
entreprendre une expérience me permettant d’observer et de comprendre les tenants et
les aboutissants du maintien en milieu ordinaire de jeunes déficients intellectuels. Je me
suis donc orienté vers un Service d’Education Spéciale et de Soins à Domicile
(SESSAD). J’y ai entrepris des accompagnements éducatifs auprès d’enfants et
d’adolescents qui, de par leur retard dans leur développement psychologique et cognitif,
rencontraient des difficultés pour s’inscrire comme acteurs dans leur environnement.
Dans un premier temps, l’éducateur prend en considération le contexte
dans lequel il évolue, pour mieux poser un cadre à son action. En première partie de
ce mémoire, j’ai donc présenté mon lieu de stage, le SESSAD. J’ai pu mettre en avant
son fonctionnement et ses missions. La principale étant de contribuer au maintien en
milieu ordinaire de l’enfant déficient intellectuel. Dans un tel mode de prise en charge
visant à accompagner l’enfant dans sa globalité, l’éducateur contribue au travail d’une
équipe pluridisciplinaire. Il est au carrefour des différents acteurs gravitant autour de
l’enfant. J’ai d’ailleurs choisi de me focaliser sur un partenaire privilégié accueillant
l’enfant quotidiennement, l’école. A travers son dispositif CLIS, l’Education Nationale
inscrit l’enfant déficient intellectuel dans une scolarisation en milieu ordinaire.