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Educateur spécialisé

L'éducateur spécialisé est un travailleur social qui participe à l'éducation d'enfants et d'adolescents dits inadaptés. Il soutient aussi des adultes présentant des déficiences physiques et/ou psychiques pour les aider à retrouver de l'autonomie.

Soigner les toxicomanes

Soigner les toxicomanes

Dans l'ouvrage « soigner les toxicomanes », les auteurs disent à plusieurs reprises que les toxicomanes sont dans une recherche de solutions immédiates, « le tout tout de suite », c'est un profil qui aussi décrit par Francis CURTET dans « idées fausses sur la défonce » ; en effet lorsque la personne ne va pas bien, elle consomme une substance psychotrope et tout va immédiatement mieux. La position du travailleur social, du psychologue, du médecin constamment confronté à cette « urgence » est essentielle. Il doit d'abord contenir la personne, lui montrer que sa parole est entendue et intégrer cette demande dans sa prise en charge. Le toxicomane va être confronté à la frustration liée à une réponse non immédiate. Il sera important de reprendre ce sentiment de frustration lors de l'entretien/le rendez-vous qui aura pour but de répondre à sa demande dans la mesure du possible.

Catégorie: Fiche de lecture Educateur spécialisé
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Documents associés

Les vilains petits canards

Présentation de l’ouvrage et de son contexte

Pour ce travail, mon intérêt s’est porté sur le dernier ouvrage de Boris Cyrulnik, Les vilains petits canards, paru en février 2001 chez Odile Jacob. Boris Cyrulnik est né en 1937 à Bordeaux. Sa vie bascule en 1943, lorsqu’il est arrêté avec sa famille par la Gestapo et conduit à Drancy. Agé de six ans, il réussira à fuir, alors que ses parents sont déportés. Cet épisode douloureux de son histoire, l’auteur l’a longtemps gardé intime. Les médias s’en sont emparé lorsque dans les années 90, il a souhaité faire remettre la médaille des Justes à une femme qui, en le cachant durant trois jours, lui a sauvé la vie après son évasion. C’est à partir de ce drame que vont se déterminer ses choix professionnels (Cyrulnik parle de son "étoile du berger".)

Après des études de médecine, il devient neuropsychiatre, psychologue et psychanalyste. Sa volonté de comprendre et de "réparer d’autres humains" l’amène à franchir les barrières des disciplines, faisant notamment appel à l’éthologie. Il compte parmi les pionniers de l’éthologie humaine et dirige aujourd’hui un groupe de recherche en éthologie clinique à l’université de Toulon-La Seyne. C’est peut-être dans son vécu qu’est apparu l’intérêt de Cyrulnik pour le concept de résilience ; il est aujourd’hui le premier en France à s’atteler à ce principe déjà largement travaillé aux Etats-Unis. Le mot provient du latin resalire (re-sauter). En physique, ce terme décrit la capacité d’un métal à résister aux pressions et à reprendre sa structure initiale.

Passé dans le vocabulaire de la psychologie, il définit la capacité à vivre, à se développer en dépit des adversités. Dans Un merveilleux malheur, l’auteur s’interrogeait sur les "processus de réparation de soi" inventés par les surveillants des camps de la mort ; dans Les vilains petits canards, il explique comment ces processus se mettent en place dès avant la naissance et permettent de se reconstruire après une blessure. Dans un style métaphorique, suivant un cheminement non linéaire, l’auteur met en scène le concept dans ces deux aspects de résistance à la destruction et de reconstruction d’une "vie valant la peine", étayant son propos de considérations théorique et d’exemples cliniques ou historiques.

L'adolescence aux mille visages : Alain Braconnier et Daniel Marcelli

Le livre L’adolescence aux mille visages est parue en 1988. Il a été écrit, en collaboration, par Alain Braconnier (médecin psychanalyste) et Daniel Marcelli (psychiatre). La présente édition a été entièrement revue et augmentée en 1998. La démarche des auteurs est de comprendre les multiples facettes de cette période d’entre-deux ages, cette mutation entre l’enfance et l’age adulte.

"Détache-moi ! Se séparer pour grandir" – Marcel Rufo

A la naissance, le bébé ne fait qu'un avec sa mère. C'est le temps de la fusion, indispensable, où il puise assurance et force. Mais il faut grandir et, pour cela, se séparer, prendre de la distance. Les histoires d'enfants, d'adolescents mais aussi d'adultes racontées ici montrent les différents aspects des séparations et les questions qu'elles suscitent. Peut-on se séparer sans peine ? Pourquoi la séparation fait-elle naître en nous un sentiment d'abandon ? Qu'est-ce que le travail de deuil et est-il jamais terminé ? Quelles différences entre rupture et séparation ? A quoi servent les souvenirs ? L'addiction signe-t-elle une incapacité à se séparer ? Sommes-nous vraiment nostalgiques de la fusion première avec notre mère ?

Souffrance en France. La banalisation de l’injustice sociale: DEJOURS Christophe.

Dans son ouvrage, Souffrance en France, la banalisation de l’injustice sociale, qu’il écrit en 1998, le thème principal est « les différentes phases de la souffrance au travail et de la banalisation du mal. » Il se pose la question de « comment parvenons-nous à accepter sans protester les contraintes de travail toujours plus dures dont nous savons qu’elles mettent en danger notre intégrité mentale et physique » Il aborde des thèmes comme la peur, la honte, la domination, l’intolérance, la soumission et l’aliénation. Il révèle comment, pour pouvoir endurer la souffrance on se protège par l’intermédiaire de différents processus, stratégies. « A la lumière du concept de distorsion communicationnelle de Jürgen Habermas ou de celui de la banalité du mal de Hannah Arendt, il met au jour le processus qui fonctionne comme un piège. Alors la souffrance devient pensable ».

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