LeSocial Emploi Prepa Doc Formateque

Educateur spécialisé

L'éducateur spécialisé est un travailleur social qui participe à l'éducation d'enfants et d'adolescents dits inadaptés. Il soutient aussi des adultes présentant des déficiences physiques et/ou psychiques pour les aider à retrouver de l'autonomie.

« Je suis noir et je n’aime pas le manioc » Gaston Kelman

« Je suis noir et je n’aime pas le manioc » Gaston Kelman

° L’ouvrage de Gaston Kelman « Je suis noir et je n’aime pas le manioc » est un essai paru en 2005 chez Max Milo Editions dans lequel Gaston Kelman s’oppose aux clichés dont sont victimes les noirs et dans lesquels ils tendent à s’enfermer eux-mêmes. Gaston Kelman est né à Douala au Cameroun en 1953, il y étudie les lettres puis continue ses études en Angleterre où il obtient une maîtrise de littérature. En 1982, il arrive en France où il obtient un 3ème cycle d’urbanisme. En 1994 il est naturalisé Français. Il devient directeur de l’observatoire du syndicat d’agglomération nouvelle de la ville d’Evry pendant 10ans. Il est aujourd’hui consultant d’une association qui milite pour l’intégration des migrants noirs et est responsable de l’insertion professionnelle des réfugiés chez France Terre d’Asile. Il a également écrit « au-delà du noir et du blanc » paru en 2005 chez Max Milo Editions.

Cet ouvrage a créé une réelle réflexion chez moi notamment quant à ma pratique professionnelle passée et future et sur la façon d’aborder l’intégration de populations issues de l’immigration. Par ailleurs il éclaire également mon questionnement sur les difficultés de certains jeunes français noirs à trouver leur place, à se construire une identité dans une société ou il est difficile d’être noir et français. En effet, lors de mes relations futures avec des usagers, il se peut que je sois confronté au poids de la culture comme cela m’est déjà arrivé au cours de mon stage avec des demandeurs d’asile. La question qui se pose est : « doit on imposer des règles afin d’assimiler une culture, des règles de vie en société ? » L’ouvrage répond à cette question dans le sens ou il prône l’assimilation comme seule méthode d’intégration.

Catégorie: Fiche de lecture Educateur spécialisé
Type de fichier: application/pdf
Historique du document: 0
Licence

Chacun des éléments constituant le site SocioDoc.fr sont protégés par le droit d'auteur. Il est donc strictement interdit d'utiliser, reproduire ou représenter même partiellement, modifier, adapter, traduire, ou distribuer l'un quelconque des éléments.

En cochant la case ci-dessous, j'accepte les conditions générales d'utilisation de SocioDoc.fr.

Accepter le terme et la condition

Documents associés

A quoi sert l’autorité ? Véronique Guérin

L’auteur a un diplôme d'éducatrice spécialisée, une maîtrise de psychologie, un DESS en sciences cognitives et a été formée à l'improvisation théâtrale. Elle a travaillé durant 7 ans comme consultante en organisation en entreprise. Depuis quelques années, elle se consacre à la prévention de la violence familiale et scolaire. Elle a également publié « Le monde change... et nous ? ».

Les concepts principaux : autoritarisme, permissivité, autorité éducative, sanction, coopération. Bref résumé : L'évolution de la société a profondément modifié les rapports éducatifs entrainant une solitude et un renoncement face aux comportements des enfants et adolescents d'aujourd'hui. Entre l'autoritarisme, qui mène à la soumission et à la révolte, et la permissivité, qui mène au laxisme et à la perte de repères, l’autorité éducative développe chez l'enfant et l'adolescent la connaissance de lui-même, le respect d'autrui et l'aptitude à coopérer.

 

Le racisme : Michel Wieviorka

Né à Paris, Michel Wieviorka poursuit des études de sociologie et de lettres avant de soutenir, en 1976, une thèse sur un mouvement social émergent, les associations de consommateurs, sous la direction d’Alain Touraine. Le sociologue intègre le jeune doctorant à son équipe de chercheurs lorsqu’il fonde le Centre d’analyse et d’intervention sociologique (Cadis) en 1981. Michel Wieviorka mène dans un premier temps des recherches consacrées à l’analyse des nouveaux mouvements sociaux, qui marquent les évolutions des sociétés postindustrielle et postmoderne.

Les Enfants sauvages

L'ouvrage dont il va être question ici est Les Enfants Sauvages; Mythe et Réalité de LUCIEN MALSON.

Nous allons tout d'abord vous présenter brièvement l'ouvrage, puis, dans un deuxième temps, nous tenterons de dégager les problématiques globales de l'oeuvre, ensuite nous expliciterons le contenu du livre. Cette phase se déroulera en plusieurs temps. Nous donnerons une première définition de ce qu'est un enfant sauvage, ensuite, nous induirons la notion de nature acquise, nous passerons à la notion environnementale, puis étudierons les interactions entre mental et psychisme. A ce point du développement nous constaterons que la notion de nature humaine n'est pas valide, au moins si on la considère seule.

Enfin nous exposerons quelles capacités font de l'Homme un animal unique et en quoi, finalement, il est avant tout un animal social. Pour finir seront avancées quelques remarques et commentaires personnels de l'ouvrage et des questions et réflexions plus larges sur le thème du livre.

La mal-mesure de l'homme de Stephen Jay Gould

Stephen JAY GOULD, petit-fils d'immigrants juifs de l'Europe de l'Est né en 1941 à New York, est un célèbre paléontologue. Spécialiste des crustacés autant que des dinosaures, il est un grand vulgarisateur des sciences de la vie enseignant à l'université de Harvard depuis 1967. Fan inconditionnel de Charles DARWIN, il a lui même développé au début des années 70, un modèle original de l'évolution : Le modèle des "équilibres ponctués". - Avec La mal-mesure de l'homme, GOULD donne un coup de pied dans la fourmilière scientifique en s'attaquant aux théories sur l'intelligence qui sont à l'origine (ou en conséquence ?) d'un grand nombre de préjugés raciaux.

Le second chapitre de La mal-mesure de l'homme, la mesure des têtes, commence par cette citation de T.H.HUXLEY : "Aucun homme doué de raison, instruit des faits, ne croit que le noir moyen est l'égal de l'homme blanc moyen, encore moins son supérieur". Le décor est posé. A cette époque, on ne doutait en rien de l'infériorité biologique des noirs. Rappelons que c'était la pleine époque de l'esclavage et de la colonisation, par conséquent croire en la supériorité de l'homme blanc permettait de sauvegarder la morale de l'homme bon et très pieu qu'était le blanc. De toute façon, cette infériorité biologique était flagrante, il n'y avait qu'à regarder le physique de ces races pour s'apercevoir qu'elles présentaient de nombreux signes simiesques. Un singe n'était pas intelligent, or la forme du crâne des noirs avoisinée celle des singes, les noirs ne pouvaient donc être guère plus intelligents que ces animaux.

Connexion

Educateur spécialisé

Abonnement

Recherche