L’éducateur face l’exercice de l’autorité dans le cadre de la prise en charge d’adolescents.

L'éduc 12 Historique de la profession C'est dans la seconde moitié du XXe siècle qu'on voit apparaître les premiers signes d'organisation de la profession. On établit au centre Boscoville de Montréal, un programme de formation pour les "éducateurs spécialisés". Plusieurs institutions du Québec décident de former, elles aussi, leurs éducateurs. Par la suite, certaines de ces institutions entreprennent de s'affilier à des universités, comme l'Université de Sherbrooke et l'Université de Montréal, par exemple, afin de faire reconnaître la validité de leur programme respectif en éducation spécialisée. Ces programmes sont les premiers à présenter une philosophie et une théorie complète de la rééducation ainsi que des moyens permettant une pratique sérieuse et cohérente.

L'éduc 8 - Bulletin d’information LE PARANOÏAQUE : le vigilant Pour lui, les gens sont des adversaires potentiels. Il croit que les autres sont sournois et peuvent le blesser s’il baisse la garde. Il se tient souvent en retrait, est secret, porté aux intrigues et à la contre-attaque. Il fait beaucoup de projection : « Je ne suis pas agressif, ce sont les autres qui le sont. » Il est incapable de relations interpersonnelles intimes. Il a tendance à rationaliser son comportement. Son jugement n’est pas altéré, mais il a tendance à interpréter les faits selon sa méfiance. Il présente une grande rigidité.

De l’idole à l’adolescence

Un bref regard sur « nos adolescents » montre très rapidement l’engouement persistant de milliers d’entre eux pour une idole. Au travers des résultats d’une pré-étude , où cinq adolescents ont été entendus dans le cadre d’entretiens cliniques à visée de recherche, une certaine compréhension dans le rapport spécifique unissant des adolescents à "leur idole" peut être dégagée.

Jeunesse, le devoir d’avenir

Face à des situations de plus en plus difficile, les jeunes d’aujourd’hui se doivent de se construire un avenir serein pour faire face à la difficulté de trouver un travail. S’assurer une place dans la société est devenue une tâche pointilleuse, du fait que 4 jeunes sur 5 sont recrutés en contrat à durée déterminée. La violence de plus en plus présente au sein de notre société vient renforcer le besoin d’une éducation plus saine des jeunes. Pour y arriver, l’Etat consacre près de 140 milliard d’euros à la jeunesse. Une partie est allouée aux éducateurs pour favoriser l’éducation des jeunes de nos communes, cadre de vie dans lequel peut s’organiser au mieux la prise en compte des besoins et des attentes des jeunes. L’interview de Bruno Cheron, animateur territorial a Sulniac dans le Morbihan, va nous faire découvrir son métier et ses responsabilités auprès des 500 jeunes de la commune.