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Educateur spécialisé

L'éducateur spécialisé est un travailleur social qui participe à l'éducation d'enfants et d'adolescents dits inadaptés. Il soutient aussi des adultes présentant des déficiences physiques et/ou psychiques pour les aider à retrouver de l'autonomie.

Le déménagement de leur foyer. (adultes handicapés mentaux)

Le déménagement de leur foyer. (adultes handicapés mentaux)

Il n’est pas nécessaire d’évoquer des connaissances scientifiques fondées pour affirmer que l’habitat occupe une place centrale dans la vie de l’individu et de sa famille. Chacun considère sa maison, son appartement, voire sa chambre comme un refuge et comme un lieu où il peut exprimer sa personnalité. Cela donne à l’habitat un aspect de créativité et pas seulement un aspect fonctionnel. Notre environnement est fait à notre image et nous y puisons notre motivation, notre détente, notre vie. Dans ce monde dominé par le travail et les contraintes imposées par la société, l’habitat ou la sphère privée est un domaine où l’originalité et la volonté de chacun peut s’exprimer. Cet espace privilégié et un des rares endroits où l’individu est libéré des contraintes et où il peut s’adonner à ce qui l’intéresse. En le privant de cet espace privilégié, on intervient directement dans sa vie privée. C’est la situation vécue par certaines personnes qui présentent un handicap et particulièrement, celles qui sont placées. Les institutions qui accueillent des personnes handicapées proposent souvent des locaux standardisés, avec des équipements d’abord pratiques et fonctionnels.

INTRODUCTION J’ai choisi d’axer ma réflexion sur un événement très particulier dans la vie d’adultes déficients mentaux : le déménagement de leur foyer. Mon hypothèse de départ est comment profiter du déménagement qui est une contrainte institutionnelle et faire de ce changement une dynamique éducative. Ma réflexion portera sur 3 points : · En premier lieu, un historique de l’hébergement proposé aux personnes déficientes intellectuelles et l’historique de l’association de parents qui m’emploie. En effet, ce sont celles-ci qui se sont battues les premières pour trouver des alternatives d’hébergement autre que la psychiatrie. · En second lieu, je me suis interrogée sur les difficultés rencontrées dans l’hébergement tel qu’il se pratique actuellement. Ceci en faisant un travail de réflexion sur les groupes pour analyser celui constitué par les résidents de la Rotonde. Quel peut être le rôle de l’éducateur face à des personnes handicapées vivant ensemble sans l’avoir choisi ? · Puis, je me suis posée la question de l’impact que pouvait avoir un changement de vie aussi important pour le groupe des résidants. Quel projet peut être mis en place par l’équipe éducative, dont je fais partie, dans le cadre d’un tel changement ? Le poids des habitudes acquises durant de nombreuses années de collectivité n’est-il pas un frein au changement ? L’accompagnement est-il une meilleure réponse que l’assistanat auquel les résidants sont accoutumés ?I) PRESENTATION HISTORIQUE ET INSTITUTIONNELLE DE LA PRISE EN CHARGE DES ADULTES HANDICAPES 1) Historique Jusqu’à la fin du moyen âge, on ne différenciait pas les fous et les personnes handicapées. Ils bénéficiaient de l’hospitalité parce que le fou était considéré comme un personnage sacré. Les appellations courantes étaient les mêmes pour tous, «le fou, le niais, le sot ». Dans certains pays comme l’Allemagne, les fous étaient purement et simplement jetés en prison. En France, l’hôpital général est créé en 1656, il accueille tous les pauvres de P qu’ils soient ou non aliénés. Cet hôpital n’est pas un établissement de soins. Il ressemble plutôt à une prison et a pour fonction de maintenir un ordre établi, les personnes qui y sont internées pouvant le troubler. Il a pour tâche de lutter contre «la mendicité comme source de tous les désordres »*. Ce type de structure se développe dans toute la France.On ne différencie pas les pauvres des fous, ils subissent le même enfermement. Au début du 19ème siècle, les maisons d’internement ou hôpitaux généraux disparaissent en tant que tel. On n’y parque plus les pauvres et les chômeurs. Seuls les aliénés restent dans les maisons d’internement.

Catégorie: Mémoire Educateur spécialisé
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Le CHRS, une structure d'insertion

Malgré l’ambition et l’apparente facilité avec lesquelles les projets pédagogiques, d’insertion, d’accompagnement, et autres projets sont théorisés, il n’en reste pas moins que des difficultés d’insertion demeurent. L’insertion dans la vie économique inquiète nombre de jeunes. La complexité d’un système qu’ils ne maîtrisent pas en est le plus souvent la cause, car ce système ne leur ressemble pas. En quittant le mode des formations initiales, les jeunes abordent l’espace du travail comme un univers qui leur est, pour l’essentiel, étranger. Le faible degré de compréhension des rouages de celui-ci ne leur permet pas vraiment de raisonner sur ses dysfonctionnements, ni de suggérer, à partir de leur faible expérience, des solutions pour améliorer la rapidité de leur intégration. Néanmoins ils ont repris à leur compte un certain nombre de discours sur les entraves au développement des emplois, et attendent surtout qu’on les aides à s’orienter dans ce qu’il faut bien appeler, vu de la place qu’ils occupent, le labyrinthe de l’accès au travail.

La relation éducative comme étayage de l'autorité
Dans le cadre de ma formation de Moniteur-Educateur, j’ai effectué deux stages : l’un dans une Maison D’enfants à Caractère Social et l’autre dans un foyer de Jeunes Travailleurs accueillant des jeunes adultes de dix huit à vingt cinq ans. Différents éléments m’ont questionné au cours de ces deux stages mais plus particulièrement le concept de la relation éducative et celui de l’autorité. Concernant l’autorité, certains éducateurs ont une autorité « naturelle », ce par différents facteurs (caractère, physique…), ce qui n’est pas mon cas. Lors de mon stage de première année, dans une Maison D’enfants à Caractère Social avec un groupe d’enfants de huit à douze ans, j’ai eu dans cette expérience quelques difficultés avec la notion d’autorité. En effet, dans un premier temps, les seuls moyens pour me faire respecter étaient d’élever la voix ou bien de menacer les enfants de punitions. Moyens qui me questionnaient cependant car ils ne correspondaient pas à ma vision de l’autorité. Je voyais et je vois toujours l’autorité inhérente à la relation existante entre deux personnes malgré leurs différentes positions. A ce propos M.Barrés n’a-t-il pas dit : « L’autorité c’est moins la qualité d’un homme qu’une relation entre deux êtres » Maurice Barrés : « L’ennemi des lois ».
Ados (sé) à mon corps ; Corps et enjeu d'apparence à l'adolescence

La thématique du corps et des enjeux d’apparence m’aura accompagné tout au long de cette première année de DEA. À la recherche d’un sujet pour ce travail, c’est assez naturellement que j’ai souhaité continuer à approfondir le champ de recherche qui est le mien depuis ma licence ; l’adolescence. Corps et problématique adolescente sont intimement liés, enjeux d’apparences et adolescence également. Nous souhaitons, pour débuter ce travail, effectuer un rappel historique de la question adolescente pour montrer combien la thématique du corps à l’adolescence est finalement assez récente et ce malgré l’avènement de la psychanalyse au début du 20ième siècle. L’histoire repose toujours le contexte d’un discours, c’est pourquoi ce préliminaire nous est apparu nécessaire.

Nous dégagerons ensuite trois parties distinctes à notre travail. Dans un premier temps, nous verrons ce qu’il en est de la spécificité du corps à l’adolescence en tant que problématique. Nous envisagerons ensuite la problématique des enjeux de l’apparence. Pour ce faire, nous nous aiderons de la lecture et de l’analyse d’une légende ; celle de Marinus et Marina. Le cadre théorique de notre parcours, nous le trouverons dans la psychologie clinique. Son usage sera très ciblé, peu de concepts mais essentiels à la compréhension de notre recherche. Pour finir, nous « écouterons » deux fragments d’un « discours » adolescent, ceux reçus aux détours d’entretiens réalisés parallèlement à la recherche menée pour l’écriture du mémoire. Enfin, nous tenterons d’effectuer une synthèse de notre travail en tirant quelques enseignements de cette recherche, si minime soit elle.

La Re-Co-Naissance de la femme victime de violences conjugales

La réalité des violences conjugales est un fait établi et connu depuis longtemps (même si il est parfois mal reconnu), néanmoins le travail effectué avec les victimes de ces maltraitances est beaucoup plus récent. En effet, la victimologie est une science qui s’est créée en se distinguant de la criminologie, Pendant de nombreuses années les scientifiques ont tenté de comprendre ce qui poussait telle personne à transgresser la loi et devenir criminel. Progressivement un nouveau regard est porté sur la victime, qui n’est plus étudiée pour mieux appréhender le phénomène criminel, mais pour que cette dernière retrouve une place dans la société en tant qu’acteur.

Ainsi, dans les années 80, un mouvement féministe prend son essor en France donnant naissance à des associations d’aide aux victimes, à la nouvelle victimologie de la réaction sociale, mais aussi à un droit des victimes. Cependant qu’entendons nous par victime ? Le mot victime du latin « victima » a été créé en 1495 et renvoie à une connotation sacrificielle. Dans les textes juridiques la victime n’a qu’une définition presque inexistante, il s’agit de partie lésée, de plaignant, de partie civile, de personne ayant subi un préjudice ou ayant personnellement souffert du dommage causé par l’infraction.

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