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Educateur spécialisé

L'éducateur spécialisé est un travailleur social qui participe à l'éducation d'enfants et d'adolescents dits inadaptés. Il soutient aussi des adultes présentant des déficiences physiques et/ou psychiques pour les aider à retrouver de l'autonomie.

Atelier d'expression : La technique de clown théâtral

Atelier d'expression : La technique de clown théâtral L'activité clown théâtral est une activité qui peut-être aisément mise en place. Cependant elle peut présenter certaines limites avec un public déficient intellectuel. En effet, les consignes peuvent être parfois compliquées à comprendre pour ces jeunes. Aussi distinguer l'imaginaire de la réalité n'est pas toujours aisé pour certains jeunes (ex: jeunes présentant des troubles autistiques). Avoir une place, à la fois d'intervenant et d'éducateur aurait pu être une difficulté mais elle peut aussi être un avantage pour certains jeunes ayant des angoisses face aux changements (ex: psychotique). Le fait d'être deux intervenants qu'ils côtoient dans leur quotidien permet aussi de les rassurer face à cette nouvelle activité.
Catégorie: Travaux U.F. Educateur spécialisé
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Documents associés

Le placement judiciaire des mineurs
Un dispositif novateur, souple et évolutif a été mis en place suite à la libération. Le binôme juge des enfants / éducation surveillée. L’idée principale de l’époque était d’isoler l’enfant du milieu familial pathogène afin de le rééduquer par l’apprentissage et la formation professionnelle. La justice prononçait des peines suffisamment longues afin que le mineur sorte avec un diplôme d’aptitude professionnelle en main. L’éducation surveillée mettait donc l’accent sur la formation professionnelle, qui était dispensée au sein de gros internats isolés des zones urbaine, les Institutions publiques d’éducation spécialisée IPES. Cette phase sera l’image même du duo juge des enfants éducateurs de l’Education surveillée. Ce qui permettra aux éducateurs de s’affranchir du joug de l’administration pénitentiaire en cultivant leur légitimité professionnelle. Le juge quant à lui pourra s’appuyer sur les structures et les éducateurs de l’éducation spécialisée.
Foyers de Jeunes Travailleurs (FJT)

Mission: Au-delà du gîte et du couvert, le foyer offre une possibilité de culture et de loisirs, d’expérimentation de la citoyenneté, favorisant ainsi la promotion sociale de chaque individu.

Cadre administratif et réglementaire: Les FJT sont des institutions à but non lucratif. Leur équilibre financier implique une participation des bénéficiaires aux coûts des services offerts, principalement logement et restauration. Ils sont gérés par des organismes qui sont principalement des associations mais qui peuvent également être des centres communaux d’action sociale.
Ce sont des institutions relevant de la loi n° 2002-2 du 2 janvier 2002 rénovant l’action sociale et médico-sociale.

Public accueilli : Les FJT s’adressent principalement à la population des jeunes en voie d’insertion sociale et professionnelle, âgés de 16 à 25 ans

Modalités d’accueil et de fonctionnement : Toute personne justifiant de :
- une activité professionnelle, un engagement de formation, contrat de stage en entreprise, recherche d’emploi.
Par dérogation, la catégorie des 16 ans – 29 ans peuvent bénéficier de ces prestations.

Note de réflexion sur une situation éducative - DC2

La situation exposée ci-dessous s’est déroulée durant mon stage de deuxième année de formation d’éducatrice spécialisée.

Le programme de réussite éducative a pour objectif d'accompagner dès le plus jeune âge, les enfants (et leur famille) présentant des signes de fragilité scolaire et/ou comportementaux. Un soutien individualisé est réalisé afin de prendre en compte ces enfants dans leur environnement global (famille, social, sanitaire, culturel...). Le Programme de Réussite Éducative est un dispositif de la politique de la ville pour lequel la ville de DLB touchera une subvention jusqu’en 2017.

La MRE est un dispositif du programme de réussite éducative qui suite à une nouvelle politique de la ville en 2014  est actuellement en territoire de veille. C’est une structure municipale où sont accueillis des jeunes de la ville âgés de deux à seize ans ainsi que leurs familles. La principale mission proposée par la MRE est le soutien à la parentalité, cela passe par l’écoute et des conseils éducatifs, que ce soit sur l’individuel ou familial. L’équipe est composée de deux psychologues, dont une coordinatrice, une conseillère en économie sociale et familiale, une éducatrice spécialisée et une accueillante.

    Ce dossier portera sur la situation éducative de Anne et de sa famille, j’ai choisi de la présenter car sa situation a nécessité la mobilisation d’une grande partie de l’équipe du Programme de Réussite Éducative et de partenaires extérieurs. Je trouvais intéressant la façon dont cette situation a été traitée au fil du temps et des différents intervenants et cela a en partie motivé mon choix.  De plus, j’ai choisis ce suivi car la demande initiale était basée sur une seule personne et en avançant dans le temps, nous nous sommes aperçut que cela concernait en réalité toute une famille. J’ai trouvé dans ce suivi éducatif un enseignement riche et multiples, tant sur le plan de la réflexion éducative que sur le plan de ma culture personnelle.

...

 Au cours des entretiens avec l’éducatrice spécialisée et moi-même, il a été mis en évidence des problématiques qui ont nécessités la mise en place de suivi sur le plan éducatif mais également sur le plan psychologique.

 Durant l’analyse nous avons vu que Madame H et Monsieur C se pliaient à ses envies et que Anne n’avait aucune restrictions. Au regard de cela, il était important de restaurer un cadre car  Anne est une enfant angoissée. Pour ce faire, lors des entretiens nous avons proposés à Madame H et Monsieur C de mettre en place des actions.

    Dans le but d’organiser les soirées de Anne et Monsieur C, lorsque  Madame H n’est pas là, nous avons proposés à la famille de mettre en place un tableau. Cet outil devait permettre à la famille de mettre par écrit les horaires à laquelle doivent être effectuées les taches, comme se laver ou manger, pour parvenir à une organisation qui faciliterait le bon déroulement de la soirée. En effet, Monsieur C dit qu’il faut sans cesse répéter les choses à Anne et que souvent elle ne les fait pas.

Le projet de restaurer un cadre pour Anne passait aussi par  la restriction de ses demandes de nourriture. L’éducatrice spécialisée et moi-même avons donc travaillé avec Madame H et Monsieur C sur le fait qu’ils ne doivent plus céder à ses demandes de nourriture et de restreindre les achats de nourritures en surplus. 

Le concept d’évaluation : une démarche en quête de sens.

Le concept d’évaluation : une démarche en quête de sens. « L’évaluation est une démarche opérationnelle : elle aboutit à un projet d’intervention, c’est un outil pour mieux travailler. » Charles de Robertis Evaluer signifie « porter un jugement sur quelque chose par référence à sa valeur supposée ou réelle. » La définition du Conseil scientifique de l’évaluation permet de mieux cerner cette démarche dans le travail social : l’évaluation serait « une activité de rassemblement, d’analyse et d’interprétation de l’information concernant la mise en œuvre et l’impact des mesures visant à agir sur une situation sociale ainsi que la préparation de mesures nouvelles». Pour Jacques Ladsous , ce serait « une estimation de la valeur, du nombre et de l’importance ou de la grandeur des choses. ». Elle repose sur des procédures de quantification de type approximatif qui s’appliquent à des phénomènes difficiles à cerner. En outre, l’évaluation n’est ni une science ni une procédure standardisée ; il s’agit d’une démarche qui est toujours en devenir, qui se construit en même temps que s’élaborent les outils qu’elle utilise, suivant des procédures programmées permettant in fine d’apprécier l’efficacité d’une action. La démarche évaluative se caractérise par des temps d’intervention spécifiques, tant au niveau global (ex-ante, concomitante, ex-post, …) qu’individuel (évaluation dynamique, clinique, étiologique, …). Elle cherche à identifier, mesurer et confronter. Alain Dumez dit d’ailleurs que cela «situe curieusement [l’évaluation] comme une vérification pertinente des objectifs construits et toujours à reconstruire». Elle prend différentes formes (grilles d’évaluation) et utilise une méthode spécifique à chaque objet étudié (méthodes « PASS », « DELPHI », « FAVARD » pour n’en citer que quelque unes). Evaluer, c’est donc mesurer. La question de la « mesure » est posée : qui et quoi ? Cherche-t-on du quantitatif ou du qualitatif ? Dans les années 70, on s’interrogeait de savoir si la nature même du travail social (schématiquement représentée par bien être et affectif) était évaluable. En 1986, le G.R.E.P mentionnait déjà la dualité de la question de l’évaluation en l’évoquant comme technique miraculeuse parée de toutes les vertus ou au contraire une volonté publique de tout contrôler totalitairement que l’on aurait chargé de tous les maux. Il préconisait face à ce dilemme d’éclaircir sa signification sur un plan épistémologique. Au milieu des années 80, le législateur à ainsi introduit l’évaluation de l’action sociale dans les textes par le biais de la loi particulière de 1986 . Cette loi a été parmi les premiers textes législatifs à introduire la notion et l’exigence de l’évaluation en travail social. L’actuelle loi du 30 juin 1975 présente d’évidentes faiblesses en matière d’évaluation de la qualité. Sa refondation devrait maintenant « obliger » les institutions à généraliser les démarches évaluatives grâce à l’établissement d’un référentiel de bonnes pratiques et émet la proposition d’obligation d’évaluation de la Qualité des prestations dispensées comme condition à la continuité de la labélisation des établissements. « Une démarche évaluative doit pouvoir répondre à deux niveaux : elle doit d’une part permettre de voir si les moyens mis en œuvre servent bien les objectifs que l’on s’est donné. Elle doit aussi apporter des éléments qui permettent d’apprécier si l’objet est pertinent au regard de la finalité. » nous dit encore Alain Dumez. N’ayant pas acquis suffisamment de légitimité scientifique face aux méthodes qu’elle emploie, l’évaluation est d’abord apparue comme un élément stratégique dans l’appréciation des interventions publiques, le bilan financier d’une action sociale constituant le mode essentiel de reconnaissance de l’intervention sociale. On essaie ainsi de mesurer dans quelles conditions une politique est une contribution au changement social, avec quel coût et avec quelles marges. Le financement du social étant pris en charge dans une large mesure par la collectivité, l’évaluation apparaît alors de plus en plus, sinon comme une exigence morale, du moins comme la contrepartie d’une meilleure utilisation des moyens qui sont consentis par les pouvoirs publiques locaux. Les caractéristiques du commanditaire sont donc devenues une des composantes du processus d’évaluation, de sorte que toute démarche d’évaluation est d’abord fonction de la commande, des outils méthodologiques qu’elle emploie et de la pédagogie qui les accompagne. A ce stade, elle allie intérêts publiques et intérêts institutionnels. La mise en œuvre d’une action d’évaluation participe également à la reformulation de la légitimité de l’intervention sociale : elle interroge les pratiques sociales des acteurs et les logiques des institutions. Face aux enjeux émergeants (en terme de qualité) des prestations tant aux niveaux législatif que concurrentiel, les associations devront se préparer à répondre à ces « nouveaux besoins » et à s’interroger sur leurs performances sociales. Pour le sociologue Maurice Tachon , chacun doit aujourd’hui s’accorder sur l’importance et la nécessité d’une évaluation. Cependant, elle pose depuis près de trente ans autant la question de la place du travailleur social que celle de l’usager.

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