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Educateur spécialisé

L'éducateur spécialisé est un travailleur social qui participe à l'éducation d'enfants et d'adolescents dits inadaptés. Il soutient aussi des adultes présentant des déficiences physiques et/ou psychiques pour les aider à retrouver de l'autonomie.

Le bonheur désespérement

Le bonheur désespérement

Ce livre est la transcription d’une conférence-débat du 18 octobre 1999. La question du bonheur est centrale à la philosophie, en ce sens que la philosophie a pour but la sagesse, et que la sagesse est le bonheur dans la lucidité. Ainsi, la philosophie servirait à être heureux. André Comte-Sponville renoue avec la tradition des philosophes grecs pour qui cette question était essentielle. Etymologiquement, la philosophie, c’est l’amour de la sagesse. La sagesse est une pratique humaine : connaître la vérité pour agir bien. Le bonheur s’obtiendrait donc dans un certain rapport à la vérité. Il s’agit alors de penser non pas pour être heureux, mais de penser une idée parce qu’elle paraît vraie. En ce sens, le bonheur est le but de la philosophie, et la vérité en est sa norme.

Ainsi de l’idée de départ qui était que le bonheur est désir, que le désir est manque, et que donc le bonheur est manqué, André Comte-Sponville introduit deux idées qui contredisent la première. La première c’est l’espérance qui est un désir qui ne sait pas, qui ne peut pas, qui ne jouit pas : donc le contraire de la connaissance, de la volonté, du plaisir. C’est le contraire du bonheur en acte. La seconde, c’est l’idée de désespoir joyeux : en ce sens de ne rien espérer, et donc de ne pas souffrir du manque. La sagesse, c’est un savoir-vivre, un savoir-penser. Philosopher, c’est apprendre à être heureux en ne désirant que ce qui est, ce qui est réalisable, ce qui dépend de notre volonté.

Catégorie: Fiche de lecture Educateur spécialisé
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Simone Sausse, est psychanalyste depuis plus de vingt ans au sein d’un Centre d’Action Médicale Précoce à Paris ; elle exerce également dans une halte garderie accueillant un tiers d’enfants handicapés et enseigne à l’université de Paris VII. Son livre, Le miroir brisé, est un témoignage de sa réflexion et de sa pratique professionnelle auprès d’un public d’enfants handicapés, une invitation personnelle à s’interroger sur les bouleversements induits par ce qu’est le handicap d’un enfant, son annonce, son acceptation, et les diverses perturbations qu’il engendre, chez l’enfant, comme chez ses parents.

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