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Educateur spécialisé

L'éducateur spécialisé est un travailleur social qui participe à l'éducation d'enfants et d'adolescents dits inadaptés. Il soutient aussi des adultes présentant des déficiences physiques et/ou psychiques pour les aider à retrouver de l'autonomie.

Cap Emploi

Cap Emploi

Mission: Les services Cap Emploi informent et conseillent les personnes handicapées en vue d'une insertion professionnelle et durable en milieu ordinaire de travail, les accompagnent dans leur projet de formation ou/et leur projet professionnel, les aident dans leur recherche d'emploi et les préparent à l'entretien d'embauche, leur proposent des actions concrètes pour favoriser leur insertion dans l'entreprise et les informent sur les dispositions relatives au maintien dans l'emploi à la suite d'une apparition ou d'une aggravation d'une situation de handicap.

Les services Cap emploi informent les employeurs et les conseillent sur l'emploi des personnes handicapées, les accompagnent dans leur démarche de recrutement et sélectionnent des candidatures répondant aux critères définis, les aident à mettre en place les conditions d'une bonne intégration du salarié recruté, sensibilisent leur équipe à l'accueil d'une collègue handicapé, les informent sur les aides relatives au maintien dans l'emploi d'un salarié suite à une apparition ou à une aggravation d'une situation de handicap.

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Modalités d'accueil et fonctionnement: Cap Emploi est un réseau composé de 119 organismes de placement spécialisé, répartis sur l'ensemble du territoire. Présents dans chaque département, ils apportent un service de proximité aux entreprises et aux personnes handicapées pour toutes les questions liées au recrutement et au parcours vers l'emploi.

 Place et rôle de l'Educateur Spécialisé: Accueillir, conseiller, former et placer les travailleurs handicapés en entreprises.

 Domaines de compétences à privilégier: accompagnent social spécialisé, participation à l'élaboration et à la conduite d'un projet professionnel, communication professionnelle, dynamique inter-institutionnelle.

Catégorie: Travaux U.F. Educateur spécialisé
Type de fichier: application/pdf
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Documents associés

Concept : La fonction contenante
L’étude d’un concept permet au travailleur social de s’interroger, d’une part, sur le sens réel d’un terme communément utilisé et d’autre part, sur sa pratique éducative en lien avec ce concept. En effet, le travailleur social s’appuie, dans sa pratique professionnelle, sur des éléments, le plus souvent subjectifs, qui peuvent représenter une source de confusion si un travail de réflexion n’y est pas associé en amont. Pour ma part j'ai choisi le concept de "fonction contenante" car il me semble incontournable au niveau de la prise en charge des familles accueillies dans le cadre de mon premier stage. Ce choix me parait d'autant plus pertinent du fait que je n'ai pas pu toujours cerné son sens avec exactitude.
Rapport de synthèse, étude de cas : Michel
Michel est un enfant très emprunt des origines de son père, contrairement à ses frères et sœur. Le teint hâlé, les yeux et les cheveux très noirs, il est robuste et ne présente pas de problème physique grave, si ce n’est ses pieds rentrés qui lui donnent une course toute particulière mais pas handicapante. Il est marqué de nombreuses écorchures présentes et passées, dont il se désintéresse, de la même manière qu’il se désintéresse de ses vêtements qu’il met à rude épreuve. L’arrivée de Michel à l’H s’est faite tout d’abord au travers de visites médiatisées en présence des éducateurs du Foyer de l’Enfance. En effet, cela faisait trois mois qu’il était placé au Foyer, où il avait pris quelques repères, tant dans la structure, qu’au niveau des adultes.
Partenariat et réseau dans une maison de quartier
Le travail en réseau et en partenariat est une pratique qui est de plus en plus développée dans le secteur du social et du médico-social. En effet, comme le stipule la loi du 2 janvier 2002, rénovant l’action sociale et médico-sociale, il est nécessaire de permettre aux usagers d’avoir des réponses à leurs besoins. Il est donc important pour les structures et l’équipe éducative de s’ouvrir vers d’autres institutions qui pourront les aider à répondre aux besoins quand celles-ci sont dans l’incapacité de le faire. C’est pourquoi il est important pour les travailleurs sociaux de savoir effectuer un travail en réseau et partenariat qui pourra répondre aux attentes des usagers qu’ils accompagnent.

Au cours de ma formation d’éducateur spécialisé j’ai pu participer activement à des actions en réseau et partenariat. En effet, lors de mon deuxième stage j’ai pris le relais de ma collègue dans la mise en place d’un atelier cuisine en partenariat avec une maison de quartier, pour l’occupation des locaux, et la maison de la promotion de la santé pour qu’un intervenant puisse sensibiliser les participants à l’hygiène alimentaire mais aussi dans la confection de repas équilibrés à moindre coût. Lors de ce projet je n’avais pas effectué le diagnostic de besoin car il avait été fait par ma collègue. A travers ce dossier, je vais vous démontrer que j’ai su développer les différentes capacités du DC4. En effet, je me suis impliqué dans les dynamiques institutionnelles en entrant en relation avec les partenaires, j’ai pris en considération les besoins des usagers tout en veillant à respecter le projet d’établissement. Enfin, j’ai également veillé à permettre un développement social local qui a permis à tous les acteurs du projet d’en tirer profit Pour ce fait, dans un premier temps nous verrons le diagnostic de territoire de la structure où j’ai effectué mon stage. Dans un second temps, les besoins du public accueilli, suivi du choix du projet pour répondre à ceux-ci. Enfin, nous verrons les apports que ce projet a apporté au public accompagné, au partenaire, à la structure mais également à moi-même.
Le concept d’évaluation : une démarche en quête de sens.

Le concept d’évaluation : une démarche en quête de sens. « L’évaluation est une démarche opérationnelle : elle aboutit à un projet d’intervention, c’est un outil pour mieux travailler. » Charles de Robertis Evaluer signifie « porter un jugement sur quelque chose par référence à sa valeur supposée ou réelle. » La définition du Conseil scientifique de l’évaluation permet de mieux cerner cette démarche dans le travail social : l’évaluation serait « une activité de rassemblement, d’analyse et d’interprétation de l’information concernant la mise en œuvre et l’impact des mesures visant à agir sur une situation sociale ainsi que la préparation de mesures nouvelles». Pour Jacques Ladsous , ce serait « une estimation de la valeur, du nombre et de l’importance ou de la grandeur des choses. ». Elle repose sur des procédures de quantification de type approximatif qui s’appliquent à des phénomènes difficiles à cerner. En outre, l’évaluation n’est ni une science ni une procédure standardisée ; il s’agit d’une démarche qui est toujours en devenir, qui se construit en même temps que s’élaborent les outils qu’elle utilise, suivant des procédures programmées permettant in fine d’apprécier l’efficacité d’une action. La démarche évaluative se caractérise par des temps d’intervention spécifiques, tant au niveau global (ex-ante, concomitante, ex-post, …) qu’individuel (évaluation dynamique, clinique, étiologique, …). Elle cherche à identifier, mesurer et confronter. Alain Dumez dit d’ailleurs que cela «situe curieusement [l’évaluation] comme une vérification pertinente des objectifs construits et toujours à reconstruire». Elle prend différentes formes (grilles d’évaluation) et utilise une méthode spécifique à chaque objet étudié (méthodes « PASS », « DELPHI », « FAVARD » pour n’en citer que quelque unes). Evaluer, c’est donc mesurer. La question de la « mesure » est posée : qui et quoi ? Cherche-t-on du quantitatif ou du qualitatif ? Dans les années 70, on s’interrogeait de savoir si la nature même du travail social (schématiquement représentée par bien être et affectif) était évaluable. En 1986, le G.R.E.P mentionnait déjà la dualité de la question de l’évaluation en l’évoquant comme technique miraculeuse parée de toutes les vertus ou au contraire une volonté publique de tout contrôler totalitairement que l’on aurait chargé de tous les maux. Il préconisait face à ce dilemme d’éclaircir sa signification sur un plan épistémologique. Au milieu des années 80, le législateur à ainsi introduit l’évaluation de l’action sociale dans les textes par le biais de la loi particulière de 1986 . Cette loi a été parmi les premiers textes législatifs à introduire la notion et l’exigence de l’évaluation en travail social. L’actuelle loi du 30 juin 1975 présente d’évidentes faiblesses en matière d’évaluation de la qualité. Sa refondation devrait maintenant « obliger » les institutions à généraliser les démarches évaluatives grâce à l’établissement d’un référentiel de bonnes pratiques et émet la proposition d’obligation d’évaluation de la Qualité des prestations dispensées comme condition à la continuité de la labélisation des établissements. « Une démarche évaluative doit pouvoir répondre à deux niveaux : elle doit d’une part permettre de voir si les moyens mis en œuvre servent bien les objectifs que l’on s’est donné. Elle doit aussi apporter des éléments qui permettent d’apprécier si l’objet est pertinent au regard de la finalité. » nous dit encore Alain Dumez. N’ayant pas acquis suffisamment de légitimité scientifique face aux méthodes qu’elle emploie, l’évaluation est d’abord apparue comme un élément stratégique dans l’appréciation des interventions publiques, le bilan financier d’une action sociale constituant le mode essentiel de reconnaissance de l’intervention sociale. On essaie ainsi de mesurer dans quelles conditions une politique est une contribution au changement social, avec quel coût et avec quelles marges. Le financement du social étant pris en charge dans une large mesure par la collectivité, l’évaluation apparaît alors de plus en plus, sinon comme une exigence morale, du moins comme la contrepartie d’une meilleure utilisation des moyens qui sont consentis par les pouvoirs publiques locaux. Les caractéristiques du commanditaire sont donc devenues une des composantes du processus d’évaluation, de sorte que toute démarche d’évaluation est d’abord fonction de la commande, des outils méthodologiques qu’elle emploie et de la pédagogie qui les accompagne. A ce stade, elle allie intérêts publiques et intérêts institutionnels. La mise en œuvre d’une action d’évaluation participe également à la reformulation de la légitimité de l’intervention sociale : elle interroge les pratiques sociales des acteurs et les logiques des institutions. Face aux enjeux émergeants (en terme de qualité) des prestations tant aux niveaux législatif que concurrentiel, les associations devront se préparer à répondre à ces « nouveaux besoins » et à s’interroger sur leurs performances sociales. Pour le sociologue Maurice Tachon , chacun doit aujourd’hui s’accorder sur l’importance et la nécessité d’une évaluation. Cependant, elle pose depuis près de trente ans autant la question de la place du travailleur social que celle de l’usager.

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