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Educateur spécialisé

L'éducateur spécialisé est un travailleur social qui participe à l'éducation d'enfants et d'adolescents dits inadaptés. Il soutient aussi des adultes présentant des déficiences physiques et/ou psychiques pour les aider à retrouver de l'autonomie.

Intervention en SESSAD et inclusion scolaire

Intervention en SESSAD et inclusion scolaire

Ce document a pour ambition de présenter, au travers de mon expérience de stage en Service d’Education Spécialisé et de Soins A  Domicile (SESSAD) dans un secteur rural, ce que j’ai pu observer et ce dont j’ai pu me servir en terme de partenariats parmi les partenaires potentiels du réseau territorial.

Après une présentation de ce service et de ses missions, je m’appuierais sur la situation d’un des enfants accompagnés en inclusion scolaire, (en application de la Loi 2005-102 du 11 février 2005), afin de détailler les différents partenariats nécessaires au maintien de cette scolarité en milieu ordinaire.

Je présenterais une définition des mots clés de ce dossier (handicap, partenaire, partenariat et réseau), afin que les représentations de mes futurs lecteurs ne portent pas à controverse et que nous parlions tous de la même chose, entre les représentations que je pouvais avoir, celles que mes lecteurs pourraient avoir, et les notions théoriques exposées dans ce dossier.

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Ce stage et l’écriture de ce dossier m’ont permis de mieux observer mon environnement en quête d’alliés potentiels, de partenaires. Le ou les réseaux qui nous entourent sont riches de multiples possibilités qu’il nous appartient en tant que travailleurs sociaux de saisir afin d’en faire bénéficier les usagers; pour en enrichir notre accompagnement.

Il est primordiale d’avoir en amont, effectué un diagnostic pluridisciplinaire des besoins et de ne pas butter sur nos appréhensions car des ouvertures inattendues peuvent surgir et pallier à nos manques (d’expérience ou de capacités), ce qui me semble être la finalité des partenariats. Il est impératif de ne pas rester isoler dans ses prises en charge, d’éviter l’isolement des différents professionnels qui constitue le réseau, de coordonner les interventions afin de mettre en lien et d’ouvrir les pratiques entre les acteurs sociaux, ceci dans le but d’offrir à l’usager et à sa famille des actions le plus pertinentes possibles en fonction des possibilités et des existants du réseau. Cette vision est en accord avec le projet de direction du territoire Bièvre Valloire (publié en septembre 2005), qui a définit des objectifs spécifiques concernant l’action sociale. Notamment de participer à la mise en œuvre d’un réseau de partenarial ; d’améliorer et de diversifier la réponse à l’usager par l’organisation de l’action sanitaire et sociale. Le travail en réseau permet aux partenaires d’avoir une vision plus globale des besoins de l’usager et d’y apporter une réponse spécifique. De plus, son cc caractère souple et malléable permet d’ajuster la réponse à la demande ou au besoin constaté dans le souci d’un développement harmonieux, sans clivage dû à la spécificité de chaque accompagnant. Le réseau ainsi crée autour de l’usager est unique car adapté à son projet spécifique de vie, de développement. De plus, ce travail partenarial accroisse les différents savoirs professionnels et ajuste la pratique collective afin de la rendre plus cohérente.

Catégorie: Rapport de stage Educateur spécialisé
Type de fichier: application/pdf
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Rapport de stage dans une MECS
Durant mes deux premières semaines de stage, j'ai pu observer le fonctionnement de la structure pour m'approprier les lieux institutionnels et faire connaissance avec les jeunes et l'équipe éducative. Ce temps m'a permis de commencer à rentrer en relation avec les jeunes et de tester certaines techniques éducatives adaptées à leur comportement. Pour ne pas fausser mon jugement et être le plus spontané possible, j'ai préféré attendre un peu avant de me renseigner sur les différents documents administratifs (dossier individuel de prise en charge, dossiers individuels, etc.) afin d'appréhender l'histoire familiale des enfants.
DPP dans un centre pénitentiaire aux Philippines
J'ai fait le choix de partir aux Philippines pour mon stage de troisième année d'éducateur spécialisé. Partir oui, mais pourquoi ? Faire un stage à l’étranger, c’est l’occasion de questionner mes pratiques professionnelles, de confronter ma perception de l’action sociale dans un pays et une culture qui m’est étrangère. C’est, à titre personnel, la perspective de m’intégrer temporairement dans une société aux codes sociaux différents et éprouver mes aptitudes à m’adapter. C’est, d’une certaine façon, sortir de ma zone de confort pour aller vers l’inconnu. Parce que le contexte de la formation, si il amène à penser sa démarche éducative, n’implique pas de s’abstraire du monde de l’action. Bien au contraire, il invite à s’y immerger en même temps que s’en retirer. La situation de stagiaire à l’étranger accentue cette dynamique, de part cette circonstance atypique. Elle le sera d'autant plus que le terrain de stage que j'ai choisi sera l'enceinte d'une ferme pénitentiaire sur l'île de Palawan où vivent un petit nombre de familles de prisonniers. Elle le sera aussi par l'absence d'équipe professionnelle à mes côtés au quotidien avec pour seule confrontation d'idées mon camarade de classe et binôme dans cette aventure. Le challenge sera donc de pouvoir agir, à mon niveau, sur les vulnérabilités en retissant un lien entre l'ONG Alouette Foundation qui nous accueille et les familles de prisonnier ainsi que mettre en avant le quotidiens de leurs enfants et leurs perspectives de scolarisation. Choisir l'île de Palawan aux Philippines c'est, dans les représentations collectives, choisir l’exotisme, les paysages merveilleux. Choisir de s'y rendre pour une mission de stagiaire auprès d'une ONG œuvrant auprès des familles les plus précaires pour maintenir la scolarité des enfants c'est découvrir la face cachée du décor. Celle que le touriste ne veut pas voir lorsqu' descend de l'avion pour se rendre sur les plages de sable blanc et surtout (comme les guides le conseil) ne pas s'arrêter dans des villes comme Puerto Princesa (la capitale de Palawan) au risque de ternir le tableau du séjour en y découvrant la pauvreté qui y règne. Qui le lui reprocherait, moi-même n'était pas préparé à cette cruelle confrontation. Il tient alors à l'éducateur à ne pas se laisser submerger par les émotions mais à s'inscrire dans une démarche existante de solidarité structurelle dans le tissu partenariat local. L'association Alouette s'inscrit dans ce réseau et y occupe une place non négligeable. Pour resituer les conditions de vie aux Philippines quelques chiffres s'imposent. Les Philippines, pays constitué de 7107 îles, sont le deuxième plus grand archipel au monde. Actuellement il y a 99,13 millions d'habitants et le taux d'alphabétisation est de 93%. De fortes inégalités existent entre les individus, notamment entre la tranche de population ayant des revenus élevés et la tranche la plus pauvre. Le salaire moyen est de 230€ par mois.
Le burnout chez les professionnels
Le burnout affecte généralement les professionnels impliqués dans des relations interpersonnelles (notamment dans les relations d'aide), les cadres qui assument la responsabilité de ressources humaines et les personnes qui poursuivent des objectifs difficiles à atteindre. Mais nous verrons qu'à ce jour, ce phénomène se répand dans toutes les catégories socio-professionnelles. En effet, j'ai pu observer ce processus au cours de mes diverses expériences professionnelles et de mon stage en ITEP1. Je me suis donc posé beaucoup de questions à ce sujet : est-il possible d'être usé en début de carrière? Existe-t-il des moyens de faire face à cette usure? À quoi cela est-il dû? Quels sont les premiers signes d'épuisement?... Pour répondre à l'ensemble de ces questions, j'ai réalisé une enquête que j'ai diffusé auprès de 50 professionnels du milieu scolaire, médico-social et de l'animation.
Rapport de stage en MAS : la déficience intellectuelle et l'autisme
En commençant ce travail de réflexion, j'ai d'abord eu beaucoup de mal à trouver des réponses car selon ce que j'avais observé durant mon stage de douze semaines, je n'avais pas vraiment constaté que les résidentes du groupe participaient énormément à la vie sociale. Je pense que cette représentation était présente car je comparais leur participation à la mienne. Or, en tant que personnes vivant en institution, je me suis rendue compte, grâce à cet écrit, que beaucoup de choses étaient mises en place afin que tous les résidents puissent avoir une participation à la vie sociale, à leur échelle, à leur envie. Certes, ils ne vont pas voter et ne vont que très rarement en sortie extérieure, mais à l'intérieur de l'établissement, beaucoup ont des responsabilités plus ou moins importantes, des choses à effectuer pour eux ou pour aider les autres. Je considère que c'est comme cela que l'équipe éducative les accompagne dans une réelle participation à la vie sociale. Le fait d'être en relation étroite avec les familles présentes, de répondre à leurs besoins et à leurs attentes dans la mesure du possible, de les considérer comme des personnes à part entière et non pas des personnes handicapées leur permet déjà de s'intégrer socialement. Tous les ateliers mis en place, les repas festifs, les différentes commissions, les goûters ou lorsqu'ils aident les hommes d'entretien, cela fait d'eux des personnes participant à la vie sociale d'une institution à part entière. Là où je trouve que l'accompagnement éducatif freine parfois la prise d'initiative et donc la participation c'est que l'équipe éducative fait « trop à la place » des résidents. En effet, bien trop souvent, pour gagner du temps nous leur rangeons leur linge au lieu de leur montrer, nous débarrassons et lavons la table à leur place et bien d'autres choses encore. Une semaine, nous avions tenté de leur montrer comment faire, de les accompagner réellement dans ces actes quotidiens, cela prenait du temps mais cela fonctionnait. Je pense que pour que leur intégration dans la société soit plus forte, il faudrait que l'équipe éducative leur laisse faire plus de choses par eux-mêmes, leur laisse prendre des initiatives et ainsi être acteur de leur quotidien.

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