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Educateur spécialisé

L'éducateur spécialisé est un travailleur social qui participe à l'éducation d'enfants et d'adolescents dits inadaptés. Il soutient aussi des adultes présentant des déficiences physiques et/ou psychiques pour les aider à retrouver de l'autonomie.

Centre d'hébergement d'urgence

Centre d'hébergement d'urgence

Missions : ils accueillent des personnes en grande difficulté c'est-à-dire qui sont en situation de précarité ou d'exclusion, il s'agit des personnes sans domicile fixe, pour une courte durée pendant laquelle :

Leur situation sera évaluée,

Elles seront aidées dans leurs démarches d'accès aux droits ,

Et orientées vers une structure d'insertion adaptée.

Les centres d'hébergement d'urgence peuvent être gérés par différents services comme le Samu Social, les CCAS, la Croix-Rouge,...

Cadre administratif et règlementaire : ces établissements sont soumis à la loi du 25 mars 2009 relative à la mobilisation pour le logement et la lutte contre l'exclusion, à la loi DALO relative à la condition d'accueil, la loi du 18 janvier 2005 de programmation pour la cohésion sociale (loi n°2005-32).

...

Public accueilli : il s'agit majoritairement d'hommes mais des places sont également prévues pour les femmes qui ont au moins 18 ans et sans limite d'âge. Les personnes concernées par les centres d'hébergement d'urgence sont des personnes sans domicile fixe.

Modalités d'accueil et de fonctionnement : les personnes se trouvant en difficulté contact le 115 ou des travailleurs sociaux qui les orienteront vers des centres d'hébergement d'urgence. Il faut se référer à l'article 4 de la loi DALO qui affirme que l'hébergement est possible jusqu'à ce qu'une réorientation soit proposée, il n'y a donc pas de durée maximale. L'hébergement peut aller d'une nuit renouvelable jusqu'à la proposition d'une réorientation.

Place et rôle de l'éducateur : les travailleurs sociaux sont confrontés à des situations complexes, nécessitant de multiples contacts pour permettre notamment l'accès aux droits sociaux et la réorientation vers les services et structures de droit commun. Le travail social concerne principalement la réfection des papiers d'identité, la mise en place ou la mise à jour des revenus, l'aide à la constitution de dossiers de couverture sociale (CMU, AME,...).

Catégorie: Autre Educateur spécialisé
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Documents associés

Centre d’orientation sociale

Le C.O.S. est une association qui gère plusieurs établissements destinés à prendre en charge les personnes âgées, les personnes handicapées et les personnes en difficulté sociale.

Missions :  -L'accompagnement vers l'emploi (dans des structures de Réadaptation professionnelle) des personnes reconnues travailleurs handicapés et des personnes en situations d’exclusion professionnelle tels que les jeunes en situation d’échec scolaire, les chômeurs de longue durée ou encore des jeunes relevant de la protection judiciaire.

    -L'accueil dans les Centres  d'Hébergement et de Réinsertion Sociale (CHRS) des personnes qui cumulent des "handicaps sociaux" du fait de ruptures dans leur parcours de vie et se retrouvent en situation d'exclusion.

    - L'accueil dans les Centres d'Accueil de Demandeurs d'Asile (CADA) des demandeurs d'asile souvent dans l'incapacité de subvenir à leurs besoins du fait d'une impossibilité de travailler, et dans l'incapacité de faire valoir leurs droits du fait de la méconnaissance des réglementations.

    -L'accompagnement individualisé dans un Centre Provisoire d'Hébergement (CPH) des réfugiés qui, après une procédure de demande d'asile, ont obtenu leur statut.

    -  L'accompagnement éducatif individualisé en Maison d'Enfants à Caractère Social (MECS) des mineurs étrangers isolés coupés de leur environnement affectif parce que seuls sur le territoire français.

Le syndrome d'Usher

Au début de mon stage, à la rentrée, les réunions d’équipe sont centrées principalement autour de la situation de Claire, enfant de 13 ans que je ne connaissais pas encore. J’écoutais ces professionnels qui s’interrogeaient sur sa capacité à prendre le bus seule et se demandaient quelle décision prendre à ce sujet. Plus tard, je remarquais cette adolescente, un peu en retrait, mal à l’aise dans ses mouvements, qui ne me voyait pas lorsque je voulais lui parler à table, regardant son assiette.

Le projet personnalisé

Suite à l’ensemble de notre module sur le projet personnalisé et à mon choix d’approfondir la question de la famille dans ce projet lors de l’atelier thématique, je souhaite exposer ma vision du projet personnalisé et de la place à laisser aux familles dans les institutions. En effet, lors de mes différentes expériences professionnelles, j’ai pu ressentir cette absence de communication plus ou moins importante et les difficultés rencontrées suite à ce manque.

Il me semble qu’une meilleure collaboration permettrait de trouver des solutions à certains problèmes car les parents connaissent leurs enfants depuis des années et ont mis en place des réponses adaptées à certains soucis rencontrés par le passé.

Analyse de situation éducative

La situation éducative que j’ai choisi se déroule lors de ma dernière semaine de stage, au cours du repas du soir, que je prends avec une dizaine des résidents du secteur Accueil en Logement Temporaire du foyer. L’animatrice (qui est ma référente) ne prends le repas au foyer qu’un soir par semaine en raison de ses horaires de travail, aussi suis-je accoutumée à dîner seule avec les résidents, ce qui est le cas ce soir-là. Vers le milieu du repas, je demande aux résidents s’ils ont envie de s’inscrire à la sortie à la plage que j’ai organisé pour un prochain week-end.

En regardant son assiette, tout en continuant à manger, Karima, une jeune fille de 21 ans, me répond que je peux toujours rêver et qu’elle n’ira pas à la plage avec une “balance”. Quelque peu surprise, je lui demande de s’expliquer car je ne comprends pas alors ce qu’elle veut dire. Karima, devenant plus agressive, me rétorque qu’elle sait très bien que c’est à cause de moi qu’elle a reçu un avertissement de la directrice. Je comprends alors ce qu’elle veut dire en me qualifiant de “balance”. En effet, le jeudi de la semaine précédente, alors que j’étais du soir, je surpris après le repas une dizaine de résidents en train de brûler de la résine de cannabis le plus ouvertement du monde dans le hall du foyer. A ma vue, ceux-ci n’ont pas du tout tenté de dissimuler leur “matériel”, mais ont attendu que je leur rappelle qu’il était interdit de fumer dans les parties communes et d’introduire des substances illicites dans le foyer. De mauvaise grâce, ils sont alors sortis du foyer. Ce n’était pas la première fois que je leur rappelais qu’ils ne pouvaient pas fumer des joints dans le hall: j’ai souvent croisé des résidents qui fumaient dans le hall ou dans la salle télé, et j’avais toujours été très claire à ce sujet.

Il me semblait donc que les résidents savaient que je ne cautionnais pas ce comportement, et que je me trouvais au foyer dans le cadre de mon travail. J’écrivis donc un mot dans le cahier de liaison pour relater les évènements à l’animatrice, sachant que je ne reviendrai pas travailler avant le lundi, puisque je ne travaillais pas le vendredi.(je rappelle que nous étions un jeudi soir). Karima poursuivant ces reproches, je comprends alors que l’animatrice et la directrice (qui ne travaillaient pas au foyer ce lundi là, et que je n’avais donc pas vues) avaient donné des avertissements à tous ceux que j’avais surpris le jeudi soir. Je me trouve quelque peu déstabilisée de ne pas avoir été tenue au courant. A table, les autres résidents commencent à leur tour de commenter plus ou moins agressivement mon attitude. La tension monte. Sur un ton très calme, je demande à Karima, qui semble très en colère contre moi, de me dire précisément ce qu’elle trouve anormal dans ma façon d’agir. Karima, sur un ton agressif, dit qu’elle est “déçue“, que je n’étais pas “obligée de le dire à l’animatrice“, que “maintenant j’ai déjà deux avertissements” (le troisième entraînant l’expulsion) et qu’elle est “dégoutée”. 

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