LeSocial Emploi Prepa Doc Formateque

Educateur spécialisé

L'éducateur spécialisé est un travailleur social qui participe à l'éducation d'enfants et d'adolescents dits inadaptés. Il soutient aussi des adultes présentant des déficiences physiques et/ou psychiques pour les aider à retrouver de l'autonomie.

Les violences conjugales

Les violences conjugales « La violence faite aux femmes désigne tout acte de violence fondé sur l’appartenance au sexe féminin, causant ou susceptible de causer aux femmes des dommages ou des souffrances physiques, sexuelles ou psychologiques, et comprenant la menace de tels actes, la contrainte ou la privation arbitraire de liberté, que ce soit dans la vie publique ou la vie privée. » La violence conjugale est un processus de domination au cours duquel l’un des deux conjoints installe et exerce une emprise sur l’autre en usant : « … de tromperie, de séduction, de menaces, de contraintes ou de tout autre moyen à l’encontre de l’autre et ayant pour but et pour effet : - De l’intimider, de la punir, ou de l’humilier, - Ou de la maintenir dans des rôles stéréotypés liés à son sexe - Ou de lui refuser sa dignité humaine, son autonomie sexuelle, son intégrité physique, mentale ou morale, - Ou d’ébranler sa sécurité personnelle, son amour-propre, sa personnalité, - Ou de diminuer ses capacités physiques ou intellectuelles. » Processus de domination conjugale Il existe différentes violences : psychologique, physique, sexuelle, économique, verbale. L’humiliation détruit l’estime de soi. Lui refuser sa dignité humaine : atteinte au corps, obligation de nudité, interdiction de se laver, faire ses besoins dans un seau… Evaluer la dangerosité du conjoint : casiers judiciaires, armes, addiction, menaces, atmosphère de terreur. - Lors des entretiens : « qu’est ce qui vous fait le plus peur ? » Chiffres violences couples - 115 femmes tuées par leur conjoint (ou ex-conjoint), et 7 par leur compagnon « non officiel ». Au moins 44 d’entre elles étaient victimes de violences antérieures connues. - 21 hommes ont été tués par leur partenaire de vie (dont un au sein d’un couple homosexuel). Au moins 8 d’entre eux étaient victimes de violences antérieures connues. - 40% des femmes et 8% des hommes qui ont tués leur conjoint(e) avaient antérieurement dénoncé des violences conjugales. - 36 enfants ont été tués dans le cadre de violences au sein du couple parental. 11 ont été tués par leur père en même temps que leur mère, et 25 sans que l’autre parent soit tué. - Dans 10 affaires les meurtres ont été commis devant les enfants, 55 enfants étaient présents au domicile au moment des faits (les enfants n’empêchent pas le meurtre). - 96 enfants sont devenus orphelins
Catégorie: Travaux U.F. Educateur spécialisé
Type de fichier: application/pdf
Historique du document: 0
Licence

Chacun des éléments constituant le site SocioDoc.fr sont protégés par le droit d'auteur. Il est donc strictement interdit d'utiliser, reproduire ou représenter même partiellement, modifier, adapter, traduire, ou distribuer l'un quelconque des éléments.

En cochant la case ci-dessous, j'accepte les conditions générales d'utilisation de SocioDoc.fr.

Accepter le terme et la condition

Documents associés

Projet d'animation en CHRS
Avant leur arrivée au CHRS, la plupart des hommes ont connu des parcours d'errance, ils dormaient tantôt dans les centres d'accueil d'urgence tantôt dans la rue. Etaient associées à ces conditions de vie, la violence, l'humiliation, la peur. Il était impossible pour ces hommes de se projeter dans l'avenir, les jours étaient des combats perpétuels pour savoir où, quand et comment ils allaient pouvoir dormir, manger... Concernant le sentiment d'appartenance, ces hommes bien qu'isolés se retrouvaient côte à côte d'autres personnes aux conditions de vie similaires, et aux vécus douloureux. Ils appartenaient alors à ce groupe en marge de la société. Dans la rue, les résidents étaient confrontés au regard de la société. Ce regard était souvent vécu comme disqualifiant quand il existait. Un autre sentiment était aussi parfois ressenti, celui de ne plus exister au regard de la société, du monde qui les entoure. En effet, certains résidents expriment le fait que dans la rue ils n'étaient parfois qu'un décor devant lequel les gens passent, ne s'arrêtent pas , les évitent, ne les regardent surtout pas.
Dossier : La violence
Nous sommes parties du constat que la violence pouvait être un moyen de communication et avons définis notre question de départ : « Quelles sont les manifestations et les causes de la violence entre les enfants de 8 à 12 ans en IME ? ». Puis nous avons débuté nos recherches et avons du faire face à un manque d’appuis théoriques en raison de notre sujet trop ciblé. Ainsi, de nouvelles questions se sont imposées à nous : la violence est-elle propre à l’IME ou est-ce un phénomène de société ?... Après une réflexion commune, nous avons décidé de garder le même thème, la violence, en prenant s’orientant sur la violence physique.
La relation d'aide

En réunion, la question de la condition de Mr Quagel a été évoquée. La directrice a alors suggéré de ne surtout pas aller à la confrontation même s’il cherchait cela, même s’il devenait insultant envers l’équipe ou les personnes accueillies. Elle a proposé cette solution car elle disait qu’il avait besoin de temps pour accepter cette nouvelle et qu’il avait besoin que les membres de l’équipe soient à son écoute mais également car elle ne voyait pas d’autres solutions pour répondre à ce problème.

Par la suite, j’ai observé que les accompagnateurs ont adaptés leurs pratiques professionnelles en laissant passer les comportements agressifs de Mr Quagel, même envers les autres personnes accueillies. Cependant, j’ai aussi remarqué qu’ils n’ont jamais réellement abordé le sujet avec lui et cela même quand il voulait en parler. J’ai constaté à ce moment qu’ils ne savaient pas comment gérer la nouvelle et l’adapter à leurs pratiques afin d’accompagner au mieux Mr Quagel.

Cette méthode éducative m’a questionne. En effet, je me suis demandé si le mieux pour cette personne accueillie était de lui laisser passer ses comportements sans rien dire, ou encore de ne pas aborder le sujet avec lui. Je pense que l’équipe aurait dû réfléchir à une méthode afin de faire un travail avec lui autour de l’acceptation de sa maladie.

La place laissée aux enfants dans l'accompagnement aux familles
Au service d’AEP, le travail est majoritairement centré sur la dynamique familiale au travers de la parole des parents alors qu’ils sollicitent le service pour les symptômes de leurs enfants. Cela m’a amené à me questionner sur la place laissée aux enfants dans cet accompagnement et sur l’utilité de s’entretenir seul avec le ou les enfants. Ceci pour leurs signifier qu’ils ont une place au sein de cette famille, afin de les entendre et de les écouter sur les difficultés rencontrées et de ne pas placer les parents comme seuls responsables des difficultés familiales. C’est en posant ce constat que je développerai mon thème éducatif en étayant mon propos à partir des fonctions parentales et en le mettant en lien avec les différents axes de la parentalité développés par D. HOUZEL. Je continuerai par prendre en compte les dynamiques familiales particulières et je finirai par illustrer mon propos avec deux situations rencontrées sur mon lieu de stage.

Connexion

Educateur spécialisé

Abonnement

Recherche