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Educateur spécialisé

L'éducateur spécialisé est un travailleur social qui participe à l'éducation d'enfants et d'adolescents dits inadaptés. Il soutient aussi des adultes présentant des déficiences physiques et/ou psychiques pour les aider à retrouver de l'autonomie.

J’ai mal à ma mère : approche thérapeutique du carencé relationnel.Michel LEMAY

J’ai mal à ma mère : approche thérapeutique du carencé relationnel.Michel LEMAY

Michel LEMAY est né en France en 1931. Il est psychiatre, Docteur es Lettres, professeur de psychiatrie à la Faculté de Médecine de l’Université de Montréal. Après avoir travaillé comme éducateur spécialisé, il est devenu médecin puis psychiatre tout en entreprenant une formation comme psychanalyste et psychodramatiste. Il a été directeur de l’école d’éducateurs spécialisés de Bretagne et directeur du CMPP de Rennes. En 1973, il est parti au Québec où, professeur de psychiatrie, il est devenu responsable de l’enseignement de la pédopsychiatrie à l’Université de Montréal puis Directeur de la clinique spécialisée de l’autisme à l’hôpital Sainte Justine à Montréal. Ses intérêts tournés d’abord vers les domaines de la délinquance juvénile et des carences relationnelles se sont à présent dirigés vers l’autisme et les troubles précoces de l’identité.

Ce livre est sensé s’adresser aux professionnels et également aux parents s’occupant d’enfants carencés. Je pense cependant que certains termes restent compliqués et qu’il n’est donc pas facilement accessible à tout le monde. Malgré cela, l’introduction de vignettes cliniques permettent d’imager ce que LEMAY tente d’expliquer, ce qui facilite la compréhension. Chacun des axes est très développé. LEMAY a tendance a répéter les choses de façon différentes ce qui est à mon avis est un peu « lourd » mais qui permet de mieux comprendre ce qu’il veut dire. Le détail du sommaire est très plaisant puisqu’il nous permet d’aller directement au paragraphe qui nous intéresse.

Catégorie: Fiche de lecture Educateur spécialisé
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Stigmate, les usages sociaux des handicaps: ERVING GOFFMAM

Erving Goffman est un sociologue, linguiste américain d'origine canadienne né à Mannville, Alberta Canada, le 11 juin 1922 et décédé à Philadelphie, en Pennsylvanie, le 19 novembre 1982. Avec Howard Becker, il est un des principaux représentants de la deuxième École de Chicago. E. Goffman entreprend des études de sociologie à l'université de Toronto (1944) où il est l'élève de Ray Birdwhistell, puis à l'université de Chicago (1945) où il est l'élève de Herbert Blumer et Everett Hughes. En 1952 il part pour les Îles Shetland, au nord de l'Écosse, observer la vie locale pendant douze mois. Il se fait passer pour un étudiant intéressé par l'économie agricole : en réalité, il collecte des données pour sa thèse de doctorat qu'il soutient en 1953.

Souffrance en France, la banalisation de l'injustice sociale : Christophe Dejours

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À travers ses ouvrages il parle de l'écart entre le travail prescrit et le réel, des processus de défense contre la souffrance ou encore la reconnaissance du travail et du travailleur. C'est dans son premier ouvrage Travail, usure mental, sortie en 1980, que Christophe DEJOURS a fait une véritable enquête de terrain et une confrontation entre psychanalyse, ergonomie et science sociale. 

Devenir Anorexique - Muriel Darmon

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Le caractère pathologique de l’anorexique peut en effet être un obstacle, ainsi Muriel Darmon propose une approche sociologique de l’anorexie « non pas malgré sa dimension pathologique mais pour cette raison même ». Il n’appartient pas en effet au sociologue de différencier le normal du pathologique.
Il ne s’agit pas pour elle de faire une analyse de la perception sociale de l’anorexie, de ce que les anorexiques sont au vu de leur pathologie, mais bien d’avoir une approche sur ce qu’elles font et ce qui se passe pendant l’anorexie. C’est pourquoi la sociologue mène des entretiens avec des femmes anorexiques ou anciennes anorexiques, dans divers lieux de soins, afin de recueillir leur point de vue. Elle mène également des entretiens dans un lycée, avec des jeunes « non anorexique », pour mettre en parallèle certaines pratiques alimentaires.

« Corps, infirmes et société », de Henri-Jacques STIKER

Dans un premier temps l’auteur expose les difficultés qu’il y a à aborder l’infirmité. En effet, le fait de l’aborder implique un engagement et un questionnement personnel, qui nous touche de près ou de loin. De tout temps l’homme a eu du mal à se confronter à l’infirmité, à ce qu’il nomme la malformation, la débilité… Tous ces termes négatifs qui renvoient à des peurs et qui reflètent une gêne. L’infirmité, pour les personnes concernées, entraîne un bouleversement dans une vie, un changement des représentations, une désorganisation des valeurs et une culpabilité.

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