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Educateur spécialisé

L'éducateur spécialisé est un travailleur social qui participe à l'éducation d'enfants et d'adolescents dits inadaptés. Il soutient aussi des adultes présentant des déficiences physiques et/ou psychiques pour les aider à retrouver de l'autonomie.

Habiter, le propre de l’humain : Thierry Paquot, Michel Lussault, Chris Younès

Habiter, le propre de l’humain : Thierry Paquot, Michel Lussault, Chris Younès

Cet ouvrage collectif offre un état des lieux de la recherche interdisciplinaire sur la notion d’habiter. À la lecture de l’ouvrage, on peut constater que chaque discipline se saisit différent de ce terme et qu’au sein de chaque discipline, les avis diffèrent ou convergent. Ainsi, l’objectif de l’ouvrage est d’offrir une « mise au point conceptuelle » de la notion d’habiter au sens de la philosophie, de la sociologie, de la géographie, de l’anthropologie, de l’architecture et de l’urbanisme.

L’ouvrage fait suite au colloque « Habiter » qui s’est déroulé les 11 et 12 mai 2006 à l’Institut d’Urbanisme de Paris, à l’initiative des trois auteurs. L’ouvrage se compose de deux grandes parties. La première (Ce qu’habiter peut bien vouloir dire) propose une réflexion étymologique et théorique sur le sens et les limites de la notion d’habiter. La seconde (Habiter n’est pas si simple) offre une série d’études de cas qui reflètent la diversité des problématiques questionnant l’habiter et les manières de s’en saisir. L’idée principale de l’ouvrage est que le fait d’habiter est différent de celui de se loger.

Dès l’introduction, Thierry Paquot clarifie l’univers lexical qui entoure l’idée d’habiter. Dans son acception philosophique, « Habiter signifie être présent au monde et à autrui. […] L’action d’habiter possède une dimension existentielle. […]Habiter c’est […] construire votre personnalité, déployer votre être dans le monde qui vous environne et auquel vous apportez votre marque et qui devient vôtre. […] » (p. 13-14). Ici, la notion d’habiter renvoie à un caractère identitaire et non seulement à un état physique à l’instar de la notion de se loger.

Catégorie: Fiche de lecture Educateur spécialisé
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Constats On constate une augmentation de la violence pathologique extrême. M. Berger définit les enfants barbares comme des enfants qui n’ont pas la liberté interne de ne pas frapper. Cause de la violence La quasi-totalité de ces enfants et préadolescents ont été soumis dès tout petits à des relations particulièrement défectueuses avec leur environnement, le plus souvent leurs parents, entraînant des « traumatismes relationnels précoces ». Des les premières années de vie, pour faire face à ces traumatismes, ils ont mis en place des processus de défense « automatiques » qui incluent l’attaque potentiellement meurtrière. En France, il existe un déni concernant le lien de causalité entre traumatisme relationnel précoce et violence.

: « Les naufragés, avec les clochards de Paris » de Patrick Declerck

Patrick DECLERCK, né à Bruxelles le 18 octobre 1953, est un philosophe de formation, docteur en anthropologie de l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales. Il est également psychanalyste et membre affilié de la Société psychanalytique de Paris. Il est l’auteur de nombreux ouvrages sociaux. Ses thèmes de prédilection sont la désocialisation, l’errance ou encore l’alcoolisme. En 1986, il est co-fondateur de la Mission France des Médecins du Monde où il a ouvert la première consultation d’écoute spécifiquement orienté vers la population des clochards. De 1988 à 1997, il est consultant au Centre d’Accueil et de Soins Hospitaliers (CASH) de Nanterre, institution spécialisée dans l’accompagnement de ces populations. Durant ces années, il a réalisé entre 1500 et 2000 entretiens. Il a assisté à plus de 5000 consultations de médecines données par le Docteur Patrick Henry, qui a fondé en 1984 la première consultation médicale en France, réservée aux sans-abris.

Anorexie boulimie, les paradoxes de l’adolescence - P.Jeammet

Ce sont deux troubles alimentaires qui apparaissent le plus souvent dans l’enfance et dans l’adolescence. La nourriture est leur objet d’obsession. La différence est que l’anorexique est dans la maîtrise tandis que la boulimique est dans la compulsion. Ces deux troubles paraissent opposés mais sont en fait semblables.

L’anorexie, conduite active de restriction :

Deux types d’anorexie : dans le premier cas elles trient leur nourriture et sont très bien renseignées sur l’apport en calorie de chaque ingrédient. Elles préparent elles-mêmes leurs assiettes et essayent de manger seule et de préférence debout.

Dans le second cas il n’y a pas de restriction de nourriture mais maigrissent par des moyens dits « purgatifs » ‘vomissement et absorption de laxatifs). On appel cela des anorexiques dites boulimiques. Les crises de boulimie correspondent à ingurgiter une quantité impressionnante de nourriture en une seule fois sans pouvoir se maîtriser puis d’aller se faire vomir.

Votre cerveau n'a pas fini de vous étonner

Le concept de résilience dit que donner de l’affection à un enfant abandonné peut lui permettre de « renaître ». Au bout d’un an, placé dans une famille d’accueil affectueuse et attentive, ses synapses repoussent comme primevères au printemps, son  néocortex est « regonflé », images à l’appui. Cette atrophie des orphelins mis en isolation sensorielle, comme leur résilience ultérieure, sont des preuves de la plasticité neuronale et corticale. Le plus important n’est pas que des neurones puissent repousser, mais qu’ils s’interconnectent. Un neurone isolé ne sert à rien. L’intelligence, la sensibilité, l’empathie, toutes les fonctions psychiques dépendent du degré d’interconnection et de vivacité des neurones.                                

Contrairement à ce que disent les Media, la plus grande maltraitance n’est pas physique mais liée à une carence affective. Celle-ci fait des ravages silencieux. L’enfant n’est pas mal traité, ni agressé. Il est juste seul.

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