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Educateur spécialisé

L'éducateur spécialisé est un travailleur social qui participe à l'éducation d'enfants et d'adolescents dits inadaptés. Il soutient aussi des adultes présentant des déficiences physiques et/ou psychiques pour les aider à retrouver de l'autonomie.

Les enfants inadaptés : Roger PERRON

Les enfants inadaptés : Roger PERRON

Dans un premier temps, l’auteur s’attache à définir le terme général « d’enfance inadaptée » puisqu’il regroupe des enfants en difficulté scolaire, des enfants « caractériels », des enfants présentant des troubles instrumentaux ou bien un handicap sensoriel (sourd ou aveugle). Ensuite, il explique comment se développe l’enfant, que ce soit par la relation affective mère - nouveau-né ou à l’école.

Très rapidement dans l’ouvrage, l’auteur parle de l’école avec un esprit assez critique car selon lui, elle devrait plus s’adapter aux enfants. Tout comme Roger PERRON, je pense que l’école devrait prendre plus en compte la singularité de chacun. De plus, j’ai pu observer durant ma jeunesse des professeurs qui ne s’attardaient guère sur les enfants en difficulté et préféraient les placardés au fond plutôt que les prendre en considération.

Catégorie: Fiche de lecture Educateur spécialisé
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Mary Barnes : Un voyage à travers la folie

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Les vilains petits canards

Présentation de l’ouvrage et de son contexte

Pour ce travail, mon intérêt s’est porté sur le dernier ouvrage de Boris Cyrulnik, Les vilains petits canards, paru en février 2001 chez Odile Jacob. Boris Cyrulnik est né en 1937 à Bordeaux. Sa vie bascule en 1943, lorsqu’il est arrêté avec sa famille par la Gestapo et conduit à Drancy. Agé de six ans, il réussira à fuir, alors que ses parents sont déportés. Cet épisode douloureux de son histoire, l’auteur l’a longtemps gardé intime. Les médias s’en sont emparé lorsque dans les années 90, il a souhaité faire remettre la médaille des Justes à une femme qui, en le cachant durant trois jours, lui a sauvé la vie après son évasion. C’est à partir de ce drame que vont se déterminer ses choix professionnels (Cyrulnik parle de son "étoile du berger".)

Après des études de médecine, il devient neuropsychiatre, psychologue et psychanalyste. Sa volonté de comprendre et de "réparer d’autres humains" l’amène à franchir les barrières des disciplines, faisant notamment appel à l’éthologie. Il compte parmi les pionniers de l’éthologie humaine et dirige aujourd’hui un groupe de recherche en éthologie clinique à l’université de Toulon-La Seyne. C’est peut-être dans son vécu qu’est apparu l’intérêt de Cyrulnik pour le concept de résilience ; il est aujourd’hui le premier en France à s’atteler à ce principe déjà largement travaillé aux Etats-Unis. Le mot provient du latin resalire (re-sauter). En physique, ce terme décrit la capacité d’un métal à résister aux pressions et à reprendre sa structure initiale.

Passé dans le vocabulaire de la psychologie, il définit la capacité à vivre, à se développer en dépit des adversités. Dans Un merveilleux malheur, l’auteur s’interrogeait sur les "processus de réparation de soi" inventés par les surveillants des camps de la mort ; dans Les vilains petits canards, il explique comment ces processus se mettent en place dès avant la naissance et permettent de se reconstruire après une blessure. Dans un style métaphorique, suivant un cheminement non linéaire, l’auteur met en scène le concept dans ces deux aspects de résistance à la destruction et de reconstruction d’une "vie valant la peine", étayant son propos de considérations théorique et d’exemples cliniques ou historiques.

Père manquant, fils manqué

Dans cet ouvrage, l’auteur veut nous parler des fils en manque de pères. Il expose l’importance du père dans le développement d’un enfant en faisant part des conséquences néfastes d’un père manquant ( réel ou symbolique). Il explique que pour un homme il y a trois naissances : « l’enfant naît de sa mère, il naît de son père et finalement, il naît de son soi profond. Il s’agit de la naissance de l’individualité. » (p175) Pour tout enfant, la première identification s’effectue par rapport à sa mère et pour devenir adulte, il doit passer de cette identification primaire à la mère, à l’identification au père.

Cette identification va lui permettre l’accès au monde réel, à l’agressivité (affirmation de soi et capacité de se défendre), à la sexualité (complexe d’Œdipe, interdit de l’inceste) et à « l’aptitude à l’abstraction et à l’objectivation ». L’absence ou le silence d’un père a des répercutions sur l’univers psychologique d’un enfant. Pour l’auteur, « manquer d’un père, c’est manquer de colonne vertébrale », (p39) c’est à dire que le fils qui a manqué d’un père, sera un adulte qui peut se sentir mal structuré à l’intérieur de lui-même et être fragilisé.

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