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Educateur spécialisé

L'éducateur spécialisé est un travailleur social qui participe à l'éducation d'enfants et d'adolescents dits inadaptés. Il soutient aussi des adultes présentant des déficiences physiques et/ou psychiques pour les aider à retrouver de l'autonomie.

Dossier Partenariat et Réseau dans un Dispositif de Réussite Educative

Dossier Partenariat et Réseau dans un Dispositif de Réussite Educative Pour résumer, le partenariat inclut une dimension formelle (par une convention signée par chacun des membres, par exemple) alors que le réseau lui n’est pas formalisé. Le mot d’ordre de ces deux formes de travail est tout de même, le travailler ensemble, afin de répondre au mieux aux besoins des usagers. Je trouve particulièrement pertinente l’analyse de Régis Dumont à ce sujet : Pour répondre à la double contrainte de l’environnement, le travail en réseau et le partenariat se conjuguent dans la complémentarité.

Au départ de mon stage, j’ai pu lire les grandes lignes du projet de réussite éducative, la charte de déontologie du DRE, ainsi que le guide pratique du DRE. Tous ces écrits encensaient le travail en partenariat. Dans la pratique, j’ai ensuite pu me détacher des textes pour développer mon regard critique. Le partenariat est une logique de travail intéressante dès lors que toutes les conditions de sa mise en place et de sa mise en œuvre sont respectées, que chacun des partenaires reste motivé et investi dans le projet commun qui les unit.
Catégorie: Travaux U.F. Educateur spécialisé
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L'angoisse de séparation
Tout manque d'amour peut entraîner une blessure, une souffrance et quand on souffre, on réagi et on blesse son entourage ou/et soi-même. Ce genre de situation peut être vécu personnellement mais nous pouvons aussi les voir dans notre entourage, sur notre lieu de travail et tout particulièrement dans des foyers pour enfants et adolescents. Je suis actuellement stagiaire dans une Maison d'Enfants à Caractère Social avec des garçons âgés de 14 à 18 ans, j'ai eu l'occasion d'observer certains comportements, certaines manifestations de l'angoisse de séparation. Mais qu'est-ce que l'angoisse de séparation ou ADS ?
DPP dans un centre maternel
En stage en centre maternel, je travaille avec des jeunes femmes « usées » par la vie. Beaucoup d'entre elles ont subi des violences dans leur enfance, et/ou ont connu les foyers de l'Aide Sociale à l'Enfance très jeunes. A leur arrivée au centre maternel, la collectivité n'est pas nouvelle pour elle, et l'arrivée d'un bébé dans leur vie les bouleverse. Il n'est pas rare pour ces jeunes femmes d'infliger des violences à leur enfant ou aux professionnels du centre maternel.
Travail en réseaux : le Sessad
J’ai découvert le milieu du handicap mental auprès d’un public adulte à travers plusieurs remplacements. C’est pourquoi j’ai souhaité faire le premier stage de ma formation d’éducateur spécialisé dans le milieu du handicap mais dans une structure travaillant auprès d’un public plus jeune. J’ai donc opté pour un stage au sein d’un SESSAD (Service d’Education Spécialisée et de Soins à Domicile). Ce stage constitue le support de cet écrit. Le SESSAD est un service qui travaille avec de multiples partenaires. Je vais donc présenter, dans une première partie, le SESSAD ainsi que son cadre juridique, ses missions et le public qu’il accueille. Dans un deuxième temps, je définirai les notions de partenariat et réseau et je présenterai les principaux partenaires avec lesquels travaille le SESSAD. Ensuite, je présenterai comment ce partenariat peut se mettre en oeuvre au sein d’une structure de ce type à travers deux situations différentes d’enfants accueillis.
Le concept d’évaluation : une démarche en quête de sens.

Le concept d’évaluation : une démarche en quête de sens. « L’évaluation est une démarche opérationnelle : elle aboutit à un projet d’intervention, c’est un outil pour mieux travailler. » Charles de Robertis Evaluer signifie « porter un jugement sur quelque chose par référence à sa valeur supposée ou réelle. » La définition du Conseil scientifique de l’évaluation permet de mieux cerner cette démarche dans le travail social : l’évaluation serait « une activité de rassemblement, d’analyse et d’interprétation de l’information concernant la mise en œuvre et l’impact des mesures visant à agir sur une situation sociale ainsi que la préparation de mesures nouvelles». Pour Jacques Ladsous , ce serait « une estimation de la valeur, du nombre et de l’importance ou de la grandeur des choses. ». Elle repose sur des procédures de quantification de type approximatif qui s’appliquent à des phénomènes difficiles à cerner. En outre, l’évaluation n’est ni une science ni une procédure standardisée ; il s’agit d’une démarche qui est toujours en devenir, qui se construit en même temps que s’élaborent les outils qu’elle utilise, suivant des procédures programmées permettant in fine d’apprécier l’efficacité d’une action. La démarche évaluative se caractérise par des temps d’intervention spécifiques, tant au niveau global (ex-ante, concomitante, ex-post, …) qu’individuel (évaluation dynamique, clinique, étiologique, …). Elle cherche à identifier, mesurer et confronter. Alain Dumez dit d’ailleurs que cela «situe curieusement [l’évaluation] comme une vérification pertinente des objectifs construits et toujours à reconstruire». Elle prend différentes formes (grilles d’évaluation) et utilise une méthode spécifique à chaque objet étudié (méthodes « PASS », « DELPHI », « FAVARD » pour n’en citer que quelque unes). Evaluer, c’est donc mesurer. La question de la « mesure » est posée : qui et quoi ? Cherche-t-on du quantitatif ou du qualitatif ? Dans les années 70, on s’interrogeait de savoir si la nature même du travail social (schématiquement représentée par bien être et affectif) était évaluable. En 1986, le G.R.E.P mentionnait déjà la dualité de la question de l’évaluation en l’évoquant comme technique miraculeuse parée de toutes les vertus ou au contraire une volonté publique de tout contrôler totalitairement que l’on aurait chargé de tous les maux. Il préconisait face à ce dilemme d’éclaircir sa signification sur un plan épistémologique. Au milieu des années 80, le législateur à ainsi introduit l’évaluation de l’action sociale dans les textes par le biais de la loi particulière de 1986 . Cette loi a été parmi les premiers textes législatifs à introduire la notion et l’exigence de l’évaluation en travail social. L’actuelle loi du 30 juin 1975 présente d’évidentes faiblesses en matière d’évaluation de la qualité. Sa refondation devrait maintenant « obliger » les institutions à généraliser les démarches évaluatives grâce à l’établissement d’un référentiel de bonnes pratiques et émet la proposition d’obligation d’évaluation de la Qualité des prestations dispensées comme condition à la continuité de la labélisation des établissements. « Une démarche évaluative doit pouvoir répondre à deux niveaux : elle doit d’une part permettre de voir si les moyens mis en œuvre servent bien les objectifs que l’on s’est donné. Elle doit aussi apporter des éléments qui permettent d’apprécier si l’objet est pertinent au regard de la finalité. » nous dit encore Alain Dumez. N’ayant pas acquis suffisamment de légitimité scientifique face aux méthodes qu’elle emploie, l’évaluation est d’abord apparue comme un élément stratégique dans l’appréciation des interventions publiques, le bilan financier d’une action sociale constituant le mode essentiel de reconnaissance de l’intervention sociale. On essaie ainsi de mesurer dans quelles conditions une politique est une contribution au changement social, avec quel coût et avec quelles marges. Le financement du social étant pris en charge dans une large mesure par la collectivité, l’évaluation apparaît alors de plus en plus, sinon comme une exigence morale, du moins comme la contrepartie d’une meilleure utilisation des moyens qui sont consentis par les pouvoirs publiques locaux. Les caractéristiques du commanditaire sont donc devenues une des composantes du processus d’évaluation, de sorte que toute démarche d’évaluation est d’abord fonction de la commande, des outils méthodologiques qu’elle emploie et de la pédagogie qui les accompagne. A ce stade, elle allie intérêts publiques et intérêts institutionnels. La mise en œuvre d’une action d’évaluation participe également à la reformulation de la légitimité de l’intervention sociale : elle interroge les pratiques sociales des acteurs et les logiques des institutions. Face aux enjeux émergeants (en terme de qualité) des prestations tant aux niveaux législatif que concurrentiel, les associations devront se préparer à répondre à ces « nouveaux besoins » et à s’interroger sur leurs performances sociales. Pour le sociologue Maurice Tachon , chacun doit aujourd’hui s’accorder sur l’importance et la nécessité d’une évaluation. Cependant, elle pose depuis près de trente ans autant la question de la place du travailleur social que celle de l’usager.

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