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Educateur spécialisé

L'éducateur spécialisé est un travailleur social qui participe à l'éducation d'enfants et d'adolescents dits inadaptés. Il soutient aussi des adultes présentant des déficiences physiques et/ou psychiques pour les aider à retrouver de l'autonomie.

L'importance du quotidien dans la prise en charge éducative

L'importance du quotidien dans la prise en charge éducative

Comme j'ai pu l'écrire précédemment le quotidien est un repère temporel pour le résident. Le quotidien est constitué d'activités qui se reproduisent chaque jour ou qui se déroulent régulièrement. Il est pour les résidents un support pour le repérage dans le temps. Pour certaines personnes, parler du temps en heures ou en jours n'a pas de réelle signification. Tous ont intégré le déroulement de la journée par rapport aux différentes tâches.

Catégorie: Mémoire Educateur spécialisé
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Documents associés

Vulnérabilité et représentations. Quelle articulation dans les pratiques éducatives?

Durant ces trois années de formation j’aurai eu l’occasion de voir les familles des deux côtés du miroir. En effet, mes deux premiers stages se sont effectués l’un en Institut de Rééducation et l’autre en Centre de Rééducation Fonctionnelle. Les deux populations accueillies dans ces établissements, très différentes et touchées par des problématiques très opposées, m’ont permis de travailler en priorité avec les enfants. Je me suis forgée des représentations concernant les parents de ces enfants. Ces représentations n’étaient nullement fondées sur la réalité, il s’agissait de ce que je pouvais imaginer de ces parents en fonction des enfants que j’avais en face de moi quotidiennement. Durant ces deux fois trois mois de stage, je n’ai eu que très rarement affaire aux parents, si ce n’est les vendredis et les dimanches soirs pour le départ et le retour des enfants. C’est dire si mes représentations étaient uniquement fondées sur mes propres fantasmes. Ces parents ne pouvaient être que de « mauvais » parents pour infliger « tant de choses » à leurs enfants. Lors de mon troisième stage, stage de neuf mois, j’ai eu l’occasion de travailler au plus près des parents. J’ai en effet, effectué ce stage dans un service d’Action Educative en Milieu Ouvert. C’est là que j’ai pu voir les parents, les familles de l’autre côté du miroir. J’ai débuté ce stage avec les représentations que je m’étais faites durant les deux premiers stages.

De ce fait, je suis restée en retrait pendant un certain temps, ne me laissant pas aller à écouter les sentiments que je pouvais ressentir face à ces parents qui étaient « forcément mauvais ». Puis, petit à petit j’ai dû me rendre à l’évidence, ces parents ne sont pas « seulement mauvais », ils ne commettent pas d’actes forcément gratuits envers leurs enfants, simplement, ils sont au moins autant que leurs enfants en souffrance. J’ai, de ce fait, sensiblement, au fil du temps, nuancé ma façon de voir les familles, et je me suis laissée aller à écouter ce que je ressentais face à des personnes souvent en grande difficulté mais pourtant terriblement humaines. Après quelques mois de stage je me suis interrogée sur le fait que j’ai découvert ces familles sous un autre jour car j’ai eu l’occasion de travailler auprès d’elles. Mais qu’en aurait-il été si je n’avais pas eu cette opportunité ? C’est pour cette raison que j’ai commencé à m’intéresser aux différentes représentations que peuvent avoir les personnes qui interviennent auprès de ces familles que l’on dit « vulnérables » du simple fait de l’intervention du social auprès d’elles. J’ai en effet constaté que travailler en partenariat avec les différents acteurs sociaux qui peuvent être amenés à intervenir dans les familles (et ils peuvent parfois être nombreux) n’est pas toujours facile, car nous intervenons tous avec nos propres représentations de la famille idéale. Viennent s’ajouter à ces représentations les normes sociales qui elles aussi imprègnent les acteurs sociaux et interviennent dans leur pratique.

 

Accompagner les « publics de l’immédiat » dans l’élaboration de leur projet personnalisé

La loi du 2 janvier 2002 et précisément la charte des droits et libertés de la personne accueillie impose aux institutions du champ social et médico-social de produire pour toute personne accueillie un contrat de séjour dans le mois qui suit l’admission et un avenant (ou projet personnalisé) dans les six mois suivants. C’est dans ce cadre légal que le projet personnalisé est conçu. A l’occasion de mes stages, j’ai constaté que cette loi était effectivement appliquée, mais que dans certaines situations, le projet n’était pas construit avec la participation et l’implication de l’usager. C’est à partir d’une particularité commune à un type de public que j’ai souhaité orienter ma réflexion dans ce mémoire, autour de la co-élaboration du projet avec des usagers dont la temporalité est l’immédiat, et qui a priori ne sont pas en capacité de projection spatio-temporelle, préalable indispensable à l’élaboration d’un projet.

La représentation sociale de la personne handicapée mentale comme obstacle à son intégration

Avant mon entrée en formation, j’ai pu faire le constat que le handicap mental fait peur. Les gens, en général, ne connaissent pas de personnes handicapées et s’en font des représentations souvent fausses : représentation de personnes violentes, incapable de se contrôler et dangereuses pour leur entourage. Lors des mes premières expériences professionnelles, avant de rentrer en formation, c’est à dire lors de séjours de vacances pour adultes handicapés mentaux, j’ai pu affirmer ce constat : refus d’un groupe dans des lieux municipaux (piscine, camping…) à cause de leurs handicaps (pourtant légers) ; réflexions de clients ou de vendeurs dans des magasins, etc. Même en formation, avec des professionnels de l’éducation, cette crainte existe parfois. Ces réactions peuvent nous amener à nous demander si les personnes handicapées mentales sont considérées comme des êtres humains. Ce constat, me semble-t-il, pose question quant à l’intégration des personnes adultes handicapées dans notre société. Pourtant n’est-ce pas une des fonctions de l’éducateur ? Comment et pourquoi la population a cette vision de la personne handicapée mentale ? Qu’est-il fait aujourd’hui pour “briser” ces représentations ? Et nous, travailleurs sociaux, que pouvons-nous faire ? Je traiterai ces questions en m’attachant, dans un premier temps, à expliquer, à mon sens, les causes des images que peuvent avoir les gens et les conséquences qui en résultent pour les personnes handicapées. Je reviendrai ensuite sur la notion de handicap et notamment celle du handicap mental, car si je pense que l’ensemble des constats peut se généraliser aux différents handicaps, mon expérience et les observations que j’ai pu effectuer se situent essentiellement dans le domaine du handicap mental. Enfin, j’expliquerai ce qu’est, pour moi, un éducateur spécialisé avant de faire des propositions qui, à mon sens, devraient permettre de “briser” les représentations et ainsi laisser aux personnes handicapées la possibilité de s’intégrer.

Les jeux de console, une expression de modernité

Un phénomène économique, social, s'amplifie et se médiatise, de plus en plus, depuis le début des années 80. Aujourd'hui, à la fin des années 90, nous pouvons dire que le phénomène s'est imposé dans notre environnement quotidien, mettant ainsi un terme à une première période d'expansion. A l'aube de l'an 2000, les jeux vidéo se sont répandus sur l'ensemble de la planète, profitant des dernières innovations technologiques. Pourtant, tous les initiés nous disent que nous n'en sommes qu'à la « préhistoire » des jeux vidéo. Au-delà de l'émergence d'un phénomène de masse, nous ne pouvons ignorer que les jeux vidéo ont essentiellement un public d'enfants et d'adolescents. Mais les enfants grandissent et les jeunes des années 80 sont aujourd'hui devenus des adultes qui utilisent, créent et améliorent des concepts de jeux de plus en plus attractifs. Le fait est que les individus passent de plus en plus de temps à jouer ou à utiliser des logiciels.

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