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Educateur spécialisé

L'éducateur spécialisé est un travailleur social qui participe à l'éducation d'enfants et d'adolescents dits inadaptés. Il soutient aussi des adultes présentant des déficiences physiques et/ou psychiques pour les aider à retrouver de l'autonomie.

UF 8 : Il était une fois, 5 cigarettes par jour

UF 8 : Il était une fois, 5 cigarettes par jour

Quels sens éducatifs y a-t-il à distribuer cinq cigarettes par jour, à des jeunes en CER ? Nous avons vu que cette pratique interrogeait l’éthique du travail éducatif ainsi que la loi. L’éthique et loi sont deux notions bien différentes dans leurs fondements, mais indissociables dans notre travail éducatif. Donner des cigarettes à des mineurs ne se fait pas n’importe comment, mais dans un cadre qui est la loi et au regard d’une déontologie contenue dans l’éthique de notre travail éducatif. C’est pour cela que cette pratique, même si elle peut paraître singulière à chaque CER, n’en reste pas moins une pratique réfléchie à tous les niveaux du système de prise en charge. Une réflexion générale organisée par la PJJ avec l’ensemble des CER, a pour objectif de fixer des prérogatives ainsi qu’un cadre d’action, tout en laissant une marge de flexibilité nécessaire, aux différentes spécificités des CER. Cette réflexion ne va pas sans l’avis de personnels médicaux, et bien sûr des personnels qui accompagnent ces jeunes sur le terrain.

Catégorie: Travaux U.F. Educateur spécialisé
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DPP dans un ESAT
C’est au cours de ma première journée de stage que j’ai fait la rencontre de Mlle C. dans l’atelier montage-assemblage. Durant cette journée, j’ai observé les travailleurs dans leur atelier afin de faire leur connaissance. J’ai passé un moment avec chacun d’entre eux à leur poste et ils m’ont montré leur activité avec beaucoup de fierté. Ils étaient heureux de m’accueillir et encore plus heureux de me montrer leur travail pour la plupart, mais j’ai observé que certains travailleurs étaient indifférent à ma présence ou me percevaient comme si je m’introduisais dans leur vie et donc ne souhaitaient pas répondre à mes questions.
La parole face à la violence
Pour définir le terme violence j’ai retenu les définitions de J. BERGERET et H. GARAT parce qu’elles ont été révélatrices pour moi. Auparavant, je prenais la violence comme souvent gratuite, en réponse à une provocation ou pour se confronter à l’autre. Aujourd’hui je me rends compte qu’elle a un sens, une symbolique, peut être en lien avec une souffrance, une difficulté d’expression verbale… C’est pourquoi je pense que la violence verbale et physique des jeunes en Mecs est une force de vie qui s’exprime en réponse au cadre que l’éducateur tente de mettre en place et qui représente une menace pour le jeune. La parole est quand à elle, non seulement un moyen de communiquer, d’échanger, mais offre également la possibilité d’exprimer et de verbaliser des ressentis, des pensées, d’expliquer des comportements. Ce qui lui donne sa valeur, c’est le sens qu’on lui donne, elle permet aux jeunes d’accéder à la symbolisation de leurs actes. Il est important que les jeunes puissent mentaliser leurs actes (violences physiques et verbales), pour réfléchir, s’interroger intérieurement, tenter de comprendre la cause de leur mal être et les conséquences de leurs comportements. La place de l’adulte est importante. L’éducateur doit instaurer des espaces de communication afin que les jeunes puissent exprimer leurs maux par des mots et surtout leurs permettre de donner du sens. Ce n’est que par le sens qu’on lui donne, que la parole a une valeur essentielle de contrôle des pulsions, de la violence, permettant ainsi l’accès à la socialisation.
L'acte éducatif à travers la peinture
Lorsque je partis en stage, l’idée de mettre en place une activité peinture était loin d’être un projet. Mais une fois arrivée en ces lieux assez impressionnants, je ne pu m’empêcher de penser qu’il y avait quelque chose à faire ici. Dans un premier temps, je pensais monter un atelier photo avec pour finalité un « story board », mais c’était déjà au programme de l’atelier conte.
Par quelle mesure la notion de « violence » en institution émerge-t-elle ?
La violence est un concept bien compliqué à définir, polysémique. En effet, elle présente différentes formes et chacun la délimite subjectivement. La violence peut être physique, morale, verbale etc.…Selon BERGERET, la violence chez les patients ayant des troubles résulte de la partie mal intégrée de la violence primitive, fondamentale, celle qui est naturelle vitale dès les premiers moments de l’existence. Différentes causes peuvent être à l’initiative de comportements violents. Cette violence, de part ses frontières très vagues, peut être malheureusement parfois invisible et furtive.

Dans le cadre de mes expériences passées, j’ai pu observer différentes formes que l’on peut qualifier de « violence ». Ces comportements émergent entre les résidents mêmes mais existent aussi dans la relation accompagnant-accompagné. Dans ce métier, la fonction de l’écoute a une place très importante, voir primordiale. Joseph ROUZEL dit que « dans cet espace de l’écoute, l’autre énonce des demandes qui sont à prendre au pied de la lettre. Non pas pour s’y précipiter mais pour permettre au sujet de tourner autour, de l’incarner ».

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