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Educateur spécialisé

L'éducateur spécialisé est un travailleur social qui participe à l'éducation d'enfants et d'adolescents dits inadaptés. Il soutient aussi des adultes présentant des déficiences physiques et/ou psychiques pour les aider à retrouver de l'autonomie.

Le concept des temps informels

Le concept des temps informels Ce stage à l’école expérimentale m’a fait prendre toute la mesure de ces temps informels si particuliers et si difficiles à définir. En effet, lors de mes précédents emplois, je n’avais pas ressenti le besoin de me questionner sur ces temps. Le malaise que j’ai ressenti, et la difficulté que j’ai eu à les appréhender et à y être à l’aise, m’ont donné envie de travailler sur cette « angoisse des intervenants » qui m’a été autant perceptible, face au vide de ces enfants qui ne désirent et qui errent. Sortir de l’impression de ne rien faire, accepter que ne « rien faire » n’est pas ne « rien être ». Au foyer, j’ai toujours tendance à vouloir faire, mesurer quantitativement mon accompagnement par des activités. Alors qu’un adulte qui ne veut pas, ou ne fait pas d’activité n’a pas rien. Et je mesure là mon travail d’éducatrice : « faire » que ce rien soit quelque chose, se saisir de ce qu’est la personne pour rentrer en relation et lui permettre de désirer. Je constate que c’est un moment où la personne n’est pas obligée d’adhérer à une activité. En tant qu’éducateur, on lui propose par notre présence d’être là ou pas. C'est-à-dire que notre action est souvent solitaire au départ. Pour ma part, L’éducateur part de ce qui le touche, de ce qu’il a envie de faire et commence.
Catégorie: Travaux U.F. Educateur spécialisé
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Documents associés

La parole face à la violence
Pour définir le terme violence j’ai retenu les définitions de J. BERGERET et H. GARAT parce qu’elles ont été révélatrices pour moi. Auparavant, je prenais la violence comme souvent gratuite, en réponse à une provocation ou pour se confronter à l’autre. Aujourd’hui je me rends compte qu’elle a un sens, une symbolique, peut être en lien avec une souffrance, une difficulté d’expression verbale… C’est pourquoi je pense que la violence verbale et physique des jeunes en Mecs est une force de vie qui s’exprime en réponse au cadre que l’éducateur tente de mettre en place et qui représente une menace pour le jeune. La parole est quand à elle, non seulement un moyen de communiquer, d’échanger, mais offre également la possibilité d’exprimer et de verbaliser des ressentis, des pensées, d’expliquer des comportements. Ce qui lui donne sa valeur, c’est le sens qu’on lui donne, elle permet aux jeunes d’accéder à la symbolisation de leurs actes. Il est important que les jeunes puissent mentaliser leurs actes (violences physiques et verbales), pour réfléchir, s’interroger intérieurement, tenter de comprendre la cause de leur mal être et les conséquences de leurs comportements. La place de l’adulte est importante. L’éducateur doit instaurer des espaces de communication afin que les jeunes puissent exprimer leurs maux par des mots et surtout leurs permettre de donner du sens. Ce n’est que par le sens qu’on lui donne, que la parole a une valeur essentielle de contrôle des pulsions, de la violence, permettant ainsi l’accès à la socialisation.
DPP dans un centre maternel
En stage en centre maternel, je travaille avec des jeunes femmes « usées » par la vie. Beaucoup d'entre elles ont subi des violences dans leur enfance, et/ou ont connu les foyers de l'Aide Sociale à l'Enfance très jeunes. A leur arrivée au centre maternel, la collectivité n'est pas nouvelle pour elle, et l'arrivée d'un bébé dans leur vie les bouleverse. Il n'est pas rare pour ces jeunes femmes d'infliger des violences à leur enfant ou aux professionnels du centre maternel.
UF 8 : En quoi les moments interstitiels sont ils thérapeutiques ?

J’exerce la fonction de candidat élève éducateur dans un foyer thérapeutique. Au cours de mon activité professionnelle au sein de ce foyer j’ai pu observer à de multiples reprises l’importance des moments de la vie quotidienne. Au cours de cette vie quotidienne, la rencontre entre la personne en soins et le soignant est en travail permanent de recherche thérapeutique. Mais ces rencontres ont lieu dans de multiples contextes de temps, de lieu et de personnes. Je vais lors de ce travail vous présenter la particularité des moments interstitiels et les éléments qui en font une fonction thérapeutique dans le cadre du foyer. Je présenterai tout d’abord la psychiatrie, la psychothérapie institutionnelle puis le foyer et sa population. Dans le deuxième temps je tenterai de définir les moments interstitiels pour enfin analyser le processus dynamique qui rend ces moments interstitiels thérapeutiques au sein d’une forme d’application de la psychothérapie institutionnelle.

SDF et aide sociale

Existe-t-il des éléments dans la vie des SDF (sans domicile fixe) qui conditionnent le refus d’une aide sociale ? Nous avons souhaiter traiter de ce thème en premier lieu par interêt pour une population qui serait en quelques sorte « le comble de l’exclusion ». En effet, les SDF n’ont pas de statut de part l’état, pas de protection... oubliés et pourtant bien présents. Mais qui sont-ils vraiment ? que pensent-ils ? Appelés autrefois clochards, vagabonds.. ils dérangent. On les dit plus nombreux, plus alcolisés, plus jeunes,plus dangeureux.. Qu'’est-il réellement ? Dans le soucis de nous éloigner des représentations sociales, nous avons cherché à comprendre le refus de certains sans-logis de se diriger vers des acteurs sociaux. Après de nombreuses recherches théoriques sur la vie des SDF, les études qui avaient été faites précédemment, les structures d’accueil et de réinsertion, nous avons élaboré plusieurs hypothèses, qui seraient ensuite infirmées ou confirmées. Les conditions de vie des SDF en CHRS (centre d’hébergement et de réadaptation sociale) sont-elles inadaptées ? Les SDF connaissent-ils les structures capables de les accueillir et de les aider ? Les travailleurs sociaux se rendent-ils disponibles à chacun ? conaissent-ils vraiment la population qu’ils aident ?, ils demandent peut-être trop vite aux accueillis de faire des démarches ; les jeunes doivent accepter plus facilement l’aide que les plus anciens SDF. Certaines hypothèses se sont centrées sur les SDF, leur passé, grâce auxquel nous essayeront d’établir un lien avec leur refus d’aide : Les SDF doivent être beaucoup et en permanence alcolisés. Ils doivent avoir perdu le contact avec la totalité de leur famille. Le shéma pour en arriver à cette situation doit être perte de travail, surendettement, perte de la famille, perte du logement, et donc rue. Ils ne doivent plus avoir de repères spatio-temporels. Ils sont surement désabusés de tout. Peut-être qu’ils seront agressifs envers nous ???

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