La MECS ne peut donc ignorer les enjeux de la politique de la ville ; elle doit s’en inspirer et s’appuyer sur le Développement Social Local de Proximité pour inventer de nouvelles alternatives à la prise en charge des enfants en soutenant les compétences parentales.
Une fois éclairci le cadre dans lequel je travaille, je me concentrerai sur les notions de réseau et de partenariat. En faisant des recherches sur ces notions je me suis rapidement aperçue que les définitions étaient nombreuses et variées. Certaines se complètent, d’autres se contredisent. C’est pourquoi j’en énoncerai plusieurs pour n’en retenir qu’une : celle qui correspond à ma vision, à ce que j’ai pu observer et/ou à laquelle j’ai participé au sein de l’institution dans laquelle je travaille. A partir des définitions que j’aurais choisies je pourrais énoncer ce qui relève des partenaires institutionnels et ce qui relève d’un travail en réseau.
Aujourd’hui, le projet des enfants que nous accueillons est essentiellement basé sur le travail en partenariat. Nous avons besoin des compétences de différents professionnels pour remplir notre mission de protection. Les réseaux, qu’ils soient à l’échelle institutionnelle ou personnels, prennent une place importante dans notre travail. Nous savons qui solliciter en fonction des besoins de l’enfant pour qu’il devienne notre partenaire à plus ou moins long terme. Selon Didier Houzel, « Le mieux est de créer un réseau par cas. C’est autour de l’enfant ou de la famille qu’il faut que chaque réseau se constitue. Il doit regrouper tous ceux qui ont une responsabilité dans la prise en charge et articuler les tâches de chacun avec l’ensemble ».